Ramón Pérez de Ayala

auteur de romans, contes et nouvelles
Ramón Pérez de Ayala
Ramón Pérez de Ayala
Fonctions
Député aux Cortes républicaines
1re législature de la Deuxième République espagnole (d)
Oviedo (d)
-
Ambassadeur d'Espagne au Royaume-Uni (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Ramón Pérez de Ayala y FernándezVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université d'Oviedo
Colegio de la Inmaculada (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Membre de
Mouvement
Maître
Julio Cejador y Frauca (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Distinction
Prix Mariano de Cavia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Ramón Pérez de Ayala (Oviedo, le - le ) était un écrivain espagnol.

Biographie modifier

Après plusieurs années passées chez les Jésuites - qu'il tournera plus tard en dérision dans son roman A.M.D.G. (1910) -, Pérez de Ayala entre en 1895[1] à l'université d'Oviedo, où il entreprend successivement des études scientifiques et juridiques. Il finit par obtenir un doctorat en droit en 1906, à l'université de Madrid.

Mais dès son premier ouvrage, La paz del sendero, publié en 1904, il se consacre presque entièrement à la littérature, voyage, écrit dans différents journaux, entre autres El Heraldo et El Liberal.

En 1931, aux côtés de José Ortega y Gasset et de Gregorio Marañón, il signe intitulé Au service de la République ; il soutient le nouveau régime. L'année suivante, il est nommé ambassadeur à Londres, mais démissionne en 1936, mécontent de l'orientation politique prise par le Front populaire. Pendant la Guerre d'Espagne, il prend position en faveur des nationalistes, et quitte précipitamment Madrid. Par la suite, il partage son temps entre l'Espagne et l'Argentine, avant de revenir définitivement dans son pays natal en 1954, où il décède huit ans plus tard.

Il est difficile de déterminer dans quelle génération d'écrivains espagnols Pérez de Ayala peut être rangé ; son style réaliste s'apparente à celui de la génération de 98, mais certains le placent plutôt dans la génération de 14.

Œuvre modifier

  • A.M.D.G., traduit de l'espagnol par Jean Cassou, La Connaissance.
  • La chute de la maison Limón, traduit de l'espagnol par Marcel Carayon, Terre de Brume, 2004

Notes et références modifier

  1. En 1898 d'après l'un de ses biographes, Norma Urrutia

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Jean Cassou, Panorama de la littérature espagnole contemporaine, éditions Kra, 1931.

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