Raid sur Ceylan

opération militaire aéronavale japonaise, Océan Indien (1942), théâtre du Sud-Est Asiatique, Guerre du Pacifique
Raid sur Ceylan
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue aérienne du HMS Dorsetshire et du HMS Cornwall sous le feu des avions japonais le 5 avril 1942.
Informations générales
Date
Lieu Ceylan
Issue Victoire japonaise
Belligérants
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Empire du Japon
Commandants
Amiral James Fownes Somerville Amiral Chūichi Nagumo
Forces en présence
3 porte-avions
5 cuirassés
7 croiseurs
16 destroyers
[1]
5 porte-avions
4 cuirassés
3 croiseurs
11 destroyers
[1]
Pertes
1 porte-avions
3 croiseurs
3 destroyers
29 chasseurs
6 bombardiers
2 pétroliers et 20 navires marchands
35 avions

Théâtre d'Asie du Sud-Est de la Guerre du Pacifique

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Le raid sur Ceylan (connu sous le nom d’Opération C au Japon) est une opération aéronavale japonaise du théâtre asiatique s'étant déroulé du 5 au sur les bases britanniques de Colombo et de Trinquemalay. La victoire japonaise est totale et contraint les forces alliées à se retirer de l'océan Indien.

Contexte et forces en présence modifier

 
Avions japonais sur le pont du Zuikaku.

La victoire nippone lors de la bataille de Malaisie en a ouvert la voie de l'océan Indien. Les Japonais décident donc de s'attaquer à la principale base britannique et alliée dans la région. Le but est de sécuriser leurs récentes conquêtes, préparer de futures invasions mais aussi couler un maximum de navires marchands alliés. Ils disposent alors d'une flotte efficace et expérimentée commandée par l'amiral Nagumo et articulée autour de 5 porte-avions : Akagi, Hiryū, Sōryū, Shōkaku et Zuikaku. Les Britanniques comptent sur une flotte nombreuse dont deux porte-avions très modernes : le Formidable et le Indomitable, et un plus ancien, le Hermes[1].

Déroulement modifier

 
Le porte-avions Hermes en flammes et sombrant lors de l'attaque du 9 avril.

Le , l'aviation japonaise bombarde Colombo, détruit ses infrastructures portuaires et coule trois croiseurs et un destroyer. La tentative d'interception britannique se solde par la perte d'une vingtaine d'avions dans chacun des deux camps[2].

Le gros de la flotte britannique se trouve alors au large et l'amiral Somerville préfère se replier sur Bombay.

Le , l'aviation japonaise s'en prend à Trinquemalay, l'aérodrome est endommagé au prix de la perte de 15 appareils contre 11 pour les Britanniques. Plus grave pour ces derniers, les Japonais coulent un porte-avion, un destroyer et deux pétroliers. Les Britanniques tentent une contre-attaque aérienne directe contre les porte-avions ennemis mais ils y perdent 6 bombardiers sans aucun succès.

Conséquences modifier

Les Japonais ont coulé une partie de la flotte britannique même si ses meilleurs éléments ont réussi à fuir. Les bases de Colombo sont endommagées et une vingtaine de navires marchands alliés ont été coulés[2].

Références modifier

  1. a b et c Ségéric 2013, p. 301
  2. a et b Ségéric 2013, p. 302

Bibliographie modifier

Liens externes modifier