RU Ursae Minoris

étoile binaire de la constellation de la Petite Ourse
RU Ursae Minoris
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 13h 38m 56,8159s[1]
Déclinaison +69° 48′ 11,1694″[1]
Constellation Petite Ourse
Magnitude apparente 10 - 10,66[2]

Localisation dans la constellation : Petite Ourse

(Voir situation dans la constellation : Petite Ourse)
Caractéristiques
Type spectral F0 IV/V + K5Va[3]
Variabilité β Lyr[2]
Astrométrie
Mouvement propre μα = +17,253 mas/a[1]
μδ = −5,004 mas/a[1]
Parallaxe 3,500 7 ± 0,031 7 mas[1]
Distance 285,657 2 ± 2,586 7 pc (∼932 al)[1]
Magnitude absolue 2,45 ± 0,12 (A) / 5,88 ± 0,19 (B)[4]
Caractéristiques physiques
Masse 2,32 ± 0,07 (A) / 0,76 ± 0,02 (B) M[4]
Rayon 1,78 ± 0,02 (A) / 1,14 ± 0,02 (B) R[4]
Gravité de surface (log g) 4,30 ± 0,02 (A) / 4,20 ± 0,02 (B)[4]
Luminosité 7,63 ± 0,87 (A) / 0,54 ± 0,10 (B) L[4]
Température 7 200 ± 200 (A) / 4 630 ± 200 (B) K[4]
Composants stellaires
Composants stellaires RU UMi A, RU UMi B[4]
Orbite
Demi-grand axe (a) 3,99 ± 0,02 M
Période (P) 0,524 925 55 j
Inclinaison (i) 82,33 ± 0,05°
Époque du périastre (τ) 2 441 596,336 45 JJ

Désignations

RU UMi, BD+70°751[5]

RU Ursae Minoris est une étoile binaire de la constellation circumpolaire de la Petite Ourse, distante d'environ ∼ 932 a.l. (∼ 286 pc) de la Terre[1]. Il s'agit d'une variable à éclipses de type Beta Lyrae dont la magnitude apparente varie de 10 à 10,66 sur une période de 0,52 jours, cette variation étant due au passage d'une étoile devant l'autre relativement aux observateurs terrestres[2],[6].

Le système est constitué par une composante primaire de type spectral F0IV/V et une composante secondaire de type spectral K5V, toutes les deux étant cependant légèrement plus lumineuses que les étoiles ordinaires de leur type spectral. Il s'agit d'une binaire semi-détachée, avec l'étoile secondaire qui est en train de remplir son lobe de Roche et qui transfère de la matière à l'étoile primaire[3]. L'étoile primaire est entre 2,2 et 2,3 fois plus massive que le Soleil, fait 1,8 fois son rayon et environ 8 fois sa luminosité. L'étoile secondaire est 0,72 fois aussi massive que le Soleil, mais son rayon vaut 1,1 fois celui du Soleil et sa luminosité vaut 0,58 à 0,86 fois celle du Soleil[7].

La période orbitale du système décroît très lentement, d'environ 0,15 seconde par an, suggérant que ses composantes se rapprochent et que le système évoluera vers une étoile binaire à contact[7].

Notes et références modifier

  1. a b c d e f et g (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c (en) N. N Samus' et al., « General catalogue of variable stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  3. a et b (en) V. N. Manimanis et P. G. Niarchos, « A Photometric Study of the Near-contact System RU Ursae Minoris », Astronomy and Astrophysics, vol. 369, no 3,‎ , p. 960–64 (DOI 10.1051/0004-6361:20010178, Bibcode 2001A&A...369..960M)
  4. a b c d e f et g (en) Jae Woo Lee et al., « A Long-term Photometric Study of the Near-contact Binary RU Ursae Minoris », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 120, no 869,‎ , p. 720 (DOI 10.1086/589976, Bibcode 2008PASP..120..720L)
  5. (en) V* RU UMi -- Eclipsing binary of beta Lyr type sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. (en) Christopher Watson, « RU Ursae Minoris », sur The International Variable Star Index, AAVSO, (consulté le )
  7. a et b (en) Li-Ying Zhu, Sheng-Bang Qian et Fu-Yuan Xiang, « The Near-Contact Binary RU Ursae Minoris », Publications of the Astronomical Society of Japan, vol. 58, no 2,‎ , p. 361–66 (DOI 10.1093/pasj/58.2.361, Bibcode 2006PASJ...58..361Z)

Lien externe modifier