Le Régent TS est un insecticide commercialisé par la société BASF pour le traitement des semences de maïs. La substance active de ce produit est le fipronil.

Très controversé en France, où il est accusé de provoquer des pertes très importantes dans les ruchers d'abeilles domestiques et où sa commercialisation a été suspendue depuis , le Régent TS est autorisé dans de nombreux pays dans le monde. Il a été autorisé aux États-Unis le par l’Agence de protection de l'environnement des États-Unis.

En France, par une décision en date du , publiée au Journal officiel du , il a été procédé :

  • au retrait des autorisations provisoires de vente pour tous les usages des produits Régent TS et Régent 5 GR,
  • à la suspension des autorisations de mise sur le marché pour tous leurs usages jusqu'à ce que la décision communautaire relative à l'inscription de la substance active fipronil intervienne des produits Schuss, Jumper, Metis, Texas et Zoom,
  • à l'attribution d'un délai d'écoulement jusqu'au à la distribution et à l'utilisation des stocks de semences traitées avec les produits Régent TS, Jumper, Métis, Texas, et Zoom.

Un arrêté du , publié au Journal officiel du complète ce dispositif en interdisant :

La substance active du Régent TS, le fipronil, a été inscrite par la directive 2007/52/CE du , en tant qu'insecticide destiné au traitement des semences, à l’annexe I de la directive 91/414/CEE des substances actives autorisées dans la composition des produits phytopharmaceutiques. La Commission Européenne demande dans cette directive aux États membres d'accorder une attention particulière notamment à la protection des abeilles, et à la réalisation d'études complémentaires sur l'évaluation du risque pour les abeilles, et en particulier le couvain d'abeilles.

Cependant le produit continue d'être exporté depuis les sites de production en France rapporte le journal en ligne Reporterre[1].

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

  1. Reporterre, « « On empoisonne le monde » : à Lyon, BASF produit un pesticide banni en France », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie (consulté le )