Référendum québécois sur la prohibition de l'alcool
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| Référendum québécois de 1919 | ||||||||||||||
| Type d’élection | Référendum sur la légalisation de la vente d'alcool | |||||||||||||
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| Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
| Votes exprimés | 226 545 | |||||||||||||
| Votes nuls | - | |||||||||||||
| Résultats | ||||||||||||||
| Oui | 78,62 % | |||||||||||||
| Non | 21,38 % | |||||||||||||
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Le Référendum québécois sur la prohibition de l'alcool, tenu le [1], porte sur la légalisation de la vente des bières, des cidres et des vins légers sur le territoire du Québec. Le oui l'emporte à 78,62 % des voix exprimées.
Question modifier
La question posée aux citoyens est : « Êtes-vous d'opinion que la vente des bières, cidres et vins légers, tels que définis par la loi, devrait être permise[2]? »
Résultats modifier
178 112 personnes (78,62 %) votent oui alors que 48 433 (21,38 %) votent non. L'option du oui l'emporte avec une majorité significative de 129 679 voix. L'analyse du vote par circonscription révèle que toutes ont voté oui sauf sept : Pontiac, Compton, Dorchester, Huntingdon, Brome, Stanstead et Richmond[2].
Les résultats du plébiscite ont pour conséquence que la loi de prohibition qui entre en vigueur le ne s'applique finalement qu'aux spiritueux. La victoire des prohibitionnistes « modérés » sur les « radicaux » n'a pas de répercussion immédiate sur le commerce légal de l'alcool car en 1919, 90 % des municipalités québécoises en interdisent la vente[3]. En effet, Trois-Rivières, Lévis, Lachine, Sainte-Agathe, Louiseville, Sainte-Rose et Terrebonne votaient son interdiction en 1915[4], tandis que la ville de Québec faisait de même le [5]. Il fallut rescinder tous ces règlements, municipalité par municipalité.
La prohibition est finalement abolie le lors de l'entrée en vigueur de la Loi sur les boissons alcooliques qui crée la Commission des liqueurs de Québec[6] (aujourd'hui la Société des alcools du Québec - SAQ).
Cependant, l'interdiction du cidre, que le lobby Molson a obtenu en 1786, n'est pas levée, puisque ça ne faisait pas partie de la vague récente de prohibition; le cidre est demeuré interdit jusqu'en 1970 (projet de loi de l'UN repris par le PLQ).
Notes modifier
- « Tenue d'un référendum sur la prohibition au Québec », sur usherbrooke.ca (consulté le ).
- Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec : 1896 à 1960, , 411 p. (ISBN 978-2-89448-084-7, lire en ligne). p. 136
- Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec : 1896 à 1960, , 411 p. (ISBN 978-2-89448-084-7, lire en ligne). p. 137
- « Tenue d'un vote sur la prohibition de l'alcool dans plusieurs villes québécoises », sur usherbrooke.ca (consulté le ).
- « Tenue d'un référendum sur la prohibition dans la ville de Québec », sur usherbrooke.ca (consulté le ).
- « ville.montreal.qc.ca/portal/pa… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
Bibliographie modifier
- Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec. Tome 4, Sillery, Septentrion, 1997 (ISBN 2894480849) (aperçu)
- Robert Prévost, Suzanne Gagné et Michel Phaneuf, L'Histoire de l'alcool au Québec, Montréal, Société des alcools du Québec, 1986, 239 p. (ISBN 2760402878)
