Quatrième circonscription de la Moselle

circonscription législative française
Quatrième circonscription de la Moselle
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de la circonscription.
Géographie
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Subdivisions
Cantons 10
Représentation
Député Fabien Di Filippo
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe parlementaire LR
Autres informations
Date de création

La 4e circonscription de Moselle, est la plus vaste du département.

Description modifier

Géographie et démographie modifier

De 1958 à 1986 modifier

Le département avait huit circonscriptions.

La quatrième circonscription de la Moselle était composée de :

Source : Journal Officiel du 14-15 Octobre 1958.

Depuis 1988 modifier

Elle reste marquée par sa division linguistique entre cantons historiquement francophones et dialectophones. Cette différence linguistique a souvent été considérée comme un facteur déterminant des attitudes électorales très clivées de la circonscription.

Quatre cantons sont majoritairement dialectophones (au moins jusqu'en 1962[1]) :

Six cantons, les moins peuplés, sont majoritairement francophones :

Lors du redécoupage des circonscriptions de 2010, le canton de Grostenquin est intégré à la quatrième circonscription.

Politique modifier

Circonscription la plus vaste et pourtant la moins peuplée de Moselle, cette circonscription reste assez largement rurale. L'antagonisme linguistique entre cantons dialectophones-germanophones et cantons francophones a longtemps représenté ici le facteur déterminant d'élections des députés. Lors des élections du Landtag d'Alsace-Lorraine de 1911 on retrouvait déjà cette séparation, les cantons francophones choisissant un élu du Bloc Lorrain (droite francophile), alors que les cantons germanophones se prononçaient pour le candidat du Zentrum (Centre Catholique). Les élections de 1919 à 1939 n'atténuèrent pas cette division. Au contraire, l'émergence d'un mouvement autonomiste catholique mosellan, fort à Fénétrange et Sarreguemines, opposé à la domination de la droite lorraine cliva un peu plus la circonscription. Enfin les élections de 1946 à 1958 ont perpétué le vote pour une droite modérée des cantons francophones - qui choisissaient alors la liste CNIP de Raymond Mondon - alors même que les cantons germanophones continuaient à se prononcer pour la démocratie-chrétienne, en votant pour la liste MRP de Robert Schuman.

Depuis 1958 les évolutions récentes ont certes atténué cette division, mais celle-ci reste tout de même encore très prégnante. Largement orientée à droite depuis 1958, les duels ont ainsi longtemps continué d'opposer la droite gaulliste, héritière des mouvements de la droite lorraine, à la démocratie-chrétienne. De 1958 à 1968 la circonscription connut de ce fait une certaine instabilité, alternant entre le MRP et l'UNR aux élections législatives. Les notables locaux restaient cependant pour une large part MRP ou CNIP. À la suite du score impressionnant réalisé par le général de Gaulle en 1965 (86 % au 2e tour son meilleur score national) l'élection d'un candidat MRP en 1967 apparut à beaucoup d'observateurs comme un paradoxe incompréhensible. Les gaullistes choisirent donc de parachuter une personnalité influente du gouvernement, le ministre de la défense puis premier ministre Pierre Messmer. Celui-ci domina la circonscription très largement de 1968 à 1988, se montrant capable de fédérer les cantons francophones et germanophones sur son nom, étant réélu au 1er tour à chaque élection de 1968 à 1988. Les candidats démocrates-chrétiens réalisaient alors de faibles scores, sans doute affaiblis sur leurs bases traditionnelles par le réflexe légitimiste d'une partie des électeurs de la circonscription.

Au regard des scores africains réalisés jusqu'alors par Pierre Messmer dans la circonscription, les élections de 1988 furent ressentis par la plupart des observateurs comme un « tremblement de terre » attirant même l'attention des médias nationaux sur la région de Sarrebourg. Pierre Messmer fut en effet battu d'une courte tête (50,4 %) par un candidat démocrate-chrétien, conseiller général de Sarrebourg, Aloyse Wahrhouver dissident du CDS, qui se déclarait proche de Michel Rocard et Pierre Méhaignerie. L'usure du pouvoir, ainsi qu'une mauvaise campagne locale explique l'échec de Messmer, qui avait par ailleurs fort à faire face à un candidat très implanté localement. À cette occasion le clivage linguistique réapparut à nouveau, les cantons germanophones choisissant largement Wahrhouver alors que les cantons francophones votaient à nouveau Messmer. Les élections de 1993, 1997 et 2002 renouvelèrent l'affrontement entre la droite gaulliste et le député sortant centriste, proche de la gauche. Cet affrontement se doubla d'une rivalité personnelle entre le maire de Sarrebourg, successeur et ex dauphin de Messmer, Alain Marty et le conseiller général de Sarrebourg et prétendant malheureux à la mairie, Aloyse Wahrhouver. Wahrhouver fut facilement réélu en triangulaire en 1993 et 1997, avec le soutien de la gauche au deuxième tour. À sa troisième tentative, en 2002, Alain Marty s'imposa assez nettement avec plus de 52 % contre lui.

La circonscription reste donc largement acquise à la droite et au centre-droit, ici très bien implantés dans l'ensemble des cantons. Les candidats officiels du PS n'ont jamais réalisé de scores importants et n'ont jamais été présents au deuxième tour, ils y ont soutenu Wahrhouver en 1993, 1997 et 2002. On peut difficilement classer l'électorat de ce dernier à gauche, si l'on compare par ailleurs les votes nationaux de la circonscription. Par ailleurs, la division linguistique impose toujours une division entre droite patriote et démocratie-chrétienne. À l'exception du canton de Sarrebourg l'ensemble des cantons dialectophones sont détenus par des démocrates-chrétiens; à l'opposé des proches du RPR détiennent les cantons francophones. On note par ailleurs une poussée assez généralisée du FN dans la circonscription, particulièrement dans le canton de Fénétrange. Jean-Marie Le Pen avait provoqué une très forte surprise en devançant Jacques Chirac à Sarrebourg en 1988. Il est arrivé en tête de la circonscription en 1995 et 2002.

Lors de la dernière élection présidentielle, la circonscription a choisi largement les candidatures de droite. En 1988, elle votait pour J. Chirac au second tour (53,4 %). En 1995, elle plaçait J.M Le Pen (26 %) en tête devant Édouard Balladur, soutenu par P. Messmer, (24,6 %), J. Chirac (18,5 %) et Lionel Jospin (14 %). Elle votait à plus de 60 % pour J. Chirac au second tour. En 2002, J.M Le Pen renouvelait sa performance de 1995 (26 %), devant J. Chirac (22,5 %) et L. Jospin (9,7 %).

Les échéances présidentielle et législative de 2007 ont sensiblement renforcé l'ancrage à droite de la circonscription, en accordant un fort score à Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle, puis en confirmant le député sortant UMP A. Marty dès le premier tour des élections législatives. Le premier tour de l’élection présidentielle illustrait cette nette domination de la droite et du centre-droit. N. Sarkozy arrivait en tête avec 33,8 % des voix, dépassant de plus de 10 points le score de J. Chirac en 2002, et réalisant une performance d'une grande homogénéité géographique. Ses résultats variaient en effet de 32,8 % à Lorquin à 35,2 % à Sarrebourg, tant les cantons dialectophones que les cantons francophones s'étaient nettement prononcés pour lui. François Bayrou se plaçait en seconde position avec 19,7 % des voix, progressant nettement par rapport à son résultat de 2002. Il confirmait la bonne implantation de la démocratie chrétienne dans l'arrondissement, ses scores allant de 17,3 % à Réchicourt-le-Château à 21,9 % à Phalsbourg, réalisant de meilleures performances dans les cantons dialectophones.

J-M Le Pen, qui était arrivé en tête en 1995 et 2002, perdait plus de 10 points par rapport au résultat Le Pen+Mégret de 2002, n'obtenant plus que 17,5 %. Ses résultats variaient fortement, allant de 13,3 % à Vic-sur-Seille à 20 % à Albestroff, et ne dessinant pas une géographie précise. Enfin, Ségolène Royal arrivait en quatrième position, avec 15,4 %, elle améliorait légèrement le résultat de L. Jospin en 1995. La candidate PS réalisait de meilleures performances dans les cantons francophones que dans la partie dialectophone, ses résultats variant de 12,9 % à Fénétrange à 18,8 % à Château-Salins. Le second tour devait amplifier l'avance de N. Sarkozy, lui permettant de réaliser ici son meilleur résultat mosellan, avec près de 65 % des voix. Il dépassait 60 % dans l'ensemble des cantons de la circonscription, réalisant cependant de meilleures performances dans les cantons dialectophones, où il dépassait facilement 65 %, que dans les cantons francophones, où il obtenait en moyenne 62-63 % des voix, bénéficiant d'un très bon report des voix UDF et FN. L'avance du candidat UMP était très nette dans l'ensemble de la circonscription, et les points d'implantation de S. Royal restait très limités, voire inexistants dans certaines parties de la circonscription. La candidate PS reculait sensiblement par rapport à L. Jospin en 1995.

Les élections législatives de juin devaient confirmer cette large avance de la droite dans la circonscription, en permettant à A. Marty d'être réélu au premier tour avec 56,7 % des voix, alors même que la plupart des observateurs s'accordaient pour envisager un second tour. Le maire de Sarrebourg dépassait la majorité absolue dans l'ensemble des cantons, réalisant des scores homogènes allant de 54,2 % à Château-Salins à 60 % à Vic-sur-Seille, son avance étant aussi nette dans les cantons dialectophones que dans les cantons francophones. Il bénéficiait sans doute du retrait d'A. Wahrhouver et d'une implantation locale plus forte qu'en 2002. De fait, il retrouvait un score proche de ceux réalisés par P. Messmer dans les années 1980. Face au député sortant, c'est la candidate PS, O. Trompette, qui arrivait deuxième, avec 12,8 % des voix, un score en progression. Les performances de la candidate PS variaient fortement, elle ne dépassait pas 10 % à Fénétrange et Phalsbourg, 11 % dans les autres cantons dialectophones. À l'inverse, ses performances étaient meilleures dans les cantons francophones, allant jusqu'à 17,5 % à Château-Salins. Le grand perdant de ces élections restait cependant le maire de Phalsbourg, D. Kocher (Modem), qui ne réalisait que 10,1 % des voix. Ses résultats variant très fortement, de 7,3 % à Dieuze à 16 % à Phalsbourg. Globalement, il ne dépassait 10 % dans les cantons francophones, mais arrivait deuxième dans la partie dialectophone.

Au sortir des consultations de l'année 2007, l'ancrage à droite de la circonscription apparaît renforcé, Nicolas Sarkozy ayant réalisé la meilleure performance d'un candidat de droite depuis Valéry Giscard d'Estaing en 1981. La géographie électorale apparaît cependant plus homogène, affirmant une nette domination de la droite dans l'ensemble des cantons. La partie dialectophone reste par ailleurs plus fortement ancrée à droite, cette domination dépassant 66 %, et nettement plus défavorable au PS, sa candidate n'arrivant que troisième aux législatives après la quatrième place obtenue par S. Royal le . Le retour à un haut niveau du centre-droit, à travers la deuxième place de F. Bayrou le , s'est surtout manifesté dans la partie dialectophone, retrouvant ici un électorat traditionnel, où il a dépassé 20 %. Cependant une large partie de l'électorat UDF n'a pas suivi ici la position de F. Bayrou, se reportant largement sur N. Sarkozy au second tour, s'inscrivant ainsi nettement au centre-droit, ce que devait confirmer la faible performance du candidat Modem aux législatives. L'extrême droite, qui avait ici représenté plus de 25 % des voix, a considérablement et homogènement chuté dans la circonscription, ne réalisant plus que 6 % des voix lors des législatives, une large partie de cet électorat s'étant porté vers A. Marty et l'abstention. Enfin, la gauche reste ici très faible, S. Royal n'ayant pas retrouvé le score de L. Jospin en 1995, elle ne dispose pas de véritables points d'appuis, elle n'a été majoritaire que dans quatre communes le . La performance de la candidate PS le a confirmé cette faiblesse, même si celle-ci a pu bénéficier une partie des anciens votes pour Aloyse Warhouver.

Historique des députations modifier

Députés de la circonscription élus à l'Assemblée nationale pour les législatures de la Ve République v · d · m )
Législature Début de mandat Fin de mandat Député Parti politique Observations

Ire Georges Thomas MRP Conseiller général de Phalsbourg, maire de Dannelbourg
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par Charles de Gaulle.
IIe Henri Karcher UDR
IIIe Georges Thomas CD-MRP Conseiller général de Phalsbourg, maire de Dannelbourg
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par Charles de Gaulle.
IVe Pierre Messmer UDR Ministre de la défense
Ve Pierre Messmer UDR Maire de Sarrebourg, Premier Ministre
VIe Pierre Messmer RPR Maire de Sarrebourg
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par François Mitterrand.
VIIe Pierre Messmer RPR Maire de Sarrebourg
VIIIe Pierre Messmer RPR Maire de Sarrebourg
Proportionnelle par département, pas de député par circonscription.
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par François Mitterrand.
IXe Aloyse Warhouver UDF-CDS Conseiller général de Sarrebourg
Xe Aloyse Warhouver DVG Maire de Xouaxange
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par Jacques Chirac.
XIe Aloyse Warhouver DVG Maire de Xouaxange
XIIe Alain Marty UMP Maire de Sarrebourg
XIIIe Alain Marty UMP Maire de Sarrebourg
XIVe Alain Marty UMP Maire de Sarrebourg
XVe Fabien Di Filippo LR

Historique des élections modifier

Élections de 1958 modifier

Résultats de l'élection législative du de la 4e circonscription de la Moselle v · d · m )
Candidat Parti Premier tour
Voix %
Robert Schuman  élu  MRP 22 138 67,76
Nicolas Schuller  SFIO 6 073 18,59
Georges Schmidt  PCF 4 461 13,65
Inscrits 47 261 100,00
Abstentions 11 924 25,23
Votants 35 337 74,77
Blancs et nuls 2 665 7,54
Exprimés 32 672 92,46

Le suppléant de Robert Schuman était Georges Ditsch, avocat, maire de Thionville, conseiller général du canton de Sierck-les-Bains.

Élections de 1962 modifier

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription de la Moselle v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Maurice Schnebelen  élu  RI 14 726 42,31 19 233 52
Georges Ditsch  MRP 13 661 39,25 13 397 36,22
René de Matteis  PCF 3 961 11,38 4 358 11,78
Nicolas Schuller  SFIO 2 458 7,06 Retrait
Inscrits 52 961 100,00 52 955 100,00
Abstentions 16 755 31,64 15 051 28,42
Votants 36 206 68,36 37 904 71,58
Blancs et nuls 1 400 3,87 916 2,42
Exprimés 34 806 96,13 36 988 97,58

Élections de 1967 modifier

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription de la Moselle v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Maurice Schnebelen  sortant   réélu  RI 17 058 37,1 20 503 47,03
Paul Dalmar  Divers droite (gaulliste) 9 018 19,61 Retrait
René de Matteis  PCF 8 175 17,78 12 102 27,76
Sylvie de Sélancy  CD (PDM) 7 789 16,94 10 988 25,21
Joseph Pellizzari  FGDS 3 936 8,56
Inscrits 57 532 100,00 57 520 100,00
Abstentions 10 126 17,6 12 505 21,74
Votants 47 406 82,4 45 015 78,26
Blancs et nuls 1 430 3,02 1 422 3,16
Exprimés 45 976 96,98 43 593 96,84

Le suppléant de Maurice Schnebelen était Jean Schmidt, maitre-imprimeur à Thionville, adjoint au maire de Basse-Yutz.

Élections de 1968 modifier

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription de la Moselle v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Maurice Schnebelen  sortant   réélu  RI (URP) 15 455 36,04 22 843 57,27
Paul Dalmar  Divers droite (gaulliste) 9 274 21,63 Retrait
René de Matteis  PCF 6 763 15,77 9 242 23,17
Sylvie de Sélancy  CD (PDM) 6 432 15 7 800 19,56
Marcel Grégoire  PSU 3 337 7,78
Lucien Klein  FGDS (SFIO) 1 622 3,78
Inscrits 57 933 100,00 57 932 100,00
Abstentions 14 052 24,26 16 989 29,33
Votants 43 881 75,74 40 943 70,67
Blancs et nuls 998 2,27 1 058 2,58
Exprimés 42 883 97,73 39 885 97,42

Le suppléant de Maurice Schnebelen était Jean Schmidt.

Élections de 1973 modifier

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription de la Moselle v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Maurice Schnebelen  sortant   réélu  RI (URP) 17 134 33,42 25 783 53,94
Sylvie de Sélancy  CD (MR) 12 710 24,79 201 0,42
René de Matteis  PCF 11 260 21,97 21 818 45,64
Jean-Claude Bouillé  PS (UGSD) 8 654 16,88 Retrait
Gérard Eppstein  LO 1 504 2,93
Inscrits 63 940 100,00 62 984 100,00
Abstentions 11 263 17,61 11 680 18,54
Votants 52 677 82,39 51 304 81,46
Blancs et nuls 1 415 2,69 3 502 6,83
Exprimés 51 262 97,31 47 802 93,17

Le suppléant de Maurice Schnebelen était Henri Ferretti, avocat, conseiller municipal de Thionville. Henri Ferretti remplaça Maurice Schnebelen, décédé, du 26 mars 1976 au 2 avril 1978.

Élections de 1978 modifier

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription de la Moselle v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Henri Ferretti  sortant   réélu  UDF (PR) 17 079 27,14 36 308 57,15
René de Matteis  PCF 14 429 22,93 27 219 42,85
Jean-Claude Bouillé  PS 13 207 20,98 Retrait
Thierry Burkard  RPR 9 855 15,66
Sylvie de Sélancy  diss. UDF 6 056 9,62
Dominique Abeille  LO 1 096 1,74
François Coubez  Divers droite 720 1,14
Marcel Grégoire  UOPDP 489 0,78
J. Pellizzari  MDSF 6 0,01
Inscrits 76 124 100,00 75 413 100,00
Abstentions 11 841 15,55 9 816 13,02
Votants 64 283 84,45 65 597 86,98
Blancs et nuls 1 346 2,09 2 070 3,16
Exprimés 62 937 97,91 63 527 96,84

Le suppléant d'Henri Ferretti était Jean-Pierre Heitz, maire d'Illange.

Élections de 1981 modifier

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription de la Moselle v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Henri Ferretti  sortant   UDF (PR) 22 594 43,03 25 626 44,71
Robert Malgras  élu  PS 20 255 38,57 31 692 55,29
René De Matteis  PCF 7 826 14,90 Retrait
François Coubez  Divers droite 1 248 2,38
Guy Perrier  Divers gauche 589 1,12
Inscrits 77 740 100,00 77 747 100,00
Abstentions 24 208 31,14 19 355 24,89
Votants 53 532 68,86 58 392 75,11
Blancs et nuls 1 020 1,91 1 074 1,84
Exprimés 52 512 98,09 57 318 98,16

Le suppléant de Robert Malgras était René Baryga, directeur d'école, conseiller général du canton de Cattenom, maire de Rodemack.

Élections de 1988 modifier

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription de la Moselle v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Pierre Messmer  sortant   RPR 19 842 43,52 23 405 49,31
Aloyse Warhouver  élu  diss. UDF 14 039 30,79 24 059 50,69
Bernard Babault  PS 7 053 15,47
Bernard Brion  FN 3 563 7,81
André Chmielewski  PCF 932 2,04
Marc Joliwald  POE 168 0,37
Inscrits 65 824 100,00 65 803 100,00
Abstentions 19 219 29,2 17 107 26
Votants 46 605 70,8 48 696 74
Blancs et nuls 1 008 2,16 1 232 2,53
Exprimés 45 597 97,84 47 464 97,47

La suppléante d'Aloyse Warhouver était Jacqueline Warhouver, son épouse.

Élections de 1993 modifier

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription de la Moselle v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Aloyse Warhouver  sortant   réélu  MDR 15 815 35,28 24 419 54,65
Alain Marty  RPR (UPF) 14 646 32,67 20 260 45,35
Bernard Brion  FN 5 905 13,17
Daniel Béguin  Les Verts () 2 335 5,21
Charles Trompette  PS 2 101 4,69
Philippe Kauffmann  Divers 1 844 4,11
Gilberte Guérin  LT-LNÉ 1 523 3,4
André Chmielewski  PCF 663 1,48
Inscrits 66 204 100,00 66 192 100,00
Abstentions 18 997 28,69 18 780 28,37
Votants 47 207 71,31 47 412 71,63
Blancs et nuls 2 375 5,03 2 733 5,76
Exprimés 44 832 94,97 44 679 94,24

La suppléante d'Aloyse Warhouver était Jacqueline Warhouver.

Élections de 1997 modifier

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription de la Moselle v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Aloyse Warhouver  sortant   réélu  Divers gauche 13 802 30,85 22 247 48,03
Alain Marty  RPR 11 511 25,73 15 247 32,92
Bernard Brion  FN 9 146 20,44 8 827 19,06
Charles Trompette  PS 4 361 9,75
Daniel Béguin  Les Verts 2 753 6,15
Danièle Hanryon  LO 1 437 3,21
Francisque Ravoire  LDI (MPF) 932 2,08
Céline Chamagne  PCF 800 1,79
Inscrits 65 837 100,00 65 835 100,00
Abstentions 18 831 28,6 17 337 26,33
Votants 47 006 71,4 48 498 73,67
Blancs et nuls 2 264 4,82 2 177 4,49
Exprimés 44 742 95,18 46 321 95,51

Élections de 2002 modifier

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription de la Moselle v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Alain Marty  élu  UMP 14 316 35,64 19 189 52,78
Aloyse Warhouver  sortant   PRG 11 700 29,13 17 170 47,22
Bernard Brion  FN 6 355 15,82
Jean-Luc Chaigneau  RPF 3 213 8
Marie-Thérèse Petitjean  Divers droite 957 2,38
Danièle Hanryon  LO 866 2,16
Christine Bréchemier  Pôle républicain 754 1,88
Pierre Mouchot  Divers écologiste 719 1,79
Yvette Siegel  408 1,02
Jacques Alliot  CPNT 330 0,82
Simone Pierre  MNR 314 0,78
Jean-Marie Caspard  MPF 231 0,58
Inscrits 67 943 100,00 67 935 100,00
Abstentions 26 575 39,11 29 514 43,44
Votants 41 368 60,89 38 421 56,56
Blancs et nuls 1 205 2,91 2 062 5,37
Exprimés 40 163 97,09 36 359 94,63

Élections de 2007 modifier

Résultats de l'élection législative du de la 4e circonscription de la Moselle v · d · m )
Candidat Parti Premier tour
Voix %
Alain Marty  sortant   réélu  UMP 22 144 56,67
Jean-Yves Shaff  PS 5 015 12,83
Dany Kocher  UDFMoDem 3 944 10,09
Nathalie Pigeot  FN 2 768 7,08
Daniel Béguin  Les Verts 1 746 4,47
Monique Marquet  MÉI 753 1,93
Catherine Stotzky  LCR 594 1,52
Estelle Gallot  PCF 461 1,18
Annie Rieupet  LO 446 1,14
Laurent Vaucher  MPF 406 1,04
Simone Pierre  MNR 248 0,63
Yves Baccichetti  Divers 230 0,59
Brigitte Zerres-Mijailovic  PRG 218 0,56
Laurent Simon  S&P 100 0,26
Inscrits 69 857 100,00
Abstentions 29 586 42,35
Votants 40 271 57,65
Blancs et nuls 1 198 2,97
Exprimés 39 073 97,03

Élections de 2012 modifier

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription de la Moselle v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Alain Marty  sortant   réélu  UMP 18 362 39,80 19 273 41,39
Jean-Yves Shaff  PS 13 471 29,20 15 940 34,23
Cassandre Fristot  FN 11 180 24,23 11 356 24,39
Estelle Gallot  FG (PCF) 1 454 3,15
Corinne Morgen  MÉI 697 1,51
Florence Thomas  AÉI 557 1,21
Annelyse Jacquel  LO 416 0,90
Inscrits 81 179 100,00 81 175 100,00
Abstentions 34 232 42,17 33 875 41,73
Votants 46 947 57,83 47 300 58,27
Blancs et nuls 810 1,73 731 1,55
Exprimés 46 137 98,27 46 569 98,45

Élections de 2017 modifier

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription de la Moselle
Premier tour

Second tour

Nombre % des inscrits Nombre % des inscrits
Inscrits 81 481 100,00 81 476 100,00
Abstentions 43 049 52,83 47 773 58,63
Votants 38 432 47,17 33 703 41,37
% des votants % des votants
Bulletins blancs 793 2,06 2 668 7,92
Bulletins nuls 239 0,62 844 2,50
Suffrages exprimés 37 400 97,31 30 191 89,58
Candidat
Étiquette politique (partis et alliances)
Voix % des exprimés Voix % des exprimés
Mathilde Huchot
La République en marche !
10 198 27,27 14 102 46,71
Fabien Di Filippo
Les Républicains (Union des démocrates et indépendants)
6 976 18,65 16 089 53,29
Amélie de La Rochère
Front national
6 853 18,32
Patrick Reichheld
Divers droite
3 544 9,48
Emmanuel Riehl
Sans étiquette
2 593 6,93
Catherine Grosse
La France insoumise
2 234 5,97
Rémy Hamant
Parti socialiste
1 229 3,29
Brigitte Albertus
Europe Écologie Les Verts
959 2,56
Didier Conte
Debout la France
742 1,98
Cédric Soualmia
Divers droite
691 1,85
Philippe Mouraux
57-Le Parti des Mosellans
417 1,11
Hélène Girardot
Parti communiste français
379 1,01
Simon Giessinger
Union populaire républicaine
263 0,70
Pierre Nordemann
Lutte ouvrière
220 0,59
Norbert Degrelle
Union des Patriotes
102 0,27
Lise Gerdil
Divers droite
0 0,00
Source : Ministère de l'Intérieur - Quatrième circonscription de la Moselle

Élections de 2022 modifier

Résultats des élections législatives des 12 et 19 juin 2022 de la 4e circonscription de la Moselle[2]
Candidat Parti et

coalition

Nuance Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Fabien Di Filippo LR (UDC) LR 17 014 45,98 22 655 69,30
Michel Rambour RN RN 7 853 21,22 10 038 30,70
Émilie Crenner MoDem (Ens) ENS 4 973 13,44
Hélène Girardot[3] PCF (NUPES) NUP 4 912 13,28
Chloé Konarski REC REC 1 158 3,13
Éric Vilain LP (UPF) DSV 568 1,54
Marc Baud-Berthier LO DXG 354 0,96
Antonin Van Der Straeten RS DSV 169 0,46
Votes valides 37 002 98,21 32 693 94,93
Votes blancs 537 1,43 1 407 4,09
Votes nuls 139 0,37 338 0,98
Total 37 687 100 34 438 100
Abstention 43 316 53,48 46 555 57,48
Inscrits / participation 80 994 46,52 80 993 42,52

Notes et références modifier

  1. S. Legrand - d'après les chiffres de l'INSEE
  2. Ministère de l'Intérieur, « Résultat 4e circonscription de la Moselle »
  3. « Les candidats NUPES », sur Site officiel NUPES, (consulté le ).