Quai du Moulin-de-Cage

quai de Gennevilliers, en France

Quai du Moulin-de-Cage
Image illustrative de l’article Quai du Moulin-de-Cage
Le moulin de la Cage à l'île de Saint-Ouen (Seine), en 1832.
Situation
Coordonnées 48° 55′ 19″ nord, 2° 19′ 35″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Gennevilliers
Villeneuve-la-Garenne
Début Pont de Saint-Ouen-les-Docks, avenue Louis-Roche, quai des Grésillons
Fin Autoroute A86, quai d'Asnières
Morphologie
Type Quai
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Quai du Moulin-de-Cage
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Quai du Moulin-de-Cage

Le quai du Moulin-de-Cage, à Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne, borde la Seine, et se situe face au quai de l'Aéroplane de L'Île-Saint-Denis.

Origine du nom modifier

 
Plaque du quai à Villeneuve-la-Garenne.

Il tire son nom du moulin de cage, attesté en 1518, cité par Émile Zola dans son roman Thérèse Raquin[1], et le porte depuis 1930 au moins[2]. Le toponyme « Cage » pourrait venir du vieux mot celte cai ou caie, qui signifiait digue[3].

Il est à noter que sur l'Île-Saint-Denis se trouvent, approximativement de l'autre côté de la Seine, le quai du Moulin, le quai du Moulin-prolongé et la place du Moulin-de-Cage.

Historique modifier

 
Le moulin de la Cage sur la carte de Cassini, au XVIIIe siècle.

Ce moulin destiné à la meunerie, construit sur pilotis au bord de l'île du Châtelier qui fait maintenant partie de l'Île Saint-Denis, barrait le petit bras de la Seine face à Gennevilliers. Il cessa d’être exploité en 1856.

Pendant la guerre franco-allemande de 1870[4], les Prussiens étant proche de la plaine de Gennevilliers, l'armée française afin de protéger Paris déboisa les deux îles, détruisit le pont de Saint-Ouen et incendia le moulin le [5],[6].

Le 7 août 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au 43, quai du Moulin-de-Cage[7].

En 1949, le quai reste fidèle à sa vocation céréalière avec l'installation d'une usine de pâtes alimentaires (semoulerie) dite usine des pâtes Bertrand, puis semoulerie de Bellevue Coop, actuellement filiale du groupe Panzani[8], et dont les bâtiments, situés à l'angle de l'avenue Louis-Roche sont inscrits à l'Inventaire général du patrimoine culturel[9],[10].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

 
Le quai à la limite entre Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne.

Notes et références modifier