Psychologie environnementale

étude des interrelations entre l'individu et son environnement physique et social, dans ses dimensions spatiales et temporelles

La psychologie environnementale, confondue parfois avec l’écopsychologie, est « l'étude des interrelations entre l'individu et son environnement physique et social, dans ses dimensions spatiales et temporelles »[1]. Elle s'intéresse aussi bien aux effets des conditions environnementales sur les comportements, cognitions et émotions de l’individu qu’à la manière dont celui-ci perçoit ou agit sur l'environnement.

La psychologie environnementale repose sur une meilleure compréhension et prise en compte des interrelations complexes qui se tissent entre l'individu et son environnement, qu'elles soient conscientes ou non. En tant qu’acteur, l’individu perçoit, ressent, se représente et se projette dans « son » environnement, de manière positive ou négative selon les cas. Cet environnement, avec ses particularités réelles ou fantasmées, la manière dont il est investi et façonné par l’individu participe de l’identité de l’individu et d'un groupe, et donne signification à leur comportement.

L’environnement n’est pas ici considéré comme un simple décor environnant l'individu ou le groupe, ni même uniquement comme source de services écologiques, mais pour ses aménités et aussi pour les peurs inconscientes qu'il peut susciter (peur du loup, peur du noir, peur du sauvage et de l'incontrôlé...). Il n’est pas uniquement composé d’éléments matériels : l’individu y est continuellement présent, que ce soit de manière effective ou virtuelle.

Historique modifier

Dans les années 1950, des interrogations émergent à propos du rôle de l'environnement dans les soins apportés aux malades mentaux. En France, aux États-Unis, ainsi qu'en Suède, de nombreux travaux sont ensuite réalisés sur ce thème. Parallèlement, les architectes ont manifesté un besoin de comprendre l'usager, afin de lui fournir un cadre de vie adapté à ses besoins selon son âge, son profil de personnalité et certaines spécificités (propres à l'autisme par exemple)[2].

La psychologie environnementale s'est pour partie formalisée dans les années 1970 (Ittelson, Proshansky, Rivlin, et Winkler, 1974[3]), et correspond à la prise de conscience, dans des domaines aussi divers que l'architecture, l’anthropologie, l’urbanisme ou la psychologie, de la nécessité de prendre en compte la dimension humaine dans l’aménagement de l’environnement. Puis la discipline s'est intéressée à différents thèmes : le stress urbain, les nuisances urbaines, les comportements pro-environnementaux...

La psychologie environnementale s'est créée à partir et autour d'une demande sociale basée sur deux axes principaux : les questions d'urbanisme et d'architecture d'une part, et les problématiques liées à l'écologie et à l'évolution des écosystèmes d'autre part.

Cadres environnementaux modifier

La psychologie environnementale « considère la relation à l’espace et au vivant qui nous entoure comme un système d’interdépendances complexes dans lequel le rôle et la valeur de ceux-ci sont notamment déterminés par la perception et l’évaluation subjective dont un lieu, un animal, une plante, un paysage... est l’objet » (Ittelson, 1978)[4]. C’est :

  • une psychologie de notre relation à l'altérité minérale et non vivante (avec l'eau, l'air, les roches) ou vivante (la faune et la flore, domestiquées ou non, la complexité des agrosystèmes et écosystèmes) ;
  • une psychologie de notre relation au mystère du vivant (la mer où l'on ne peut vivre, l'environnement nocturne que nos sens appréhendent mal...) ;
  • une psychologie de l'espace-temps, dans la mesure où elle analyse les perceptions, les attitudes et les comportements de l'individu en relation explicitent avec le contexte physique et social dans lequel il évolue dans le temps.

Il est ainsi possible de distinguer quatre niveaux de référence sociaux-spatiaux :

  1. le Micro-environnement, l’espace privatif (logement, poste de travail) concerne l’individu et la sphère familiale.
  2. le Méso-environnement, l’environnement de proximité partagé (espaces semi-publics, habitat collectif, quartier, lieu de travail, parcs, espaces verts) concerne les relations interindividuelles et les collectivités de proximité.
  3. le Macro-environnement, les environnements collectifs publics (villes, villages, campagne, paysage) concerne l’individu dans sa relation à la collectivité : communautés, habitants, agrégat d'individus.
  4. l’Environnement global, l'environnement dans sa totalité (l’environnement construit et l’environnement naturel, les ressources naturelles), concerne la population, société dans son ensemble.

Cette distinction permet de comprendre et d’analyser la relation individu-environnement en termes de rapport à l’environnement dans ses dimensions physiques et de préciser les rapports à autrui que chacun de ces différents niveaux impliquent. En effet, les problèmes mis en jeu diffèrent selon l’échelle spatiale et temporelle à laquelle l'individu se place, et en conséquence aussi, les modalités d’intervention et les filtres que la psyché (culture, expérience personnelle..) place entre soi, le groupe et la réalité environnementale.

Contexte des relations individu-environnement modifier

L'individu et le groupe modifient sans cesse leur environnement, et l'environnement et ses modifications rétroagissent sur le comportement et l'état d'esprit de l'individu. L'environnement procure l'eau, l'air et la nourriture qui nous sont vitales, mais aussi du sens et de l'identité, en situant l'individu socialement, économiquement et culturellement, il véhicule des significations. Nous façonnons, et de plus en plus, et de plus en plus vite, l'espace construit et notre environnement, et « cet espace construit nous signifie en retour qui nous sommes et ce que nous devons faire » (Getzel, 1975)[5]. Le contexte environnemental, objet de perceptions, d'attitudes, et de comportements déployés en son sein, nécessite la prise en compte de la dimension temporelle (Perla Serfaty, 2002 [6], Moser & Uzzell, 2002[7]).

La relation à un espace donné est, au-delà du présent, tributaire de son passé et du futur. Les lieux ont un passé qui contribue à son interprétation actuelle[8], et un futur qui est susceptible de nous guider dans nos actions à travers nos représentations anticipatoires. Les systèmes d'interactions/transactions entre l’individu et l'environnement intègrent aussi bien son expérience que ses projets, ses représentations et ses actions, et s'inscrivent donc dans la temporalité. La capacité de l’individu à se projeter dans le futur prend toute son importance au regard des analyses des conditions d'adoption de comportements écologiques[9]. Les références au temps sont présentes de manière récurrente en psychologie environnementale. Des auteurs comme Perla Serfaty (2003)[10] Altmann et Rogoff (1987)[11], Proshansky (1987)[12], Werner et al., (1992)[13] et Perla Serfaty,1994, 1985, 1984 [14] y font expressément référence.

Se référant aux dimensions sociales et culturelles, la psychologie environnementale considère que l’individu, dans sa relation avec les différents espaces, est conditionné par le contexte culturel et social dans lequel il évolue, son histoire et ses aspirations vis-à-vis de cet espace[15]. En d’autres termes, la relation de l’individu avec l’environnement ne peut se comprendre que s'il est tenu compte à la fois des contextes culturels et sociaux dans lesquels cette relation s’actualise, l’histoire aussi bien collective qu’individuelle qui conditionne les pratiques des lieux privés ou publics[16], les perceptions et comportements ainsi que les besoins et aspirations particulières. Cette interaction sera également tributaire de la projection de l’individu dans le futur, toujours en relation avec l’environnement avec lequel l’individu est en interaction.

 

Ainsi, quel que soit le niveau environnemental avec lequel le sujet interagit, l’ensemble de ces facteurs détermine la manière dont l’individu va percevoir et agir dans cet environnement.

De l’analyse à l’intervention modifier

Un objectif de la psychologie environnementale est d'identifier les processus qui régulent et médiatisent la relation de l’individu à l’environnement, en mettant en évidence les perceptions, attitudes, évaluations et représentations environnementales d’une part, les comportements et conduites environnementales qui les accompagnent d'autre part. De ce fait, elle s'intéresse aussi bien aux effets des conditions environnementales sur les comportements et conduites humaines qu’à la manière dont l'individu perçoit ou agit sur l'environnement. Bien que les analyses puissent prendre comme point de départ aussi bien l'individu que certains aspects physiques (bruit, pollution, aménagement) ou sociaux (densité, hétérogénéité de population) de l'environnement, elles débouchent souvent, au-delà de la mise évidence des incidences particulières de ces aspects, sur une explication interrelationnelle et systémique, dans la mesure où les facteurs physiques et sociaux sont inextricablement liés dans leurs effets sur la perception et le comportement de l'individu (Altman et Rogoff, 1987)[11]. L'environnement est vécu à travers l'action ; il a une valeur symbolique, esthétique et multimodale (tous les sens sont concernés simultanément). Les transactions continues de l'homme avec son environnement mettent en évidence le caractère actif de la personne, qui transforme son cadre de vie, l'approprie et entretient avec lui une relation dynamique[17].

Aux différents niveaux d'analyse, les espaces privés, les territoires partagés, la sphère publique et la relation à l’environnement global, l’intervention s’opère de manière complémentaire sur l’environnement physique, en contribuant à l’aménagement du cadre environnemental bâti ou naturel, et sur l’environnement social au moyen de l’ingénierie socio-environnementale (Moser et Weiss, 2003)[18]. Elle consiste essentiellement à :

  • mettre l’accent sur la dimension humaine dans les projets et réalisations concernant l’environnement, et
  • chercher à mieux comprendre les comportements et attitudes des personnes vis-à-vis de l’environnement.

Elle permet ainsi de proposer des plans d’action et des aménagements adéquats. Souvent, les espaces construits ne sont pas utilisés pour les fins initiales prévues lors de leur planification. Devant la nécessité d’une évaluation par les usagers pour les rendre plus efficaces, certains architectes et spécialistes de l'aménagement font appel à la psychologie environnementale qui met alors en œuvre les méthodes de la POE (Post-Occupancy Evaluation).

Domaine d'étude modifier

Son domaine d'étude s'étend sur les types de relations qui existent entre les individus et leur milieu de vie : soit l'homme dans le cadre bâti, soit l'étude des relations qu'entretient l'homme avec les milieux et les ressources naturelles. La difficulté à comprendre vraiment l'objet d'étude de ce spécialiste s'explique par la multitude des milieux de vie auquel sont confrontés les individus (l'environnement de travail, le domicile, le quartier, la ville, l'environnement social : lieux de rencontre et de loisirs, les lieux de contact avec la nature, les perceptions des ressources naturelles...) Le psychologue environnemental se spécialise dans un sous-domaine précis.

Utilité de la psychologie environnementale modifier

La majorité des études sont commandées par des collectivités territoriales, des mairies, ou des ministères, qui souhaitent avoir un avis, et être conseillé sur un aspect précis qui les questionnent. Par exemple, la Mairie de Paris a fait appel à un psychologue environnementaliste afin de comprendre pourquoi les antennes relais de téléphonie mobile font l'objet de rejets alors que quasiment tout le monde possède un téléphone portable.

Le psychologue environnementaliste a une approche spécifique centrée sur l'individu, afin de comprendre ses besoins, ses motivations, ses mécanismes de fonctionnement, dans le but d'améliorer la qualité de vie de l'individu.

Méthodologie modifier

Le psychologue environnementaliste utilise les entretiens, questionnaires, focus groupe, cartographies comportementales, trajets commentés. À la frontière entre toutes les sous-disciplines de la psychologie (psychologie sociale, psychologie différentielle, psychologie du développement...) et les autres disciplines qui étudient le rapport à l'espace (sociologie urbaine, urbanisme, geographie, etc.), la psychologie environnementale puise des méthodes, ou en crée certaines sous un angle pluridisciplinaire.

Comportement pro-environnemental modifier

L’un des phénomènes étudiés en psychologie environnementale est le comportement pro-environnemental. Il s’agit d’un comportement visant à réduire l’impact sur l’environnement ou à lui être bénéfique[19]. Il semble être effectué de manière consciente[20]. Ils sont habituellement regroupés dans les différentes sphères de la vie[21]. Or, plusieurs comportements avec un faible impact négatif ne sont pas nécessairement conscients et donc motivés pour d’autres raisons telles que la santé ou le confort[22].

Ils sont étudiés sous l’angle de différentes théories[23], dont la théorie du comportement planifié. Plusieurs autres concepts sont utiles à leur étude comme les attitudes et la motivation.

Notes modifier

  1. Moser, G., & Weiss, K. Espaces de vie: aspects de la relation homme-environnement, Armand Colin, Paris, 2003
  2. Irini Blais (designer), L'environnement intérieur et l'autisme : un Centre de jour pour adultes (Faculté de l’aménagement en vue de l'obtention du grade de Maîtrise ès sciences appliquées en aménagement option Design et complexité), (lire en ligne)
  3. Ittelson, W.H., Proshansky, H.M., Rivlin, L.G. et Winkel, G.H. (1974). An introduction to environmental psychology. New York: Holt, Rinehart and Winston.
  4. Ittelson, W.H. (1978). Environmental perception and urban experience. Environ. Behav. 10, p. 193–214.
  5. Getzels, J.W. (1975). Images of the Classroom and Visions of the Learner. in: T.G. David and B.D. Wright (Eds.) Learning Environments, Chicago: University of Chicago Press.
  6. Serfaty-Garzon, P. (2002). Chez soi. Les territories de l’intimité. Paris, Armand Colin
  7. Moser, G. & Uzzell, D. (2002). Environmental psychology. in: Millon, T., & Lerner, M.J. (Eds.), Comprehensive Handbook of Psychology, Volume 5: Personality and Social Psychology, New York: John Wiley & Sons.
  8. Korosec-Serfaty, P. Le public et ses domaines. Contribution de l’histoire des mentalités à l’étude de la sociabilité publique et privée. Espaces et Sociétés, no 62-63, 1991, p. 29-63.
  9. Pol, E.; Castrechini, A.; Di Masso, A. (2010). Développement durable: attitudes, compétences et cohesion sociale. In Karin Weiss et Fabien Girondela (eds) Psychologie et développement durable Éditions In Press (95-118)
  10. Serfaty-Garzon, P. (2002). Chez soi. Les territories de l’intimité. Paris, Armand Colin, p. 181-236
  11. a et b Altman, I. & Rogoff, B. (1987). World-views in psychology: trait, interactional, organismic and transactional perspectives, in: D. Stokols and I. Altman (Eds.) Handbook of Environmental Psychology. New York: Wiley, Vol. 1 pp. 7-40.
  12. Proshansky H.M. (1987). The field of environmental psychology: securing the future. In D. Stokols and I. Altman (Eds.) Handbook of Environmental Psychology. New-York: Wiley, Vol.2, p. 1467-1488.
  13. Werner, C.M., Altman, I. & Brown B.B. (1992). A transactional approach to interpersonal relations: physical environment, social context and temporal qualities. Journal of Social and Personal Relationships, 9, 297-323.
  14. Korosec-Serfaty, P. (1994) Dwelling, place making, and the experience of transition and relocation; Korosec-Serfaty, P. (1985) Experience and Use of the Dwelling, in I. Altman and C. Werner, Human Behavior and the Environment, Vol. 8 : Home Environments, New York, Plenum Press, p. 65-86; Korosec-Serfaty, P. (1984) The Home, from Attic to Cellar, Journal of Environmental Psychology, 4, p. 303-321
  15. Perla Korosec-Serfaty (1985). Experience and Use of the Dwelling. in Irwin Altman and Carol M. Werner, Home Environments Human Behavior and Environment. Advances in Theory and Research.Volume 8. New York, Plenum Press, p. 65-86
  16. Korosec-Serfaty, P. "La grand'place. Identité et pratiques quotidiennes d'un espace public urbain." Éditions du CNRS, Paris, 1985 et 1999.
  17. Serfaty-Garzon, P. (2002) L’Appropriation. In M. Segaud et al. Dictionnaire de l'habitat et du logement. Paris, Armand Colin. pp. 27-30
  18. Moser, G. & Weiss, K. (2003). Espaces de vie: Aspects de la relation homme-environnement. Paris : A. Colin, Collection « Regards », 402p.
  19. (en) Linda Steg et Charles Vlek, « Encouraging pro-environmental behaviour: An integrative review and research agenda », Journal of Environmental Psychology, vol. 29, no 3,‎ , p. 309–317 (DOI 10.1016/j.jenvp.2008.10.004, lire en ligne, consulté le )
  20. (en) Anja Kollmuss et Julian Agyeman, « Mind the Gap: Why do people act environmentally and what are the barriers to pro-environmental behavior? », Environmental Education Research, vol. 8, no 3,‎ , p. 239–260 (ISSN 1350-4622 et 1469-5871, DOI 10.1080/13504620220145401, lire en ligne, consulté le )
  21. (en) Paul C. Stern, « New Environmental Theories: Toward a Coherent Theory of Environmentally Significant Behavior », Journal of Social Issues, vol. 56, no 3,‎ , p. 407–424 (ISSN 0022-4537 et 1540-4560, DOI 10.1111/0022-4537.00175, lire en ligne, consulté le )
  22. (en) Jichao Geng, Ruyin Long, Hong Chen et Ting Yue, « Exploring Multiple Motivations on Urban Residents’ Travel Mode Choices: An Empirical Study from Jiangsu Province in China », Sustainability, vol. 9, no 1,‎ , p. 136 (ISSN 2071-1050, DOI 10.3390/su9010136, lire en ligne, consulté le )
  23. (en) Hong Tian et Xinyu Liu, « Pro-Environmental Behavior Research: Theoretical Progress and Future Directions », International Journal of Environmental Research and Public Health, vol. 19, no 11,‎ , p. 6721 (ISSN 1660-4601, DOI 10.3390/ijerph19116721, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Ouvrages modifier

  • Barker, R. G. (1968). Ecological psychology: Concepts and methods for studying the environment of human behavior. Stanford, CA: Stanford University Press.
  • Bonnes & Secchiaroli (1995). Environmental Psychology: A Psycho-social Introduction. SAGE.
  • Depeau S. & Ramadier T. (2011). Se déplacer pour se situer. Places en jeu, enjeux de classes. Presses Universitaires de Rennes
  • Fischer, G. N. (1992). Psychologie sociale de l'environnement, Privat, Toulouse.
  • Korosec-Serfaty, P. (1976) Appropriation de l'espace (direction). Actes de la 3e IAPS, Éditions CIACO, Université de Louvain-La-Neuve.
  • Lévy-Leboyer, C. (1980). Psychologie et environnement, PUF, Paris.
  • Marchand, D., Depeau, S., & Weiss, K. (2014). L'individu au risque de l’environnement : regards croisés de la psychologie environnementale. InPress, Paris.
  • Moles, A., & Rohmer, E. (1997). Psychologie de l'espace, Casterman, Paris.
  • Morval, J. (2007) La psychologie environnementale. Montréal, Presses de l’Université de Montréal.
  • Moser, G. & Weiss, K. (2003). Espaces de vie: Aspects de la relation homme-environnement. Paris : A. Colin.
  • Moser, G. (2009) Psychologie environnementale : La relation homme-environnement. Bruxelles : de Boeck.
  • Pol, E. (1993). Environmental Psychology in Europe. From Architectural Psychology to Green Environmental Psychology. London (UK). Ashgate.
  • Proshansky, H.M., Ittelson, R.W.  & Rivlin, L. (1970). Environmental psychology: Man and his physical setting. New-York: Holt, Rinehart & Winston.
  • Rapoport, A. (2003). Culture, architecture et design Paris, InFolio.
  • Serfaty-Garzon, P. (2003). Chez soi. Les territoires de l'intimité, Armand Colin, Paris.
  • Serfaty-Garzon, P. (2006). Enfin chez soi ? Récits féminins de vie et de migration, Bayard Service Édition et Bayard Canada, Paris et Montréal.
  • Serfaty-Garzon, P. (2006). Un chez-soi chez les autres (direction), Bayard Canada, Montréal.
  • Weiss, K. et Girandola, F., Psychologie et développement durable, Paris, InPress, .
  • Weiss, K. & Marchand, D. (2006). Psychologie sociale de l'environnement, Presses universitaires de Rennes.
  • Weiss K & Rateau P. (2018). Psychologie sociale et environnementale. 12 fiches pour comprendre. InPress, Paris.

Articles et autres contributions modifier

  • Bechtel, R. B. (2010). Environmental Psychology, The Corsini Encyclopedia of Psychology, Wiley Online Library.
  • Depeau, S (2006). De la représentation sociale à la cognition spatiale et environnementale: La notion de « représentation » en psychologie sociale et environnementale. ⟨halshs-00259210⟩
  • Pol, E. (2006). Blueprints for a History of Environmental Psychology (I): From First Birth to American Transition. Medio Ambiente y Comportamiento Humano Medio Ambiente y Comportamiento Humano 7 (2) 95-113.
  • Pol, E. (2006). Mixité, Homogéneité et ghettoïsation dans la construction d'un chez-soi ailleurs. Observations sur l'expérience des migrations sur de courtes et de grandes distances. Dans Perla Serfaty-Garzon (Direction) Un Chez-soi chez les autres. Montreal, Bayard Canada, (199-269)
  • Pol, E. (2007) Blueprints for a History of Environmental Psychology (II): From Architectural Psychology to the challenge of sustainability. Medio Ambiente y Comportamiento Humano Medio Ambiente y Comportamiento Humano 8 (1) 1-28 (ISSN 1576-6462)
  • Ramadier, T. & Moser, G. (1998). Social Legibility, The Cognitive Map and Urban Behaviour. Journal of Environmental Psychology, 18 (3).
  • Rateau P. & Weiss K. (2011) Psychologie sociale appliquée à l’environnement. Pratiques Psychologiques,Elsevier Masson,17 (3), pp.213 - 218.

Articles connexes modifier