Prunay-en-Yvelines
Prunay-en-Yvelines | |
![]() Mairie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Rambouillet |
Canton | Rambouillet |
Intercommunalité | Rambouillet Territoires |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Malardeau 2001-2020 |
Code postal | 78660 |
Code commune | 78506 |
Démographie | |
Gentilé | Prunaysiens |
Population municipale |
853 hab. (2016 ![]() |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 31′ 44″ nord, 1° 47′ 46″ est |
Altitude | Min. 127 m Max. 164 m |
Superficie | 26,95 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Prunay-en-Yvelines.fr |
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Prunay-en-Yvelines est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
GéographieModifier
SituationModifier
La commune de Prunay-en-Yvelines se situe à environ 15 km au sud de Rambouillet et à 49 km au sud-ouest de Versailles.
Avec près de 27 km2, elle est la cinquième commune du département en termes de superficie.
L'habitat est réparti d'une part dans le centre village, et d'autre part dans les différents hameaux. L'espace construit comprend quasi exclusivement des habitations individuelles.
La commune est à la fois proche de la région naturelle de la Beauce et de celle des Yvelines.
HydrographieModifier
Le ru de Perray affluent rive droite de la Voise traverse le territoire communal. Il est appelé la Rémarde en entrant dans la région Centre-Val de Loire.
Hameaux de la communeModifier
- L'Abbé, au nord-est, en limite communale avec Sonchamp et Ablis,
- Craches au nord
- Marchais-Parfond au nord-ouest,
- Gourville au sud,
- la Chapelle au sud,
- Villiers Landoue au sud.
Communes voisinesModifier
Les communes limitrophes sont Orcemont au nord, Sonchamp au nord-nord-est, Ablis à l'est, Orsonville au sud-sud-est, Auneau (Eure-et-Loir) au sud-sud-ouest, Bleury-Saint-Symphorien (Eure-et-Loir) à l'ouest et Orphin au nord-ouest.
Transports et voies de communicationsModifier
Réseau routierModifier
La communication routière est assurée principalement par la RN 10 qui devient route départementale 910 lorsqu'elle retraverse la commune depuis Ablis en direction de Chartres. . Son territoire est également traversé par l'autoroute A 11 (l'Océane) dont l'échangeur le plus proche se situe dans la commune voisine d'Ablis. Plusieurs routes départementales (D 101, D 168, D 177) assurent les communications avec les communes voisines.
Desserte ferroviaireModifier
Les gares SNCF les plus proches de la commune sont :
- Auneau à 7 km, sur la ligne Brétigny - Tours, desservie par le TER Centre-Val de Loire;
- Rambouillet à 15 km, sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest, terminus de trains de la ligne N du Transilien et desservie par des trains des réseaux TER Centre-Val de Loire et TER Pays de la Loire;
- Dourdan à 17 km, sur la ligne Brétigny - Tours, desservie par la ligne C du RER d'Île-de-France et par le TER Centre-Val de Loire.
La ligne Paris - Chartres par Gallardon traversait son territoire communal mais le village ne disposait pas de gare.
BusModifier
La commune est desservie par les lignes 05 et 25 de l'établissement Transdev de Rambouillet.
ToponymieModifier
Le nom de la localité est attesté sous les formes Prunetum en 1162, Prunay-sous-Ablis[1].
Du latin prunus : lieu planté de pruniers[1].
HistoireModifier
HéraldiqueModifier
HistoriqueModifier
Le nom de Prunay, sous la forme de Prunetum apparaît en 1162, mais le village existait déjà, puisqu'une église à une seule nef était présente.
Les terres de Gourville, Gohervilla, auraient été données aux moines de Saint-Père-en-Vallée par la comtesse Chartraine Letgarde. Le prieuré de Villiers Landoue et de La Chapelle avait la même appartenance et dédié à saint Laurent. La tour du bas Prunay fait partie d'un système de défense édifié vers 1060 et marque la limite entre les terres de Gourville, dépendant des moines de Chartres et celles de Prunay, vassales des seigneurs de Montfort. La dénomination de « tour sarrazine » n'est justifiée que par sa forme carrée à la base.
En 1554 les querelles religieuses deviennent aiguës, c'est le moment où François de Brilhac, commanditaire des moines de Saint-Père-en-Vallée, fait édifier la « Maison Forte » de Gourville. Il n'en subsiste actuellement que la partie centrale. La même année, les habitants de Prunay dotent leur église d'une belle cloche sur laquelle on peut lire « Je fus fondue par les habitants de la paroisse de Prunay et fus nommée Pierre ». L'église de Craches placée est constituée d'une nef et d'un chœur datant du XIIIe siècle et d'un collatéral de la fin du XVe.
En 1834 est construit le lavoir du bas Prunay, les laveuses de Craches et Ablis auront accès moyennant une redevance qui ne sera abolie qu'en 1900. La période 1860 - 1870 est marquée par de grands travaux. Des ponts, remplaçant les passages à gué, sont construits au bas Prunay, à Gourville et sur la route d'Ablis. Le déplacement du cimetière, de l'entour de l'église à l'emplacement actuel, a pris trente ans. Il ne fut supprimé qu'en 1876 et transformé en place publique avec construction d'un perron pour accéder à l'église. La guerre de 1870 contre les Prussiens est marquée par des évènements dramatiques, des habitants de Prunay sont massacrés.
Les décennies suivantes sont marquées par quelques changements qui donnent au centre du village son aspect actuel. Vers 1906, la voie ferrée Paris-Chartres par Gallardon est construite, puis démantelée en 1944. Il n'en reste, comme vestiges, que le viaduc de Gourville. Après la libération de 1945, la vie va changer. La mécanisation de l'agriculture bouleverse la population et les activités de la région. Les formes modernes de déplacements, de travail, de commerce, d'urbanisation ont conduit au Prunay d'aujourd'hui.
En mars 1979, Prunay-sous-Ablis fusionne avec la commune de Craches pour devenir Prunay-en-Yvelines.
Politique et administrationModifier
Date d'élection | Identité | Parti |
---|---|---|
Les données antérieures à 2001 ne sont pas encore connues. | ||
mars 2001 | Jean-Pierre Malardeau |
DémographieModifier
Évolution démographiqueModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[3].
En 2016, la commune comptait 853 habitants[Note 1], en augmentation de 4,53 % par rapport à 2011 (Yvelines : +1,29 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âgesModifier
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,5 % contre 48,4 % au niveau national et 48,8 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 51,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,3 %, 15 à 29 ans = 16,9 %, 30 à 44 ans = 20 %, 45 à 59 ans = 27,4 %, plus de 60 ans = 16,2 %) ;
- 48,5 % de femmes (0 à 14 ans = 19 %, 15 à 29 ans = 14,7 %, 30 à 44 ans = 22 %, 45 à 59 ans = 25,8 %, plus de 60 ans = 18,4 %).
ÉconomieModifier
Commune exclusivement résidentielle.
Riche en terres agricoles, l'économie est quasi exclusivement liée à l'agriculture et à l'exploitation d'un massif forestier important.
Un centre de télécommunications internationales est installé dans la commune.
EnseignementModifier
L'école primaire accueille les élèves de la commune et ceux d'Orsonville et de Paray-Douaville.
Pour l'enseignement secondaire, les élèves sont scolarisés au collège Georges-Brassens de Saint-Arnoult-en-Yvelines et ensuite, soit au lycée Louis-Bascan de Rambouillet, soit au lycée Nikola-Tesla de Dourdan.
Pour les études supérieures, la commune dispose de l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines mais aussi aux différentes universités parisiennes.
Lieux et monumentsModifier
- Église Saint-Pierre-Saint-Paul.
- église Notre-Dame-de-la-Crèche-et-Saint-Gorgon de Craches (d) - voir images sur Commons
- Viaduc de Gourville : vestige de l'ancienne ligne de chemin de fer de Paris à Chartres par Gallardon. Celle-ci fonctionna de 1931 à 1939.
- Maison forte de Gourville
- Tour sarrasine.
JumelagesModifier
Personnalités liées à la communeModifier
- Corinne Gorse, animatrice de radio, connue sous le pseudonyme de « Kriss », dont les obsèques ont eu lieu le mercredi 25 novembre 2009, est inhumée dans le cimetière communal.
- Georges Gorse (1915-2002), son père, ancien ministre, est également inhumé dans ce cimetière.
- Haroun Tazieff (1914-1998), célèbre volcanologue, était propriétaire de la maison forte de Gourville[réf. nécessaire].
- André Gautier (1904-1971), Violoncelliste, 1° prix au conservatoire national de Paris en 1925, il fut un des piliers de l'orchestre national de France.
Voir aussiModifier
BibliographieModifier
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- Marianne Mulon –Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN 2862532207)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Évolution et structure de la population à Prunay-en-Yvelines en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 24 avril 2011)
- « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le 24 avril 2011)
- Voir Kreuth sur la Wikipédia germanophone.