Projet:Voyage Responsable

Comment voyager en ayant un rapport respectueux envers les populations locales et en protégeant l'environnement. Le tourisme responsable, veut permettre la rencontre, l'écoute et le partage avec les habitants et l'économie de la planète.

Voyage Responsable, journée d'étude et de production
Type présentation, échanges, contribution
Création Voyage responsable et modification des articles en lien
Édition Wikipédia, Wikidata, Wikivoyage
Pays Drapeau de la France France
Localisation Didac'ressources
Coordonnées 43° 21′ 58″ nord, 5° 18′ 14″ est
Date 20 novembre 2019
Revendications La valorisation des quartiers par les habitants eux-mêmes

Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Voyage Responsable, journée d'étude et de production

Le 20 novembre, nous avons organisé à Marseille une rencontre sur la thématique du Voyage responsable dans le cadre du mois de l'économie sociale et solidaire.

  • Dates : du 20 au 21 novembre 2019
  • Horaire: 10 h -17 h et lendemain matin
  • Lieu: Didac'Ressources 38 bis vallon de Riaux 13016 Marseille.
  • REsultats de la rencontre : voir le tableau de bord
  • Repas responsable: sur place
  • Langues: Principalement en français
  • Public: personnes intéressées par le projet... et/ou ayant des éléments à apporter sur le sujet, mais merci de prévenir, car on n'a pas trop de place





Participant-e-s modifier

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Participant.e.s à la rencontre et aux échanges sans contribution

  • JMS
  • FB
  • CO
 

Retour sur la rencontre du 20 novembre 2019 et apports dans les échanges du matin pour cadrer la problématique modifier

Introduction : présentations mutuelles, présentation du projet, principes fondateurs de Wikipédia, pourquoi contribuer. Nous étions une petite équipe de 6 personnes spécialisées sur ces questions avec l'envie de faire progresser la question de responsabilité dans la manière de voyager.

Quelques exemples de voyages responsables et réflexions lors de l'atelier modifier

Pour l'association Rio[1], le travail, qui s'appuie sur l'urbanisme vernaculaire, la manière de faire des ballades dans les quartiers, Par exemple, la promenade qui permet de faire le parcours Guédiguian aux Riaux à Marseille, "comment rentrer chez les gens", sans faire en sorte de les mettre en classe. On avait, avec S, des enregistrements sur des MP3 de la parole des gens qui parlent de l'endroit où ils se trouvent. Ces questions sont très importantes car les personnes n'aiment pas qu'on les regarde, il importe de mettre en place des mini-groupes, de la part de la personne qui emmène les touristes chez les "autochtones". Au Panier, (à Marseille), par exemple, les personnes invitent les touristes à venir manger, aux Riaux, l'espace est plus petit, il y a côté plus invasif, un ressenti sur ce qu'il se passe quand on n'est pas de là et que l'on vient visiter, les promenades organisées peuvent transformer la population qui peut se refermer sur elle même.

l'exemple de l'Hôtel du Nord[2], propose l'accueil touristique chez les habitants, il faut que les accueillants aient les moyens de parler du quartier, généralement cela impose d'avoir des ressources tant intellectuelles qu'économiques. Ce tourisme s'adresse au même type de public en mal d'exotisme, très intéressés en plus de l’hôtel par les visites. Ce qui s'est passé, c'est qu’hôtel du nord a commencé par des promenades et c'est de là que d'un circuit bénévole, le circuit a englobé le logement

Au tout départ, l'idée avait germé de permettre aux habitants les plus pauvres de louer un appartement pour accueillir des tourismes, il y avait, toutefois, une contradiction idéologique, au départ, c'était, d'aller voir dans les cités comment ça se passe. Par ailleurs la sous location est illégale. La maire de secteur S G l'avait mené au sénat, pour que la coopérative devienne vacataire de service, ou que les familles deviennent auto-entreprise.

Cette structure aujourd'hui, travaille à une nouvelle plateforme collaborative de voyages responsables : Les oiseaux de passage[3], les personnes (ou les groupes) elles mêmes peuvent fabriquer leur propre voyage en termes d'hébergement, d'activités et de visites parmi les offres proposées par une communauté de passeurs.

La question émergente des discussions est qu'il est fondamental de ne pas exclure les communautés les unes des autres, être attentif à ce que ça implique, tout devient payant, les photos dans certains pays. Le tourisme ne repose pas que sur l'aspect touristique, ainsi, l'agritourisme, par exemple, est lié au tourisme, de fait si le tourisme s'effondre, il y a toujours l'agriculture, mais quand on ne repose que sur le tourisme, une catastrophe par exemple induit la catastrophe économique. Les promenades réalisées par Jean Marie Sanchez impliquent au fur et à mesure de rencontrer des personnes ressources (par exemple, la personne qui fait du miel)

Le concept était de faire en sorte que le Musée soit la ville, on était autour de la question patrimoniale, par exemple, l'origine du bureau des guides c'est l'idée de la balade, où on passe de sites industriels, (GR), faire une carte postale à tous les niveaux, des rencontres formalisées, qui finalement peuvent rompre le propos, la question posée par le public est toujours la même, il n'y a pas un propos d'une personne mais une succession de propos (exemple, l'artiste qui montre ses peintures, le marchand de miel, ses balades...), c'est un moyen de vivre une expérience touristique.

Selon Babel Voyage, dès qu'on entre dans un service, on sort de l’authenticité. Par exemple, pour migrant-tour, avec des passeurs de culture à Cergy Pontoise, ville créée pour désengorger Paris, ça s'est créé avec l'immigration avec la question urbanistique et architecturale (HLM et propriété, œuvres d'art....) ce qui a été engagé entre ville et la campagne prend sa basse qui s'inscrit dans la ville et s'élargit sur une campagne environnante. Les habitants se réapproprient cette identité, que ce soit pour le sport, des clips, des balades du dimanche.

Responsabilité : modifier

Comment créer ces balades migrant tour sans que ça deviennent un zoo humain, il y a eu un travail étudiants, passeurs de cultures, à la recherche de personnes ressources qui tout au long de la balade peuvent parler de leur quartier, il y a le lien avec la migration, ce sont les habitants eux mêmes qui font le parcours dans le choix des territoire et des thématiques possibles, la difficulté dans le projet, c'est d'avoir une approche sensible du territoire, prendre l'axe de la migration (les nouveaux, les anciens)[4]

Se pose la question de l'identité de l'habitant, exemple, ce que nous faisons, certains habitants ont envie de montrer, mais la grande majorité des habitant peut avoir envie de garder sa tranquillité.

Question du "produit", ils ne sont pas tous de la même origine, ce qui est intéressant c'est de créer un groupe (côté touriste, côté habitant), le touriste porte le regard, par exemple : trois Marseillais, deux Grenoblois... comment les gens s'organisent pour partager leur regard à travers qui ils sont. Qu'est-ce qui fait groupe, faire réfléchir le tourisme sur ce qui fait groupe avec qui on est.

Quelles retombées économiques et retombées sociales : par exemple, augmentation des prix des maisons liées au tourisme, valorisation de maisons liées au fait d'accueillir des touristes (qui viennent : dessinateurs hébergés par les habitants), les hébergeurs, maintenant proposent souvent des locations de l'année. Par ailleurs, si des gens sont cachés, les habitants peuvent ne pas avoir envie qu'on vienne les voir, les contrôler... Si les gens rentrent trop facilement, le système de protection.

A propos de la mise en scène du voyage modifier

Certains touristes se permettent de passer des portes, il y des comportements non adaptés, il y a de l'intimité dans celui qui regarde autant que dans celui qui est regardé. Il y a quelque temps, il y a eu une attaque du petit train touristique, avec de la farine et des œufs au Panier, il y a à la fois une attaque mais aussi des invitations à manger. On peut être choqué par la mise en scène des rencontres, si elle n'est pas en scène la rencontre, elle est biaisée, sinon, elle peut être violente.

Faut-il résister à la mise en scène, lorsque les autochtones, mettent à distance leur vie, quelle intimité on veut partager. La mise à distance est un travail à faire : quelle mise en scène de mes propres codes en tant que recevant

La question de la scénographie est liée aussi à la dimension, à la masse. Si on élargit le tourisme responsable, on peut élargir aussi trop ce tourisme, exemple, dans les cités, il y a un risque les habitants n'ont pas tous envie de donner à voir, il y a bien un aspect social environnemental et économique, ce sont les trois piliers du tourisme responsable. Certains voyages accentuent un point ou l'autre, ce sont des spécificités de chacun.

Fixer les limites de l’irresponsabilité. modifier

Différents acteurs comme l'ATES et l'Association des Voyageurs et Voyagistes Éco-responsables (V.V.E), proposent des chartes.

La charte des Voyageurs éco-responsables fixe les limites de l'irresponsabilité en 80 points[5].

L'association ATR se trouve à l’opposé de ces démarches en voulant impliquer de gros acteurs touristiques. Leur argument est d'affirmer que les grosses entreprises doivent prendre leurs responsabilités. Cependant, cette démarche relève plutôt du greenwashing.

Le Musée Nomade du quotidien : à l'origine, c'est, qu'est-ce qui fait musée en chacun d'entre nous, avec dans l'idée aussi de faire un musée collectif, le container étant un objet transportable, que l'on peut retrouver des deux côtés du port. Il y avait quelques éléments de convivialité, apéros, grillades.... pour inciter les personnes à apporter ce qu'elles souhaitaient, il y avait un plasticien, un sociologue et un artiste, comédien à l'origine du projet. La trace se faisait au fur et à mesure sur quelque chose éphémère, cartes postales photos de familles, élastiques de l'usine de plastique qui étaient là à côté, ça retrace une vie en fonction de l'endroit où on se situe pour entendre un écho. Par exemple, Estaque plage : sardine, Saint Henri : tuilerie...

Ceci permet de qualifier du point de vue humain, géographique, historique, un lieu, la difficulté était de classer les éléments, dans la discussion avec les gens : où voulez vous qu'on le place. Tout était scanné sur place, les gens ne laissaient rien, la convivialité, les gens se reconnaissaient sur les photos de classe, les clubs de foots. Il y a eu également des diffusions de choses, des films apportés.

Quand on classe les éléments, on donne forcément une lecture personnelle des choses, ce n'est pas neutre. Ali, le sociologue[6] a écrit aussi des livres à partir de ça, JM a fait des lectures, Jean François aussi. La restitution était permanente[7], le container était vide au bout de trois jours, et repartait. Il y avait de la confiance ici, transposé à Mulhouse, ça n'a pas marché. Il y a eu ici des lectures, des expos qui n'étaient pas formalisées comme des restitutions, car il ne fallait pas fixer quelque chose qui ne doit pas être intégré. C'est mouvant. Beaucoup d'autres choses se sont fait, il y a des traces sonores[8].

Il y a aussi trois jours au centre social, en 2019, c'est aussi une forme de restitution de ce qui a été fait. Ce choix du lieu est né de la volonté de s'affranchir de toute récupération politique.

Cette expérience a permis de comprendre comment la ville de Marseille fonctionne dans les différents territoires, il y a des micros territoires qui se posent. Par exemple, au cœur de la cité Consolat, aux Castor, les personnes se remettent à parler entre eux de l'histoire.

Le Syndicat des initiatives est venu suite à cela, à partir de plusieurs structures du quartier : CIQ, Machine Pneumatique, MMA Riaux, Centre social. Il n'y avait rien. Le constat était de se dire que la porte d'entrée c'est l'Estaque; comment les locaux, se mettent à recevoir les touristes, à revers ou ils les accueillent, on a créé un lieu d'accueil . On s'est déplacé dans l'ancien local de l'office du tourisme. Celui ci n'avait pas pu continuer faute de moyens, et la personne n'était pas du lieu, il y a eu beaucoup de mépris vis à vis d'elle, par exemple, sur le plan c'était décalé sur un plan de Château Gombert. La plupart des touristes (masse) ne passent pas par Marseille, il y a la Camargue, pour les croisiéristes, il n'y a pas d'accueil/transports 35 T a été mis en place, il n'y en a pas suffisamment, il n'y a qu'un dépot aux Terrasses du ports, au vieux port (ciblé touristes) mais rien. Ce mépris d'un endroit, l'office de tourisme avait récupéré le chemin des peintres, qu'ils remplissent à peine. IL y avait l'art de vivre à l'Estaque, mais avec de fausses informations. La propositions était en dehors, Jean Marie a pu entrer à l'office de tourisme pour proposer des ballades plus intelligentes. Désormais il existe des promenades.

Véritable difficulté à proposer quelque chose. Car l'office de tourisme attend un "produit, à l'ancienne", on est confronté à de l’incompétence/commercialisation et vente. La difficulté est de faire apparaître quelque chose de viable économiquement et éthiquement intéressant. JMS : il faut prendre des risques.

" il y a aussi des touristes intentionnés mais qui ont peur des quartiers nord de Marseille

Il y a une grosse diversité des touristes qui viennent aux balades, il y a des groupes, des anniversaires. Il est difficile d'atteindre les gens pour entrer dans les catalogues de tourisme. Les gens qui viennent à l'Estaque viennent faire le chemin des peintres, un plan a été fabrique, Syndicat des initiatives, il y a un accueil, samedi et dimanche, habitants bénévoles, chacun accueille à sa manière/documents qui permettent une rencontre avec l'endroit, peu de coûts. il y a peu de subventions, local, ensuite, c'est de la mise en relation, le public vient pour une heure ou deux.

importance des subventions pour soutenir l'action, même s'il y a vocation à service public.

Syndicat des initiatives : il s'agit des initiatives de chacun, valorisation territoriale. Il serait intéressant de croiser les différentes initiatives/par exemple valorisation des quartiers par les habitants eux-mêmes à travers l'écriture de la page WP. Syndicat des initiatives de l'Estaque et bassin de Séon, il y a des difficultés à faire se croiser les informations, le bénévolat s'épuise. Il faudrait pouvoir payer les gens, on entre dans une dynamique associatives. FAce au déficit de fonctionnement de l'office de tourisme il y a Marseille autrement qui sont des habitants locaux qui sont une association et proposent leurs propres activités. Il y des propositions des MMA, Ancrages, qui fait des balades liées aux migrants. La Navette maritime et les transformations des voies d'accès, change le questionnement/tourisme. Dans le contexte marseillais il faut réaffirmer l'importance de l'environnement, l'exemple, des enormes bateaux de croisière, la question d'être un voyageur responsable plutôt qu'un touriste.

Méfiance des habitants et des communautés locales vis à vis des actions "solidaires" : Par exemple, le fait de donner des pastilles de purification de l'eau pour l'enfant en bas âge, les personnes ne les prennent pas parce qu'ils évoquent les tests qui ont été réalisés pour eux, les projets sont écrits par les financeurs, ce qui implique une inadaptation, par exemple sur la question de la scolarisation des filles, le problème est que les filles étaient subventionnées seulement jusqu'à 12 ans, ensuite, elles devaient aller travailler. Toute la question des projets c'est qu'ils sont conçus et écrits en fonction des attentes des financeurs. relativement aux financements.

Le Voyage responsable, définition et cadrage théorique : Présentation par une intervenante experte du Voyage responsable (sujet de recherche sur le voyage participatif et le voyage autochtone, professionnelle travaillant auprès d'un office de tourisme, d'un média spécialisé et d'un festival consacrés au voyage responsable).

- Sources et ressources : Travail exploratoire, autour des articles existants sur WP, Wikivoyage, des ressources d'archives et de littérature spécialisée, et sur les outils réunis. Identification d'articles manquants et à améliorer et de sources.

- Repas partagé à base de produits locaux et responsables

- atelier contributif : contributions thématique sur Wikipédia, Wikivoyage, Wikidata et Wikicommons, initiation à la contribution pour les nouveaux et nouvelles contributrices.

- Conclusion de la journée et perspectives pour une mise en avant des initiatives solidaires, comment les prolonger sur l'année, visites, festivals...

 
voyager responsable

- Repas partenaires et présentation des initiatives locales (exemple du projet de valorisation des quartiers populaires par les habitants eux-mêmes projet,valorisation du quartier )

Liste des articles à éditer modifier

Veuillez trouver ci dessous des propositions d'articles à créer ou améliorer lors de l'edit-a-thon.

Présentation par Adèle des différentes définition.

Les trois axes principaux : environnement, économique (peur du capitalisme, mais nécessaire) et social (la mise en avant des cultures, la contribution des habitants, le fait que ce ne soit pas trop intrusif mais que ça émerge des habitants)

L'OMT (organisation mondiale du tourisme) donne des définitions, place les "visiteurs" en premier, il est intéressant, pourtant de partir de l'offre plus que de la demande.

Il est important que les personnes qui s'investissent dans le tourisme aient bien en tête, la complexité de cette question. Il faut des professionnels du tourisme de l'environnement.

Le pilier c'est le tourisme durable, ensuite différents tourismes s'ajoutent en fonction d'une spécialité.

Les valeurs sont communes, mais des tendances différentes

  • Écotourisme, environnement
  • Tourisme équitable, social, en fonction d'une charte, un développement local, avec un pourcentage reversé à un projet de développement communautaire
  • Tourisme équitable et solidaire vont ensemble. autour des retombées économiques.
  • Tourisme autochtone, par exemple, au Canada, ce sont les populations autochtones (les premières nations) qui définissent le tourisme, Il y a plusieurs formes, l'idée est d'arriver à quelque chose d'authentique qui ne tombe pas dans le folklore tout en comprenant que pour beaucoup (il y a eu des pensionnats, des violences sexuels, des enfants interdits de parler leur langue, des non dit), réapprendre sa culture et la culture ancestrale est une façon de recréer du lien avec cette culture et de la valoriser, il peut y avoir un réel apport culturel avec les personnes qui gèrent aussi. une activité dans laquelle les peuples autochtone sont directement impliqué et dont la culture est l'attraction principale. Le degré d'autochtone génère une grande diversité d'expériences[9]. c'est très développé au canada et en Australie.
  • Tourisme communautaire, est souvent relatif à une communauté rurale. Communauté d'appartenance à un territoire et à une identité.
  • Voyage responsable d'un point de vue scientifique, n'a pas tant de définition précise mais au niveau des représentations, il distingue le touriste du voyageur. Ainsi, il s'agit d'axer sur la responsabilisation de chacun, prendre le temps, d'aller à la rencontre, prendre en compte le respect de l'autre et de l'environnement au quotidien, (à qui vais-je donner mon argent ?), selon le temps dont on dispose, il n'est pas nécessaire de courir aux quatre coins du territoire, mais prendre le temps de le découvrir et prendre le temps de la rencontre.
  • Réflexion autour de la durabilité du tourisme solidaire et/ou tourisme alternatif.

Paradoxe :

  • Dans les définitions se pose la question du local ou du global, en effet, compte tenu de la pollution, est-ce qu'il y a du sens à soutenir du tourisme lointain ? rien que le fait de participer économiquement à ces actions est important, mais il peut y avoir une contradiction. Par exemple, aussi, l'apport du plastique (porter de l'eau), avant, on jetais l’assiette en feuille de bananier, ou l’assiette en terre cassée, la question de la gestion des déchets avec le plastique pose désormais problème.
  • L'éducation est importante

Quelques définitions modifier

Articles à explorer et compléter lors de la rencontre (réflexion sur l’intérêt d'ajouter une page sur le voyage responsable), mais il s'agit bien d'un axe du tourisme durable qui est particulier)[10]

  • Tourisme responsable, la différence avec "voyage" responsable et "tourisme" responsable, est une conception différente, est-on un voyageur ou un tourisme, être conscient d'être un tourisme. La question du déplacement peut être importante. Le touriste fait des trajectoires sans réelle prise de conscience, le voyageur conscientiserait davantage son voyage. Dans le tourisme, il est plus rare que le moyen de transport fasse partie du raisonnement.
  • Écotourisme : axe sur l'aspect environnemental
  • Tourisme équitable est davantage sur la dimension du développement local, des échanges qui profitent de manière raisonnable entre le touriste et les gens du pays. échanges économiques équilibrés. L'échange économique est équilibré.
  • Tourisme solidaire va avec le tourisme équitable, est organisé pour que les gens qui voyagent viennent marquer une solidarité, par exemple, construire quelque chose.
  • Tourisme et développement solidaire, association de solidarité internationale issue du courant du tourisme équitable. Par exemple, les comités d'entreprise se tournent beaucoup sur les voyages solidaires.
  • Tourisme participatif : importance du lien avec l'habitant, mais il n'y a pas de lien avec l'aspect du tourisme communautaire avec les personnes marginalisée, c'est la rencontre avec les locaux.
  • Vacances utiles : lié au tourisme solidaire, "voyageur, sauveur de l'humanité ?"
  • L'Alternative urbaine
  • Tourisme autochtone : dans le cadre d'une recherche action participative, comment les chercheurs ne se contentent pas de répondre un questionnaire mais co-construisent les problématiques avec les acteurs locaux. Par exemple, le musée nomade du quotidien, comment on définit notre propre territoire. Voir les travaux de Sylvie Blangy, le guide des destinations indigènes[9]. A noter qu'il s'agit d'une réflexion qui est à relativiser avec la question de zone où les personnes sont en survie et ne peuvent pas intellectualiser cela (TT). Il y a également un accompagnement et une formation nécessaire par quelqu'un d’extérieur.

Politique de respect des différences modifier

Les personnes organisant cet événement s'engagent à tout mettre en œuvre dans le but de créer un environnement exempt de harcèlement pour toutes les personnes présentes, indépendamment de toute considération liée à l'ethnie, au sexe, à l'identité de genre et d'expression, à l'orientation sexuelle, au handicap, à l'apparence physique, à la taille du corps, à l'âge, à la religion, ou à l'état matrimonial. Cet engagement rejoint la politique "Friendly Space Policy" de Wikimedia.

Articles créés modifier

Articles modifiés :

Autres :

Articles à créer modifier

Ressources à explorer modifier

Bibliographie modifier

  • Jean-Pierre Lamic, Tourisme durable – De l’utopie à la réalité, Kalo taxidi, Chambéry, 440 pages ,18 septembre 2019[11]
  • Jean-Pierre Lamic, Écotourisme et tourisme solidaire, 35 ans à la rencontre de l’Autre, Kalo taxidi, Chambéry, 240 pages, 31 mai 2018[12]
  • Rodolphe Christin, Manuel de l'antitourisme, Écosociété édition revue et augmentée,144 pages, 1er février 2018[13]
  • Jean-Didier Urbain, L'idiot du voyage : Histoires de touristes, Payot, 30 avril 2002, 353 pages[14]
  • L DELISLE/JOLIN, Un autre tourisme est-il possible?, PU Québec, 6 juillet 2007, 144 pages[15]

Autres ressources modifier

  • Éloge du voyage désorganisé, Déroutes et détours
  • Site internet de l'association Didac'Ressources
  • Revue Espaces
  • Revue Autrepart
  • Revue Teoros
  • Unwto
  • Travaux de recherche Maxime Kieffer
  • Géocarrefour

Contacter l'organisateur modifier

Références modifier

  1. « Association RiO | Musée national de l'histoire de l'immigration », sur www.histoire-immigration.fr (consulté le )
  2. « Hôtel du Nord – Fabrique d'histoires » (consulté le )
  3. Mélusine Lau, « Plateforme coopérative Oiseaux de passage », sur www.voyageons-autrement.com (consulté le )
  4. « Tourisme responsable, voyager autrement dans le respect des peuples et de la nature », sur www.babel-voyages.com (consulté le )
  5. « Nos chartes | VVE Ecotourisme », sur www.vve-ecotourisme.com (consulté le )
  6. « Quartiers de Vie : Le musée nomade du quotidien », sur www.quartiersdevie.org (consulté le )
  7. « Actions - Réseau pour l’Histoire et la Mémoire des Immigrations et des Territoires », sur www.rhmit-paca.fr (consulté le )
  8. Comité d'Interet de Quartier de l'Estaque, « Le Musée Nomade du Quotidien est sur la toîle », sur Le petit Estaquéen (consulté le )
  9. a et b Blangy, Sylvie, 19.-, Le guide des destinations indigènes, Indigène, (ISBN 2911939530 et 9782911939532, OCLC 421115992, lire en ligne)
  10. « Définitions des formes de tourisme responsable et alternatif », sur www.babel-voyages.com (consulté le )
  11. Jean-Pierre Lamic, Tourisme durable : de l'utopie à la réalité, (ISBN 978-2-490038-06-0 et 2-490038-06-0, OCLC 1129118243, lire en ligne)
  12. Jean-Pierre Lamic, Ecotourisme et tourisme solidaire : 35 ans à la rencontre de l'Autre, dl 2018 (ISBN 978-2-490038-03-9 et 2-490038-03-6, OCLC 1079839463, lire en ligne)
  13. Rodolphe Christin, Manuel de l'antitourisme, (ISBN 978-2-89719-351-5 et 2-89719-351-4, OCLC 988887019, lire en ligne)
  14. Jean-Didier Urbain, L'idiot du voyage : histoires de touristes, Payot, (ISBN 2-228-89588-1 et 978-2-228-89588-0, OCLC 300739740, lire en ligne)
  15. Marie-Andrée. Delisle, Un autre tourisme est-il possible? : éthique, acteurs, concepts, contraintes, bonne pratique, ressources, Presses de l'Université du Québec, (ISBN 978-2-7605-1483-6, 2-7605-1483-8 et 978-2-7605-2183-4, OCLC 236369108, lire en ligne)