ProDG
ProDG (Pro Deutschsprachige Gemeinschaft en allemand, Pro-communauté germanophone en français), anciennement PJU-PDB, est un parti politique belge de la Communauté germanophone.
ProDG (de) Pro Deutschsprachige Gemeinschaft | |
![]() Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Chef | Clemens Scholzen[1] |
Fondation | |
Fusion de | PJU-PDB |
Siège | Kaperberg 6, 4700 Eupen |
Positionnement | Centre à centre droit |
Idéologie | Social-libéralisme[2] Régionalisme[2],[3] |
Affiliation internationale | Union fédéraliste des communautés ethniques européennes |
Couleurs | Orange et bleu |
Site web | prodg.be |
Représentation | |
Députés européens (collège électoral ger.) |
|
Sénat[4] | |
Députés de la Comm. germanophone | |
modifier ![]() |
Historique
modifierIl est issu du Parti des Belges germanophones (en allemand : Partei der Deutschsprachigen Belgier), qui cherche à défendre les intérêts des Belges germanophones (voir Cantons de l'Est) en revendiquant plus d'autonomie pour la Communauté germanophone.
Il a été membre de l'Alliance libre européenne.
Le nom composé PJU-PDB avait été adopté lorsque le parti a consenti à une ouverture en 1995 afin d’inclure en son sein pour les élections au Parlement de la Communauté, des candidats non-membres du PDB et cultivant leur indépendance. Néanmoins le P de PJU signifie PDB, le J désigne la jeunesse (auparavant le mouvement citoyen Juropa) et le U reprend l’expression unabhängige (indépendant).
Il vise la reconnaissance de la Communauté germanophone de Belgique en tant que quatrième Région et onzième province, c’est-à-dire comme composante à part entière dans la Belgique fédérale, au niveau politique, social, économique, administratif et culturel.
Il considère que l'appartenance des communes germanophones à la Région wallonne et à la province de Liège résulte uniquement « d’un fait juridique ».
Son slogan est : « propre région, propre province. »
Le PDB se considère comme le seul parti indépendant et libre dans la Communauté germanophone de Belgique, puisque tous les autres partis sont des « antennes » des partis traditionnels belges francophones et ne peuvent pas, dès lors, d'après lui, réfléchir librement et indépendamment sur l'avenir de la Communauté germanophone.
En , le parti se fond dans le ProDG, sous la présidence de Oliver Paasch.
Résultats électoraux
modifierParlement de la Communauté germanophone
modifierAnnée | % | Sièges | Position | Gouvernement |
---|---|---|---|---|
1973[5] | 3e | Aucun[6]
| ||
1974 | 25,40 | 2e | Aucun
| |
1977 | 29,40 | 2e | Aucun
| |
1978 | 30,10 | 2e | Aucun
| |
1981 | 29,40 | 2e | Aucun (1981-1984), puis Opposition | |
1986 | 20,43 | 2e | Opposition | |
1990 | 15,25 | 4e | Opposition | |
1995 | 13,64 | 4e | Opposition | |
1999 | 12,86 | 4e | Opposition | |
2004 | 11,69 | 4e | Lambertz II | |
2009 | 17,49 | 4e | Lambertz III | |
2014 | 22,2 | 2e | Paasch I | |
2019 | 23,33 | 1er | Paasch II | |
2024 | 29,10 | 1er | Paasch III |
Sénat
modifierAnnée | % | Sièges | Gouvernement |
---|---|---|---|
2024 | [7] | De Wever |
Notes et références
modifier- ↑ « Prodg.be: Menschen bei ProDG »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (de)
- [1]
- ↑ Parties and Elections in Europe
- ↑ Scholzen Liesa, senatrice affiliée au parti ProDG est comptée comme dans le groupe MR
- ↑ La composition de 1973 n'a pas été soumise au vote direct mais par les résultats des partis aux élections fédérales.
- ↑ Le premier gouvernement prendra forme en 1984 avec l'exécutif Fagnoul
- ↑ Sénatrice cooptée, au sein du groupe MR