Principe de superposition (géologie)

Le principe de superposition est un axiome qui constitue l'une des bases de la stratigraphie. Dans sa forme la plus simple, il indique que dans les séquences stratigraphiques non déformées, les strates les plus anciennes seront au bas de la séquence. Ceci est important pour la datation stratigraphique, qui suppose que la loi de superposition est vraie et qu'un objet ne peut pas être plus ancien que les matériaux qui le composent. La loi a été énoncée clairement en 1669 dans son ouvrage Prodromus par le scientifique danois Nicolas Sténon qui présente le principe d'horizontalité primaire des couches sédimentaires et le principe de superposition[1]. Ce concept qui associe deux principes intimement liés apparaît simpliste mais il constitue un fondement dans les méthodes physiques de datation relative[2].

Les couches sédimentaires s'empilent les unes sur les autres, horizontalement, et, de ce principe de superposition, Sténon conclut que chaque strate représente une unité de temps.
Bloc-diagramme illustrant le principe de superposition : filon rectiligne (B) qui recoupe les strates des roches sédimentaires plus anciennes (A) mais est recoupé par une surface d'érosion postérieure (C) qui limite les roches sédimentaires plus jeunes (D). Segmentation de filon (E) par une faille postérieure (F).

Éléments historiques modifier

Applications modifier

Notes et références modifier

  1. Gabriel Gohau, Les sciences de la terre aux XVIIe et XVIIIe siècles. Naissance de la géologie, Albin Michel, , p. 107.
  2. « Les datations relatives », sur ggl.ulaval.ca (consulté le ).

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