Prédefin

commune française du département du Pas-de-Calais

Prédefin
Prédefin
L'église Saint-Martin.
Blason de Prédefin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC du Ternois
Maire
Mandat
Jean-Michel Briois
2020-2026
Code postal 62134
Code commune 62668
Démographie
Population
municipale
201 hab. (2021 en diminution de 2,9 % par rapport à 2015)
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 30′ 14″ nord, 2° 15′ 21″ est
Altitude Min. 135 m
Max. 178 m
Superficie 3,82 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Prédefin
Géolocalisation sur la carte : France
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Prédefin
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Prédefin
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Prédefin

Prédefin est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 989 habitants en 2019.

Géographie modifier

Localisation modifier

Prédefin est un village rural du Pas-de-Calais situé sur un plateau vaste et fertile qui s'étend d'Heuchin et Lisbourg, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Lens, à 53 km au sud-est de Boulogne-sur-Mer et 45 km de la frontière belge.

 
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Communes limitrophes de Prédefin
Laires Febvin-Palfart
Lisbourg   Fontaine-lès-Boulans
Équirre Heuchin

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 3,82 km2 ; son altitude varie de 135 à 178 mètres[1].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 908 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fiefs à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 070,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records FIEFS (62) - alt : 186m, lat : 50°30'16"N, lon : 2°19'34"E
Records établis sur la période du 01-10-1952 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,2 2,8 4,7 7,8 10,7 12,8 12,9 10,4 7,6 4,3 1,8 6,5
Température moyenne (°C) 3,5 4 6,6 9,4 12,7 15,5 17,7 17,8 14,9 11,1 7 4,2 10,4
Température maximale moyenne (°C) 6 6,9 10,3 14,2 17,6 20,4 22,7 22,7 19,3 14,7 9,7 6,6 14,3
Record de froid (°C)
date du record
−18,5
09.01.1985
−17,5
23.02.1956
−13,9
07.03.1971
−6
25.04.1955
−5
02.05.1960
−3,2
02.06.1962
3,2
04.07.1964
4
29.08.1964
0,2
30.09.1954
−6
29.10.1997
−11
30.11.1978
−12,9
29.12.1996
−18,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,2
01.01.22
19,8
28.02.1960
25,1
31.03.21
27
29.04.1955
34
25.05.1953
35,5
30.06.1957
40,6
25.07.19
37
10.08.03
33,6
09.09.23
30,8
01.10.1959
19,5
06.11.1955
17
01.12.00
40,6
2019
Précipitations (mm) 103,9 86,5 76,4 64,4 76,4 74,4 80,7 85,1 83,3 100,9 112,8 125,8 1 070,6
Source : « Fiche 62333001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Paysages modifier

La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[8].

Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 et 160 m.

Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.

Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Prédefin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,3 %), prairies (24,1 %), zones urbanisées (12,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le village a porté les noms de Presbiteri Fenum (1051) ; Prestrefain (1119) ; Prestrefeim (1227) ; Femedit Presbyteri (1144) ; Presterfaim (1243) ; Prestrefaim (1245) ; Prestfain (1430) ; Prestesfain (1474) ; Prudefin (1507) ; Prestefain[16] (1515) ; Preudefain (1707) ; Preudephaim (1725) ; Predfoin (1773) ; Presdefin (XVIIIe siècle).

On s'interrogeait au XIXe siècle sur l'origine de cette dénomination, qui correspondrait « à sa position de frontière (de la Morinie) prope fines, ou à la limite de ministère du curé ? Le nom de Presbiteri Fenum porté par cette commune rend cette dernière étymologie plus probable. Nous n'en avons pas trouvé l'explication »[16]. Ce nom est issu de presbyter, prêtre et de fenum, foin ou prairie.

Histoire modifier

Moyen Âge

Daniel Haigneré[16] indiquait que « Prédefin en 1227 dépendait de la châtellenie de Lisbourg. En 1474 on trouve comme seigneur en partie Jean Truffier, avec un arrière fief à Guy Bocquillon de Prédefin. Pierre de Lannoy, à cette époque, avait un fief rapportant 12 livres, dont il fallait déduire les gages du bailli etc.; il donnait justice vicomtière et relevait du château d'Heuchin comme un autre appartenant à Jean de Griboval, chanoine de la cathédrale de Thérouanne, qui en possédait encore un tenu du sieur de Boyaval. Un autre fief assez important était la propriété de Philippe de Pernes il avait justice vicomtière, rentes foncières etc. (...) Doudart de Mesnicourt y avait également un fief ainsi que Jean Sestier avec arrière-fiefs à Jacques et Gillebert du Hamel de Prédefin. En 1569 la demoiselle Claude de Bersen possédait une petite ferme et un bois de 27 mesures. La chapelle de Notre-Dame de Lallau, à Heuchin avait alors un terrage et un fief valant 100 livres en 1780.
En 1757, Mademoiselle de la Haye, demeurant à Arras, possédait la principale seigneurie ; les censives et droits seigneuriaux rapportaient 135 livres par an. Elle avait de plus le bois de Vannevelle
de 29 mesures et le bois de l'Aumône de 6 mesures  »
.

Ancien Régime

Avant la Révolution de 1789, Prédefin faisait partie de la sénéchaussée de Saint-Pol et était soumis au droit coutumier d'Artois. Sa chapelle vicariale consacrée à Saint-Martin, était l'annexe de la paroisse d'Heuchin[17].

XIXe siècle

Le décret du réunit le hameau du Petit Fontaine, qui dépendait auparavant de Foutaines-les-Boulans, est réuni à Prédefin[16].

Seconde Guerre mondiale

En 1943, l'armée d'occupation fait construire à Prédefin par l'Organisation Todt une installation de guidage radio des V2 devant être lancés depuis les bunkers de tir « KNW » d’Éperlecques (nom de code Mannschaftsbunker) et « SNW » de Helfaut-Wizernes (nom de code Bauvorhaben 21, connue aujourd'hui sous le nom de Coupole d'Helfaut constituée d'un bunker radar et une base de radioguidage.

L'installation était située à la sortie ouest du village, près de la route d'Heuchin. Plus de 1 200 ouvriers et techniciens y travaillèrent, dont de nombreux travailleurs belges et polonais affectés aux travaux de maçonnerie, ainsi que quelques français du Service du travail obligatoire. Les ouvriers étaient abrités dans les baraquements d’un camp installé dans le village et dirigé par le commandant Kramer, alors que les cadres de l’Organisation Todt logeaient dans un baraquement édifié à 200 m de la base en construction. Le mode de guidage par inertie des V2 ayant entretemps été mis au point, l'installation est cédée par l'armée de terre à la Luftwaffe qui le transforme en une base de radiorepérage incluse dans le système défensif de l’espace aérien du Nord-Pas-de-Calais. Pour cela, la Luftwaffe crée un bunker en béton armé, construit pratiquement au ras du sol, mesurait 23 mètres de longueur par 12,50 m de largeur et 5,40 m de hauteur supportant un gigantesque radar Mammut FuMo 51 Friedrich.

A 400 mètres du bunker de la station radar, à gauche de la route d'Heuchin et en bordure de la Saint-Paul à Hesdin et Étaples, l'occupant édifie un grand camp au lieu dit « Bois Lewingle », servant à l'exploitation du bunker radar et de la base de radioguidage.

La base de radioguidage/radiorepérage et le bunker radar subirent au total une quinzaine de bombardements aériens alliés entre le 6 janvier et le [18],[19].

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités modifier

La commune faisait partie de la petite communauté de communes du pays d'Heuchin créée fin 1993.

Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [20] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[21]. À l'initiative des intercommunalités concernées[22], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[23] ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [24],[25].

La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [26].

Circonscriptions administratives modifier

La commune faisait partie du canton d'Heuchin[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

Circonscriptions électorales modifier

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1977 2014[27] M. Claude Prudhomme    
2014[28] mai 2020 Claude Van Roy    
mai 2020 novembre 2020[29] Laurent Nayet   Élection du maire annulée par le tribunal administratif de Lille,
pour erreur dans le calcul de la majorité absolue
applicable à cette élection[30].
novembre 2020 En cours
(au 1 octobre 2020)
Jean-Michel Briois   Ancien employé[31]

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].

En 2021, la commune comptait 201 habitants[Note 3], en diminution de 2,9 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
300297354328335359369353340
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
338351378394398370358353325
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
317324333315310310286285291
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
292270227205194186189189210
2017 2021 - - - - - - -
190201-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 101 hommes pour 90 femmes, soit un taux de 52,88 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
3,3 
9,0 
75-89 ans
7,8 
16,0 
60-74 ans
23,3 
21,0 
45-59 ans
15,6 
20,0 
30-44 ans
18,9 
13,0 
15-29 ans
13,3 
21,0 
0-14 ans
17,8 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
D'or au chevron de sable accompagné de trois merlettes du même[37].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Prédefin et Fiefs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Fiefs » (commune de Fiefs) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Fiefs » (commune de Fiefs) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  9. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du Ternois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. a b c et d Daniel Haigneré, Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais : publié par la commission départementale des monuments historiques, t. 2 : Arrondissement de Saint-Pol, Arras, Sueur-Charruey, , 396 p. (lire en ligne), p. 223-226, lire en ligne sur Gallica.
  17. Comte Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 499 p. (lire en ligne), p. 306, lire en ligne sur Gallica.
  18. Jean-Charles Moret, « La base de radioguidage v2 de Prédefin (Pas-de-Calais) », Association Fort de Litroz, (consulté le ).
  19. « Prédefin.- René Merlier témoigne », L'Abeille de la Ternoise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
  21. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  22. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  23. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
    Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
  24. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
  25. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  26. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069,‎ , p. 37-39 (lire en ligne).
  27. Aline Chartrel, « Bilan : une clôture, de la peinture et le maire de Prédefin tirera sa révérence : Sept mandats de conseiller, six de maire. Claude Prudhomme, pour faire briller sa commune, n’a pas chômé. Mais s’essouffle, et souhaite aujourd’hui passer la main. Retour sur son dernier exercice, qui prendra fin l’année prochaine », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Aline Chartrel, « Clubs, commerces : tout pour redynamiser Prédefin : Depuis le mois de mars, Alain Van Roy est aux affaires. Il compte bien s’attaquer rapidement à la défense incendie mais ambitionne également de donner un second souffle à sa commune », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. David Derieux, « Prédefin : dernier conseil en tant que maire pour Laurent Nayet, du travail pour son successeur à partir de novembre : Un imbroglio le soir de l’élection du maire par le conseil municipal, fin mai, a abouti à l’annulation par le tribunal administratif de Lille, de l’élection de Laurent Nayet. Il dirigeait la semaine dernière son dernier conseil en qualité de premier magistrat », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Tribunal administratif de Lille, « Élections municipales – 1er tour de scrutin du 15 mars 2020 », Communiqués, (consulté le ).
  31. Anthony Hoyer, « Prédefin : Laurent Nayet est encore maire jusqu’au 30 octobre : L’élection du maire à la fin du mois de mai avait donné lieu à un imbroglio administratif. Laurent Nayet avait été élu à l’issue du 3e tour face à Jean-Michel Briois. Ce dernier avait déposé un recours. Le tribunal administratif de Lille vient de lui donner raison. Il occupera le fauteuil de maire à partir du 31 octobre », L'Abeille de la Ternoise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Prédefin (62668) », (consulté le ).
  36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  37. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).