Portail:Cinéma africain

Portail du cinéma africain
1 119 articles de Wikipédia sont actuellement consacrés au Cinéma africain.

Présentation
Clap aux couleurs du drapeau pan-africain.

Ce portail présente la diversité du cinéma africain, comprenant la production cinématographique associée à l'Afrique et à ses régions (Afrique du Nord et Afrique subsaharienne).

Les cinémas africains sont relativement jeunes puisque les films que désignent généralement l'expression «cinémas africains» ont commencé à être produits à partir de la décolonisation et des indépendances (années 1950 et surtout 1960), même si une industrie du cinéma existe depuis le début du XXe siècle en Afrique du Sud et que des expériences locales ont été tentées en Tunisie et en Égypte dès les années 1920.

Le premier film d'Afrique subsaharienne tourné par un africain est Rasalama Maritiora, un documentaire sur Rafaravavy Rasalama, première martyre chrétienne Malgache réalisé en 1937 par Philippe Raberojo. Mais en ce qui concerne l'Afrique noire francophone, le pionnier est le Sénégalais (Béninois de naissance) Paulin Soumanou Vieyra, également premier historien des cinémas africains.

La production des pays anglophones est quantitativement la plus importante, essentiellement à travers l'Afrique du Sud et le Nigéria, et les «industries» en place ne sont pas dans la logique «cinéma d'auteur» des pays africains francophones, lesquels ont bénéficié de plus de reconnaissance au sein des réseaux du cinéma indépendant à travers le monde. Des cinémas lusophones apparaissent également et se développent en Angola, au Mozambique et en Guinée-Bissau, assez proche des cinémas d'Amérique latine et notamment de Cuba.

Lumière sur…

Djibril Diop Mambéty né le à Dakar et mort le à Paris 7e est un comédien, scénariste et réalisateur sénégalais.

Un peu moins connu que son compatriote Sembène Ousmane, il est cependant l'un des cinéastes africains les plus marquants de sa génération.

Fils d'un imam lébou, Mambéty est né en 1945 à Colobane, un quartier du sud-ouest de Dakar. Il est le frère aîné du compositeur et musicien Wasis Diop, et l'oncle de l'actrice et réalisatrice Mati Diop

Après des études de théâtre, il commence sa carrière comme acteur, au théâtre et dans plusieurs films sénégalais et italiens. Il crée le premier café-théâtre sénégalais à l'âge de dix-sept ans. Il fut durant un temps sociétaire du Théâtre National Daniel Sorano de Dakar. Le directeur du Centre culturel français de Dakar lui prête de l'équipement et un cadreur pour tourner ses premiers courts-métrages Contras' City et Badou Boy.

Son premier long métrage sera Touki-Bouki (ou Le Voyage de la hyène, 1972). Dans son second long-métrage, Hyènes (1992), qui traite de la vengeance d'une vieille femme humiliée, d'après La Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt, il propose un film où le cadrage est de grande qualité. Mambety souhaitait réunir ces deux films dans une trilogie sur le pouvoir et la folie.

En 1995, Djibril Diop Mambéty entreprend une trilogie qu'il appelle Histoires de petites gens. Il n'en tournera que les deux premiers volets, Le Franc (1995) - qui obtient le Prix du meilleur court métrage, lors du 5e Festival du cinéma africain de Milan - et son dernier film, La Petite vendeuse de soleil (1998).

Il meurt d'un cancer du poumon le dans le 7e arrondissement de Paris où il était soigné.

Un film documentaire, Mambéty For Ever, lui est consacré en 2008.


Image
Françoise Ellong est une scénariste et réalisatrice bénino-camerounaise. Son deuxième long métrage Enterrés est nominé au Fespaco 2021 dans la catégorie Longs métrages fictions documentaire.
Articles labellisés

Article de qualité Articles de qualité

Bon article Bons articles

Article potentiellement bon ou de qualité Votes en cours

  • Néant

Intentions de vote

  • Néant

Proposer un article : bon article / article de qualité