Ronaldo Luis Nazário de Lima

Ronaldo, le 14 mai 2013.
Ronaldo, le 14 mai 2013.

Ronaldo Luis Nazário de Lima, dit Ronaldo, est un footballeur brésilien né le à Rio de Janeiro.

Évoluant au poste d'avant-centre, il commence sa carrière professionnelle au Brésil, à Cruzeiro. Il part ensuite pour l'Europe et le PSV Eindhoven. Il y reste deux saisons avant de signer pour le FC Barcelone pour un séjour d'une saison. Ronaldo est ensuite recruté par l'Inter Milan lors d'un transfert record. Il reste cinq saisons en Serie A. Après la Coupe du monde 2002, il rejoint les « Galactiques » du Real Madrid pour quarante-deux millions d'euros. Après cinq saisons avec le club madrilène, il rejoint le Milan AC. En 2009, il retourne dans son pays natal et il est transféré aux Corinthians où il joue toujours.

Surnommé Il Fenomeno, Ronaldo a remporté de nombreux titres avec l'équipe nationale du Brésil. Il a gagné deux fois la Coupe du monde de la FIFA en 1994 et 2002 et échoué une fois en finale en 1998. Meilleur buteur lors de la Coupe du monde 2002 avec huit buts, il est le meilleur joueur de la finale durant laquelle il inscrit un doublé. Il est le joueur qui a inscrit le plus de buts en Coupe du monde avec quinze réalisations. Avec soixante-deux buts en quatre-vingt-dix-sept sélections, il est le deuxième meilleur buteur de la Seleção derrière Pelé...

Marie-Amélie du Brésil

Portrait sur peinture de la princesse Marie-Amélie du Brésil
La princesse Marie-Amélie du Brésil par Friedrich Dürck vers 1849.

Marie-Amélie de Bragance (en portugais : Maria Amélia de Bragança), princesse du Brésil, est née le à Paris, en France, et est décédée le à Funchal, sur l'île de Madère, au Portugal. Elle est membre de la famille impériale du Brésil et la première fiancée du futur empereur Maximilien Ier du Mexique.

Seule enfant de l'empereur Pierre Ier du Brésil (également roi de Portugal sous le nom de Pierre IV) et de sa seconde épouse, la princesse Amélie de Leuchtenberg, Marie-Amélie appartient à la branche américaine de la maison de Bragance. Née après l'abdication de son père, la jeune fille voit le jour en France, où ses parents se sont installés après avoir regagné l'Europe. Vingt jours après sa naissance, Pierre Ier part cependant au Portugal afin d'y combattre les forces de son frère, le roi usurpateur Michel Ier, et de restaurer sa fille aînée, la reine Marie II, sur le trône.

Une fois Michel Ier chassé du Portugal, en 1834, Marie-Amélie et sa mère gagnent Lisbonne, où elles retrouvent l'ex-empereur du Brésil. Cependant, Pierre Ier meurt de tuberculose quelques mois à peine après sa réunion avec sa famille. Désormais orpheline de père, Marie-Amélie s'installe avec sa mère auprès de sa demi-sœur, la reine Marie II. À cette époque, le gouvernement brésilien refuse en effet de reconnaître l'enfant comme membre à part entière de la famille impériale. Ni elle ni sa mère, l'impératrice douairière, ne reçoivent donc aucune pension de la part de l'État brésilien. C'est seulement avec la fin de la régence brésilienne et l'arrivée au pouvoir du demi-frère de Marie-Amélie, l'empereur Pierre II, en 1840, que la jeune fille est pleinement reconnue comme membre de la dynastie nationale.

En grandissant, Marie-Amélie devient une belle jeune femme, reconnue pour la qualité de son éducation et ses dons pour le dessin, la peinture et le piano. Début 1852, elle se fiance à l'archiduc Maximilien d'Autriche, frère de l'empereur François-Joseph Ier et futur souverain du Mexique. Cependant, Marie-Amélie contracte la tuberculose et doit se rendre à Madère pour se soigner. Gravement atteinte par la maladie, elle trouve la mort à Funchal, en 1853. Très touché par la disparition de sa fiancée, l'archiduc Maximilien entreprend un pèlerinage sur les traces de la princesse, au Portugal et au Brésil. Ce voyage influence grandement, par la suite, son acceptation de la couronne impériale mexicaine en 1864.

Botafogo de Futebol e Regatas

L'équipe du Botafogo en 1910.
L'équipe du Botafogo en 1910.

Le Botafogo de Futebol e Regatas est un club omnisports brésilien, basé à Rio de Janeiro, dans le quartier du même nom, Botafogo. Il est principalement reconnu pour sa section de football, mais comporte également des sections d'aviron, de volley-ball, de basket-ball, de natation et d'autres. Fondé en tant que club de football le , sous le nom de Botafogo Football Club, il fusionne avec le Club de Regatas Botafogo, un autre club du même quartier, fondé lui le , pour former le Botafogo de Futebol e Regatas le , jour de la fête de la sainte patronne du club, Nossa Senhora da Conceição.

Surnommé o Glorioso (« le Glorieux » en français) pour ses larges victoires du début du XXe siècle, le Botafogo détient le record du plus grand écart lors d'un match de football au Brésil, 24 à 0 contre le Sport Club Mangueira. Le club prospère rapidement après sa fondation et domine ensuite le football de l'État de Rio de Janeiro dans les années 1930. Il vit son apogée dans les années 1950 et 1960 avec de nombreux titres. Le club alvinegro (« blanc et noir » en français) fournit longtemps de nombreux joueurs à la sélection brésilienne et détient le record du nombre d'internationaux avec 97 joueurs convoqués sous le maillot national, dont 46 pour la Coupe du monde de football...

Pierre II du Brésil

Portrait de Pierre II du Brésil
L’empereur Pierre II (1876).

Pierre II ou Pedro II du Brésil (de son nom complet Pedro de Alcântara João Carlos Leopoldo Salvador Bibiano Francisco Xavier de Paula Leocádio Miguel Gabriel Rafael Gonzaga), est né le à Rio de Janeiro et mort le à Paris (8e arrondissement).

Surnommé « le Magnanime », il est le second et dernier empereur du Brésil, sur lequel il règne pendant plus de 58 ans. Membre de la Maison de Bragance, il est le septième enfant de l'empereur Pierre Ier du Brésil et de l'impératrice Marie-Léopoldine. L'abdication soudaine et le départ de son père vers l'Europe, en 1831, le laissent seul avec deux de ses sœurs, à l'âge de cinq ans. Devenu empereur, il passe une enfance et une adolescence tristes et solitaires. Obligé de passer son temps à apprendre son métier, le jeune souverain ne connaît que de brefs moments de bonheur et de rencontres avec quelques amis de son âge. Ses expériences des intrigues de cour et de conflits politiques durant cette période affectent fortement son caractère. Adulte, il a un important sens du devoir et de dévouement envers son pays et son peuple mais vit mal son rôle de monarque.

Héritant d'un empire au bord de la désintégration, Pierre II transforme le Brésil en une puissance émergente sur la scène internationale reconnue pour sa stabilité politique, sa liberté d'expression, son respect des droits civiques, sa croissance économique dynamique et surtout sa forme de gouvernement : une monarchie constitutionnelle représentative. Sous le règne de Pierre II, le Brésil sort victorieux de trois conflits internationaux (la guerre de la Plata, la guerre uruguayenne et la guerre de la Triple-Alliance) et l'empereur joue un rôle important dans plusieurs autres différends internationaux ou internes. Il pousse fermement à l'abolition de l'esclavage et se montre un partisan acharné de l'apprentissage, de la culture et des sciences. Son comportement suscite le respect et l'admiration de savants et écrivains tels que Charles Darwin, Victor Hugo et Friedrich Nietzsche, et il est un ami, entre autres, de Richard Wagner, Louis Pasteur, Claude-Henri Gorceix et Henry Longfellow.

Bien que la plupart des Brésiliens n'éprouvent pas de véritable désir de changement de gouvernement, l'empereur est renversé par un coup d'État soudain qui n'a presque pas de soutien en dehors d'un groupe de chefs militaires désirant la création d'une république dirigée par un dictateur. Devenu las de son rôle de souverain et peu confiant dans les perspectives d'avenir de la monarchie, Pierre II ne cherche pas à prévenir son éviction et ne tente pas de rétablir la monarchie par la suite. Il passe les deux dernières années de sa vie en exil en Europe, vivant seul avec très peu d'argent.

Quelques décennies après sa mort, Pierre II retrouve sa réputation et ses restes reviennent au Brésil en héros national. Cette réputation dure jusqu'à nos jours : les historiens le considèrent comme un personnage très remarquable et il est généralement considéré comme le plus grand homme du Brésil.

Thérèse-Christine de Bourbon-Siciles

Portrait de l’impératrice Thérèse-Christine du Brésil vers 1876.
Portrait de l’impératrice Thérèse-Christine du Brésil vers 1876.

Thérèse-Christine de Bourbon-Siciles ou Thérèse-Christine des Deux-Siciles (en italien : Teresa Cristina di Borbone-Due Sicilie et en portugais : Teresa Cristina de Bourbon-Duas Sicílias), princesse des Deux-Siciles puis, par son mariage, impératrice du Brésil, est née le 14 mars 1822, à Naples, dans le royaume des Deux-Siciles, et est décédée à Porto, au Portugal, le 28 décembre 1889. C'est une princesse de la Maison de Bourbon et la troisième et dernière impératrice du Brésil.

Fille du roi François Ier des Deux-Siciles, Thérèse Christine devient orpheline de père à l'âge de huit ans. Négligée par sa mère, l'infante Marie-Isabelle d'Espagne, elle est élevée dans un environnement conservateur et développe un caractère timide et effacé. Âgée de vingt-deux ans et dotée d'un physique peu gracieux, elle conclut, en 1843, un mariage prestigieux en épousant, par procuration, à Naples, le jeune empereur Pierre II du Brésil. Cependant, la première rencontre des deux jeunes gens, à Rio de Janeiro, est un échec et le souverain latino-américain se sent trompé en découvrant l'apparence de sa promise. Le temps passant et la générosité de l'impératrice aidant, une complicité réelle finit toutefois par unir le couple et quatre enfants ne tardent pas à naître de leur relation. Tout au long de son règne, Pierre II n'en noue pas moins différentes relations extra-conjugales, sur lesquelles son épouse semble avoir en partie fermé les yeux.

Éloignée de toute préoccupation politique et impliquée dans de nombreuses œuvres caritatives, Thérèse Christine parvient rapidement à se gagner le cœur de ses sujets, qui la surnomment affectueusement la « mère des Brésiliens ». Discrète et pieuse, elle mène pourtant une vie relativement retirée, dans laquelle l'éducation de ses enfants tient une large place. Moins cultivée que son époux et que sa principale rivale, la comtesse de Barral, l'impératrice se passionne toutefois pour l'art gréco-romain et elle entreprend, dès son arrivée au Brésil, une collection d'antiquités aujourd'hui entreposées au Musée national du Brésil. Elle s'intéresse par ailleurs à la technique de la mosaïque et décore, de ses œuvres, les jardins du palais de Saint-Christophe...

Gilberto Silva

Gilberto Aparecido da Silva, né le 7 octobre 1976 à Lagoa da Prata, est un footballeur brésilien plus connu sous le nom de Gilberto Silva. Il évolue actuellement dans le club grec du Panathinaïkos, en tant que milieu de terrain défensif.

Gilberto est issu d'une famille pauvre et durant son enfance il doit combiner divers petits boulots avec la pratique du football. Il commence sa carrière de joueur professionnel en 1997 avec l’América FC, où ses bonnes performances lui permettent de rejoindre l’Atlético Mineiro en 2000. Il devient un joueur de premier ordre à l’Atlético, où il joue trois ans dans la série A du championnat brésilien. Ses belles performances en club l'amène à être sélectionné au sein de l'équipe nationale du Brésil en 2001. Il devient titulaire à l'occasion de la Coupe du monde de football de 2002 au cours de laquelle il participe aux sept matchs qui conduisent le Brésil au titre de champion du monde...

Empire du Brésil

Carte montrant l’Empire brésilien et ses provinces en 1824.
Le Brésil et les provinces brésiliennes en 1824.

L’Empire du Brésil (en portugais : Império do Brasil) ou, abusivement, Empire brésilien est une entité politique qui occupe, au XIXe siècle, sensiblement les territoires qui constituent le Brésil actuel. Il s’agit alors d’une monarchie constitutionnelle parlementaire dont les souverains successifs sont les empereurs Pierre Ier et Pierre II, tous deux membres de la maison de Bragance, une branche de la dynastie capétienne vieille de mille ans. D’abord colonie du royaume de Portugal, le Brésil devient le siège de l’empire colonial portugais en 1808, lorsque le futur roi Jean VI, alors régent de Portugal, s’enfuit de son pays après son invasion par les troupes de Napoléon Ier. La famille royale s’installe alors avec son gouvernement dans la ville brésilienne de Rio de Janeiro. Quelques années après la libération du Portugal, Jean VI retourne en Europe en 1821, mais laisse son fils aîné et héritier, l’infant Pierre, à la tête du Brésil en qualité de régent.

Le , le prince Pierre déclare l’indépendance du Brésil et, après une guerre victorieuse contre le royaume de son père, il est proclamé premier empereur du Brésil le 12 octobre sous le nom de Pierre Ier. Le nouveau pays est immense, mais peu peuplé et ethniquement divers. Contrairement aux républiques hispaniques voisines, le Brésil jouit d’une certaine stabilité politique, d’une relative liberté d’expression et du respect des droits civils. Il connaît en outre une croissance économique dynamique. Son Parlement bicaméral, de même que les législatures provinciales et locales, sont élus selon des méthodes démocratiques pour l’époque. Malgré tout, un long conflit idéologique oppose l’empereur et une fraction importante du Parlement sur le rôle du monarque dans le gouvernement. Pierre Ier connaît également d’autres problèmes : l’échec de la guerre de Cisplatine contre les Provinces Unies du Río de la Plata conduit à la sécession d’une province du Brésil (qui devient plus tard l’Uruguay) en 1828. En dépit de son rôle dans l’indépendance du Brésil, Pierre Ier devient roi de Portugal en 1826 mais abdique immédiatement en faveur de sa fille aînée, Marie II. Deux ans plus tard, le trône portugais est usurpé par le frère cadet de l’empereur, Michel Ier. Ne pouvant gérer simultanément les affaires brésiliennes et portugaises, Pierre Ier abdique le et part aussitôt pour l’Europe pour restaurer sa fille à Lisbonne

Grand Prix automobile du Brésil 1995

Photo de la nouvelle Benetton B195 exposée au 1996 Autosport International Show.
La Benetton B195 exposée au 1996 Autosport International Show.

Le Grand Prix de Formule 1 du Brésil 1995, officiellement le XXIV Grande Prêmio do Brasil, disputé sur l'Autodromo José Carlos Pace à São Paulo au Brésil le , est la vingt-quatrième édition du Grand Prix, le 565e Grand Prix de Formule 1 couru depuis 1950 et la première manche du championnat 1995.

La course, disputée sur 71 tours, est remportée par le pilote Benetton Formula Michael Schumacher qui s'élance de la deuxième position. L'Écossais David Coulthard termine deuxième et l'Autrichien Gerhard Berger complète le podium.

Damon Hill, parti de la pole position, abandonne au trentième tour en raison d'un problème apparent de boîte de vitesses, qui se révèle en fait être un problème de suspension. Michael Schumacher remporte la course malgré des problèmes de direction de sa Benetton B195 survenus lors des essais libres du vendredi, cause de son violent accident. Pour le reste du week-end, l'écurie britannique change la direction de la monoplace du pilote allemand. Même si Schumacher parvient à gagner, Damon Hill est le plus rapide en course et semble s'assurer une victoire confortable avant son abandon.

Gerhard Berger termine troisième malgré un arrêt aux stands très long causé par un écrou de roue mal vissé. Mika Häkkinen termine quatrième alors que l'écurie McLaren Racing s'est avérée peu compétitive durant les essais hivernaux. Le pilote Tyrrell Racing, Mika Salo, réalise une bonne performance au sein de sa nouvelle équipe. Le Finlandais était à la troisième place à la mi-course mais, souffrant de crampes, finit septième. La cinquième place revient à Jean Alesi sur Ferrari et la sixième au second pilote McLaren Racing, Mark Blundell. L'Anglais remplace son compatriote Nigel Mansell qui ne peut pas entrer dans la McLaren MP4/10 : les ingénieurs doivent construire un cockpit moins étroit pour que le champion du monde puisse conduire normalement.

Plusieurs heures après la fin de la course, Michael Schumacher et David Coulthard sont déclassés à la suite de la découverte d'un carburant non conforme à la réglementation de la Formule 1, l'échantillon d'essence prélevé à l'issue de la course ne correspondant pas aux spécifications de l'échantillon témoin fourni à la FIA. Gerhard Berger est déclaré vainqueur sur tapis vert mais la décision des commissaires de course est renversée lors d'une audience en appel le 13 avril. Michael Schumacher et David Coulthard reprennent leurs première et deuxième place respectives mais leurs écuries ne se voient pas réattribuer leurs points. La course est le premier Grand Prix du Brésil disputé depuis la mort du triple champion du monde Ayrton Senna lors du Grand Prix de Saint-Marin ; différents hommages lui sont rendus durant le week-end de course.

Thomas Cochrane (10e comte de Dundonald)

Portrait de Thomas Cochrane, comte de Dundonald.
Portrait de Thomas Cochrane, comte de Dundonald.

Thomas Cochrane (né le 14 décembre 1775 à Annesfield, Hamilton (Écosse) et décédé le 31 octobre 1860 à Londres), 10e comte de Dundonald, fut un amiral et homme politique britannique controversé. Il est le modèle de nombreux héros de romans sur la Royal Navy, parmi lesquels Jack Aubrey, le personnage principal des romans de Patrick O'Brian et du film qui en a été tiré, Master and Commander : De l'autre côté du monde (2003).

Fils d'un comte écossais ruiné, Thomas Cochrane entra très jeune dans la marine britannique. Très doué, il monta rapidement en grade et s'illustra aussi bien comme navigateur que comme tacticien. Cependant, sa nature hautaine lui valut des difficultés. Son premier vrai commandement, en 1800-1801, sur le brick HMS Speedy, lui permit de capturer plus de cinquante navires ennemis en un peu plus d'un an, dont une frégate espagnole trois fois plus puissante, la Gamo. Il s'illustra ensuite en 1804-1806 avec la frégate HMS Pallas. Son navire endommagé, il s'engagea en politique, se présentant au parlement britannique sous l'étiquette « radical ». Élu, il tenta de s'attaquer à la corruption au Parlement et à l'Amirauté. Il retrouva très vite un commandement en Méditerranée, où il ravagea les côtes françaises et espagnoles, en 1807-1808, à bord de sa frégate HMS Imperieuse. En avril 1809, son utilisation des brûlots à la bataille de l'île d'Aix aurait pu être destructrice pour l'escadre française si son amiral avait réalisé sa part du plan. Cochrane ne réussit pas à le faire condamner en cour martiale. Il revint alors au parlement pour tenter de réformer le fonctionnement de l'Amirauté. Sa campagne porta ses fruits au cours des décennies qui suivirent.

Mêlé à son insu à une fraude boursière organisée en 1814 par un de ses oncles, il fut chassé de la Navy et du parlement, condamné à une amende et à la prison. Réélu alors qu'il était emprisonné, il tenta de poursuivre sa carrière politique mais souffrit de plus en plus d'attaques et de rumeurs. Il accepta alors la proposition que lui firent les « patriotes chiliens » d'organiser et commander leur marine. Arrivé à Valparaíso en novembre 1818, il reprit la guerre de côtes à laquelle il excellait. Ainsi, en février 1820, il attaqua et captura Valdivia. Il participa ensuite à l'expédition pour libérer le Pérou de 1820-1821. Il permit ainsi à José de San Martín d'en proclamer l'indépendance. À nouveau, comme au Royaume-Uni, sa personnalité se heurta à celles des hommes politiques. Il préféra partir plutôt que de prendre parti dans la guerre civile qui s'annonçait au Chili. Il se mit alors dix-huit mois au service de Pierre Ier et de la marine brésilienne...

Auguste de Saxe-Cobourg-Kohary (1845-1907)

Le prince Auguste de Saxe-Cobourg-Kohary.
Le prince Auguste de Saxe-Cobourg-Kohary.

Louis Auguste Marie Eudes de Saxe-Coburg-Kohary, prince de Saxe-Cobourg, est né au château d’Eu, en France, le , et est mort le à Karlsbad, en Bohême, dans l’Empire austro-hongrois. C’est un prince allemand de la Maison de Saxe-Cobourg, un militaire austro-hongrois et un amiral de la marine impériale brésilienne.

Après une enfance partagée entre la France, la Belgique, l’Allemagne et l’Empire des Habsbourg, le prince Auguste intègre la marine autrichienne, à l’âge de seize ans, en 1861. Deux ans plus tard, en 1863, son nom et celui de son frère Philippe sont évoqués par les chancelleries des grandes puissances européennes pour servir d’héritiers au prince Ernest II de Saxe-Cobourg-Gotha au cas où celui-ci monterait sur le trône de Grèce. Mais le projet fait long feu, et Auguste poursuit sa carrière dans la marine, participant ainsi à la guerre des Duchés en 1864

Guerre de la Plata

À partir d'en haut à gauche, dans le sens des aiguilles d'une montre : 1re Division brésilienne à Caseros ; infanterie uruguayenne aidant la cavalerie d'Entre Rios à Caseros ; début de la bataille du Passage de Tonelero ; charge de la cavalerie d'Urquiza à Caseros ; bataille du Passage de Tonelero.
À partir d'en haut à gauche, dans le sens des aiguilles d'une montre : 1re Division brésilienne à Caseros ; infanterie uruguayenne aidant la cavalerie d'Entre Rios à Caseros ; début de la bataille du Passage de Tonelero ; charge de la cavalerie d'Urquiza à Caseros ; bataille du Passage de Tonelero.

La guerre de la Plata, connue aussi sous le nom de guerre contre Oribe et Rosas, a opposé, entre le et le , la Confédération argentine à une coalition composée de l'Empire du Brésil, de l'Uruguay et de deux provinces argentines : Entre Ríos et Corrientes. Cette guerre est liée à une rivalité de longue date opposant l'Argentine et le Brésil à propos de leur influence respective sur l'Uruguay et le Paraguay, et le contrôle des régions limitrophes du Río de la Plata. Le conflit a lieu en Uruguay, sur le Río de la Plata et dans le Nord de l'Argentine (la région de la Plata).

En 1850, la région de la Plata est politiquement instable. Le gouverneur de Buenos Aires, Juan Manuel de Rosas, utilise son poste pour exercer un contrôle dictatorial sur les autres provinces argentines. Bien qu'il contrôle presque tout le pays, Rosas doit faire face à une série de rébellions régionales. L'Uruguay a sombré dans la guerre civile après sa sécession d'avec le Brésil, en 1828. Or, Juan Manuel de Rosas considère que ce pays fait partie de la sphère d'influence de l'Argentine et prend partie pour le parti Blanco uruguayen. Le dictateur souhaite également étendre les frontières de l'Argentine pour récupérer les territoires qui faisaient partie de l'ancienne vice-royauté du Río de la Plata, autrement dit l'Uruguay, le Paraguay et la Bolivie. Cet objectif menace les intérêts et la souveraineté du Brésil car l'ancienne vice-royauté comprenait aussi des territoires incorporés dans la province brésilienne du Rio Grande do Sul. L'empire brésilien décide donc de se donner les moyens d'éliminer Rosas et la menace qu'il représente...

Sepultura

Sepultura en concert à São Paulo, le 7 novembre 2009.
Sepultura en concert à São Paulo, le 7 novembre 2009.

Sepultura (littéralement « tombeau » en portugais) est un groupe de metal brésilien fondé par Max et Igor Cavalera en 1984, à Belo Horizonte. Le groupe est l'un des plus influents du thrash, death et groove metal de la fin des années 1980 et du début des années 1990. Il a ensuite évolué vers le hardcore, en incorporant des éléments provenant du nu metal, du metal alternatif et du metal industriel.

Le fondateur et pilier du groupe Max Cavalera quitte brutalement le groupe en 1996, à la suite de désaccords personnels, et fonde Soulfly. Son frère Igor, batteur, fait de même en 2006 et rejoint son frère dans une nouvelle formation nommée Cavalera Conspiracy. Les membres actuels sont Paulo Jr. à la basse — seul musicien présent dans Sepultura depuis ses débuts —, Andreas Kisser à la guitare, Eloy Casagrande à la batterie, et Derrick Green — unique membre non brésilien — au chant.

Formé dans un contexte de répression policière qui marquait les dernières heures de la dictature militaire, Sepultura a connu un succès international à la fin des années 1980 dans un style proche du thrash metal, participant ainsi à la popularisation de ce genre aux États-Unis et en Europe, puis a évolué vers le groove metal dans ses trois albums emblématiques que sont Arise (1991), Chaos A.D. (1993) et Roots (1996). Le groupe a réalisé en tout douze albums studio — le plus récent étant Kairos, sorti en 2011 — qui se sont écoulés à plus de 3 millions d'exemplaires aux États-Unis et 20 millions d'exemplaires dans le monde.

Grand Prix automobile du Brésil 2011

Sebastian Vettel précède Lewis Hamilton.
Sebastian Vettel précède Lewis Hamilton.

Le Grand Prix automobile du Brésil 2011, qui s'est disputé le sur le circuit d'Interlagos, est la 858e épreuve du championnat du monde de Formule 1 courue depuis 1950 et la dix-neuvième et dernière manche du championnat 2011. Il s'agit de la trente-neuvième édition du Grand Prix comptant pour le championnat du monde, la vingt-neuvième disputée à Interlagos.

La séance de qualifications est marquée par la performance du champion du monde Sebastian Vettel : en décrochant sa quinzième pole position de la saison, il bat le record de Nigel Mansell qui en avait obtenu quatorze lors de la saison 1992. En course, il est néanmoins devancé par son coéquipier Mark Webber qui signe sa seule victoire en 2011 à l'occasion de la dernière épreuve et s'offre par la même occasion la troisième place du championnat du monde avec 258 points. Le podium est complété par le Britannique Jenson Button qui, avec 270 points, termine dauphin de Vettel au volant de sa McLaren. Sur les vingt-huit pilotes en lice au championnat, dix-neuf ont inscrit au moins un point au cours de la saison.

Chez les constructeurs, l'écurie Red Bull Racing, déjà assurée depuis plusieurs courses du titre de championne du monde, termine sa saison en signant le onzième doublé de son histoire, le troisième en 2011. Avec 650 points, l'équipe autrichienne devance largement McLaren (497 points) et Ferrari (375 points). Sur les douze écuries engagées au championnat du monde, neuf ont marqué des points au cours de la saison, Lotus, Virgin et HRT terminant avec un compteur vierge.

Pour conclure une saison décevante par rapport à celle de son coéquipier Sebastian Vettel, Mark Webber remporte son seul succès de l'année lors de l'ultime épreuve, à la faveur d'une défaillance mécanique sur la monoplace de son coéquipier. Il reconnaît que sa bataille avec Vettel n'a pas été très intense parce qu'il avait un problème mais que ses performances étaient bonnes du fait qu'il se sentait bien dans la voiture. Il déclare : « C'est une victoire importante pour moi et un doublé important pour l'équipe qui finit la saison au sommet. » Grâce à cette victoire, il reprend in extremis la troisième place du championnat du monde et envisage la saison suivante avec sérénité : « Je pense que ça ira mieux. J'ai mal démarré cette année mais je regarderai tous les domaines pour améliorer ce que je dois améliorer. Mais quand la barre est à un si haut niveau, il n'y a pas que Sebastian à surveiller. Il y a aussi Jenson [Button], Fernando [Alonso] et tous les autres qui sont au top niveau. Je suis ravi de me battre contre eux. »

Jean VI de Portugal

Le roi Jean VI de Portugal par Jean-Baptiste Debret.
Le roi Jean VI de Portugal par Jean-Baptiste Debret.

Jean VI de Portugal (en portugais : João VI de Portugal), roi de Portugal et des Algarves et roi puis empereur titulaire du Brésil, est né à Lisbonne, au Portugal, le et décédé dans cette même ville le . Surnommé « le Clément », il règne sur le Royaume uni de Portugal, du Brésil et des Algarves de 1816 a 1822 puis sur le seul royaume de Portugal de 1822 à 1826. Grâce au traité de Rio de Janeiro de 1825, qui reconnaît l'indépendance du Brésil, Jean VI est également proclamé empereur titulaire du Brésil, mais c'est son fils aîné, l'empereur Pierre Ier, qui est le véritable souverain du pays pendant son règne.

Deuxième fils de la reine Marie Ire et du roi consort Pierre III de Portugal, le futur Jean VI n'est, à l'origine, pas destiné à ceindre la couronne de son pays. Devenu l'héritier du trône en 1788, il doit pourtant assurer la régence peu de temps après, sa mère montrant des signes croissants de folie. Arrivé au pouvoir dans le contexte de la Révolution française, le prince déclare la guerre à Paris en 1793 mais son armée est vaincue et le royaume d'Espagne, avec qui il avait conclu une alliance, ne tarde pas à l'abandonner (1795). De plus en plus isolé internationalement, le futur Jean VI est alors victime de la diplomatie napoléonienne et du double jeu de Madrid, qui profite de la situation pour arracher au Portugal la région d'Olivenza après la « guerre des Oranges » (1801). Les tensions entre Paris et Lisbonne atteignent leur paroxysme en 1807, lorsque la France napoléonienne décide d'envahir le Portugal pour punir les Bragance d'avoir refusé d'appliquer le blocus continental dirigé contre le Royaume-Uni.

Incapable de résister à l'attaque du général Junot, le prince Jean prend la décision de fuir son royaume et de transférer la cour et le gouvernement au Brésil, qui est alors la plus prospère des colonies portugaises. Après plusieurs semaines de tribulations, la famille royale et les 500 à 15 000 personnes qui l'accompagnent (selon les sources) s'installent donc à Rio de Janeiro le . En compagnie de ses conseillers, le régent met rapidement en place une série de réformes qui ouvrent le Brésil au commerce international et le dotent d'institutions stables et modernes.

Après quelques années d'occupation française, le Portugal est définitivement libéré de l'occupant français en 1811 mais Jean refuse toutefois de rentrer en Europe. Le , il proclame au contraire le « Royaume uni de Portugal, du Brésil et des Algarves », ce qui confirme la nouvelle place du Brésil au sein de l'ensemble portugais. Monté sur le trône en 1816, le souverain doit pourtant bientôt affronter l'opposition très vive des Portugais, qui se soulèvent pour obtenir le retour de la famille royale en Europe, et d'une partie des Brésiliens, qui refusent de voir leur pays rétrogradé au rang de simple colonie. Sous la pression populaire, Jean VI et son entourage rentrent donc finalement à Lisbonne le , non sans avoir nommé auparavant le prince Pierre de Portugal régent du Brésil.

En Europe, Jean VI est à la fois victime des luttes de pouvoirs qui opposent libéraux et conservateurs et des conspirations de sa femme, la reine d'origine espagnole Charlotte-Joachime, avec qui il entretient des relations mouvementées depuis le début de son mariage. Il assiste par ailleurs, impuissant, à la montée du nationalisme brésilien et à la proclamation d'indépendance du pays par son propre fils aîné le . Contraint à reconnaître la sécession brésilienne en 1825, Jean VI est néanmoins proclamé empereur titulaire du pays par la même occasion. Six mois plus tard, le souverain s'éteint dans des conditions mystérieuses, sans que sa succession soit réellement assurée, ouvrant ainsi la voie à une longue crise successorale.

Pierre Ier du Brésil

Tableau de Simplício Rodrigues de Sá, vers 1830.
Tableau de Simplício Rodrigues de Sá, vers 1830.

Pierre Ier du Brésil (en portugais : Pedro I do Brasil), également connu sous le nom de Pierre IV de Portugal (portugais : Pedro IV do Portugal), est né le au palais de Queluz, à Lisbonne, au Portugal, et décédé le au même endroit. Surnommé « le Libérateur » ou « le Roi soldat », il règne sur le Brésil du au et sur le Portugal entre le et le .

Membre de la maison de Bragance, Pierre Ier est le quatrième enfant du régent Jean de Portugal et de son épouse l’infante Charlotte-Joachime d’Espagne. Né à Lisbonne en 1798, il quitte le Portugal avec sa famille au moment de l’invasion du pays par les forces françaises, en 1807, et grandit à Rio de Janeiro, au Brésil.

Malgré la libération du Portugal en 1811 et la chute de Napoléon Ier en 1815, les Bragance prennent la décision de rester vivre au Nouveau Monde et la colonie du Brésil est promue au rang de royaume en 1815 avec la création du Royaume uni de Portugal, du Brésil et des Algarves. L’éclatement d’une révolution libérale à Porto en 1820 oblige cependant la majorité des membres de la famille royale à rentrer en Europe en avril 1821. Avant de partir, le père de Pierre, désormais roi sous le nom de Jean VI, lui confie la régence du Brésil.

Arrivé au pouvoir, le prince doit affronter à la fois la menace des révolutionnaires brésiliens et l’insubordination des troupes coloniales portugaises, qui ambitionnent de faire de lui un chef d’État fantoche. Les Cortes portugaises désirant mettre un terme à l’autonomie du Brésil, Pierre est bientôt contraint à choisir entre sa loyauté vis-à-vis de son père et les intérêts de son pays d’adoption. Il finit ainsi par proclamer l’indépendance du Brésil le et se fait couronner empereur le 12 octobre suivant. Après deux ans de combats sporadiques contre les forces portugaises, le Brésil obtient officiellement son indépendance le . Dans les mêmes moments, Pierre Ier met un terme à la révolte qui tente de faire des provinces du Nordeste un État indépendant (mars 1824).

Le mouvement sécessionniste qui se développe dans la province de Cisplatine (actuel Uruguay) début 1825 parvient par contre à mettre à mal le pouvoir de Pierre Ier. Soutenus par les Provinces-Unies du Rio de la Plata (actuelle Argentine), les révolutionnaires du sud contraignent le souverain à déclencher la guerre de Cisplatine puis à reconnaître l’indépendance du pays en 1828...

Mont Roraima

Vue du mont Roraima depuis le Venezuela au sud-ouest.
Vue du mont Roraima depuis le Venezuela au sud-ouest.

Le mont Roraima est une montagne d'Amérique du Sud partagée entre le Brésil, le Guyana et le Venezuela. Il s'agit d'un tepuy, une montagne tabulaire caractéristique du plateau des Guyanes. Délimité par des falaises d'environ 1 000 mètres de hauteur, son plateau sommital présente un environnement totalement différent de la forêt tropicale humide et de la savane qui s'étendent à ses pieds. Ainsi, la forte pluviométrie est à l'origine de formations pseudokarstiques, dont de nombreuses et grandes grottes, ainsi que du lessivage du sol. La flore s'est adaptée à ces conditions climatiques et géologiques avec un fort endémisme et une abondance de plantes carnivores qui trouvent dans les insectes capturés les nutriments absents dans le sol. La faune est peu présente mais marquée elle aussi par un endémisme prononcé, notamment chez les reptiles et les amphibiens. Cet environnement est protégé au sein du parc national Canaima au Venezuela et du parc national du Mont Roraima au Brésil. Le point culminant de la montagne s'élève sur le rebord méridional de la falaise, en territoire vénézuélien, à 2 810 mètres d'altitude ; cette proéminence constitue le plus haut sommet de l'État de Bolívar. Une autre petite antécime constitue le point culminant du Guyana à 2 772 mètres d'altitude dans le nord du plateau, non loin de la borne marquant le tripoint entre les frontières brésilienne, guyanienne et vénézuélienne.

Découvert et exploré tardivement au XIXe siècle, le mont Roraima n'est gravi qu'en 1884 par une expédition britannique et sa faune, sa flore et sa géologie restent encore largement méconnues malgré de nombreuses campagnes d'étude. Un récit de l'une de ces expéditions a largement inspiré Arthur Conan Doyle pour l'écriture de son roman d'aventures Le Monde perdu en 1912, lui-même à l'origine de nombreux autres ouvrages, films et téléfilms. Avec l'arrivée du tourisme notamment dans les années 1980, le mont Roraima constitue un sommet apprécié des randonneurs en raison de son environnement singulier et de ses conditions d'accès et d'ascension relativement aisées. Celle-ci se fait quasi exclusivement par le côté sud, par un passage naturel à flanc de falaise. L'escalade d'autres faces de la montagne est en revanche très technique mais permet l'ouverture de nouvelles voies.

Indépendance du Brésil

L'Indépendance ou la mort ! (1888). Tableau de Pedro Américo représentant la proclamation de l'indépendance du Brésil par le prince-régent Pierre le 7 septembre 1822. Sa garde d'honneur l'acclame tandis que certains soldats jettent à terre leur brassard aux couleurs du Portugal.
L'Indépendance ou la mort ! (1888). Tableau de Pedro Américo représentant la proclamation de l'indépendance du Brésil par le prince-régent Pierre le 7 septembre 1822. Sa garde d'honneur l'acclame tandis que certains soldats jettent à terre leur brassard aux couleurs du Portugal.

L'indépendance du Brésil est un processus qui s'étend de 1821 à 1824 et qui voit l'opposition violente du Brésil et du Portugal, ce dernier souhaitant réduire à nouveau le premier au rang de simple colonie.

En 1807, l'armée française envahit le Portugal qui refuse d'adhérer au blocus continental contre le Royaume-Uni. Incapable de résister à cette attaque, la famille royale et le gouvernement portugais fuient au Brésil, qui est alors la plus riche et la plus développée des colonies lusitaniennes. L'installation de la cour à Rio de Janeiro amène une série de transformations politiques, économiques et sociales qui aboutissent à la décision du régent Jean de Portugal de faire du pays un royaume associé à son ancienne métropole en 1815.

En 1820, une révolution libérale éclate au Portugal et la famille royale est bientôt contrainte de rentrer à Lisbonne. Avant de partir, le souverain nomme cependant son fils aîné, le prince Pierre, régent du Brésil (1821). Fidèle à son père, le prince voit sa politique compliquée par la volonté des Cortes portugaises de ramener le Brésil à son ancien statut de colonie. Les forces armées portugaises, commandées par Jorge Avilez tentent alors de faire du régent un simple fantoche mais Pierre parvient à réprimer leur soulèvement (). La situation s'aggrave quand les Cortes intiment à Pierre l'ordre de rentrer au Portugal (ce à quoi le prince répond : « je reste ») et décident de dissoudre son gouvernement, incarné par José Bonifácio de Andrada e Silva. Le , le prince lance le « cri d'Ipiranga » et proclame l'indépendance du Brésil. Quelque temps après, le prince est proclamé empereur sous le nom de Pierre Ier et le pays prend le nom d'Empire du Brésil...

Trachylepis atlantica

Trachylepis atlantica.
Trachylepis atlantica.

Trachylepis atlantica est une espèce de lézards de la famille des Scincidae que l'on rencontre sur l'archipel Fernando de Noronha au large de la côte nord-est du Brésil. Il est de couleur sombre avec quelques points plus clairs, et mesure généralement 7 à 10 cm de long. Sa queue est longue et musclée, mais se brise facilement. Très répandu à Fernando de Noronha, c'est un mangeur opportuniste qui se nourrit à la fois d'insectes et de végétaux, ainsi que du nectar d'Erythrina velutina ou de miettes de biscuits, voire des œufs de sa propre espèce. Certaines espèces introduites sur l'île, comme le Chat domestique (Felis catus), s'attaquent à ce lézard et il est touché par divers vers parasites.

Possiblement aperçu pour la première fois par Amerigo Vespucci en 1503, il est officiellement décrit en 1839. Son histoire taxonomique a par la suite été bouleversée à plusieurs reprises. Il a notamment été confondu avec Trachylepis maculata et d'autres espèces. Il est classé dans le genre Trachylepis, composé principalement d'espèces africaines, et pourrait avoir atteint l'île après avoir dérivé à travers l'océan Atlantique. L'espèce énigmatique Trachylepis tschudii, qui serait originaire du Pérou, pourrait être de la même espèce.