Portail:Allemagne/Article du mois

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Galerie des articles choisis modifier

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1
Panorama de la ville depuis la rive
de l'Elbe au coucher du soleil

Dresde Dresde (Dresden en allemand, Drježdźany en sorabe) est une ville-arrondissement d'Allemagne, capitale de la Saxe.

Cette ville baroque, située sur l'Elbe est une des plus belles villes d'Allemagne. Elle est d'ailleurs appelée la Florence de l'Elbe.

Elle n'était d'abord qu'un village de pêcheurs et de paysans ; elle n'est citée pour la première fois qu'en 1206. Dresde fut souvent ravagée par les armées, notamment pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763) et pendant les batailles de 1813. Ses fortifications furent détruites en 1815. Et un tiers de la ville fut détruit du 13 au 15 février 1945 par la Royal Air Force (principalement), avec l'appui de l'aviation américaine lors du bombardement de Dresde. Cette destruction est à l'origine de la destruction de son patrimoine historique. Même si depuis, la majorité des monuments ont été reconstruit à l'identique.

Inspiré de Portail:Allemagne/Article du mois/août 2006
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Statue de Lénine à Berlin-Est.

Good Bye, Lenin! Good Bye, Lenin! est un drame allemand de Wolfgang Becker. Il est sorti en février 2003 en Allemagne.

Le film connut un grand succès autant à l'ouest qu'à l'est de l'Allemagne, ainsi que dans plusieurs pays européens. Il remporta le Deutschen Filmpreis (Prix du film allemand) neuf fois : meilleur film, Daniel Brühl meilleur acteur, Florian Lukas meilleur second rôle masculin, meilleur réalisateur, trois prix techniques pour le montage, la mise en scène et la musique, ainsi que le prix du public pour le « film allemand de l'année » et l'acteur de l'année pour Daniel Brühl.

Le film plut au public des deux Allemagne par la description réaliste et simple de la vie quotidienne en Allemagne de l'Est depuis la marque traditionnelle de cornichons jusqu'aux héros du régime comme Sigmund Jähn, premier Allemand à être allé dans l'espace et héros d'Alex dans le film. Il est donc le symbole de la nostalgie de certains de cette période révolue. Nostalgie qui prend le nom spécifique d'Ostalgie.

Inspiré de Portail:Allemagne/Article du mois/septembre 2006
3
Le Modèle P50 photographié en 1979.

Trabant La Trabant était la voiture par excellence de l'Allemagne de l'Est, c'était aussi une des seules. Maintenant, elle fait partie des voitures de collection pour certains passionnés au même titre que la Volkswagen Coccinelle, l'Austin Mini, la Citroën 2CV.

La Trabant, qui fut initialement considérée comme une petite automobile économique et robuste. Mais devint, par suite du manque d'innovations un modèle irrémédiablement dépassé et le symbole de la faillite économique de la RDA. Cependant, en raison du peu de concurrence et d'une forte demande posséder une Trabant était un symbole de luxe.

Inspiré de Portail:Allemagne/Article du mois/novembre 2006
4
Vestige du mur en 2004

Mur de Berlin Le mur de Berlin (en allemand Berliner Mauer), également appelé « le mur » fut érigé en plein Berlin pendant la nuit du 12 au 13 août 1961 et fut abattu en 1989 par la foule même s'il en reste quelques vestiges comme le montre la photographie.

Celui-ci rendit la guerre froide concrète en isolant les trois secteurs occupés par les armées alliées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale du reste de la ville et du Brandenburg (qui étaient soviétiques), séparant physiquement la ville en « Berlin-Est » et « Berlin-Ouest ». La République démocratique allemande tentait ainsi de mettre fin à l'exode croissant des Allemands de l'Est que la construction du rideau de fer aux frontières interallemandes n'avait fait que ralentir.

L'affaiblissement de l'Union soviétique avec la politique de libéralisation conduite par Gorbatchev permit aux Allemands de l'Est, le 9 novembre 1989, d'abattre le « Mur de la honte » dans un élan de liberté qui a passionné le dit « Monde libre » tout entier.

Inspiré de Portail:Allemagne/Article du mois/mai 2007
5
L'Oktoberfest de 2006

Fête de la bière Parmi les très nombreuses fêtes populaires (en allemand Volksfest), la plus connue est celle de Munich (München).

La fête de la bière de Munich s'appelle en allemand l'Oktoberfest, c'est-à-dire la fête d'octobre. Elle a lieu chaque année fin septembre début octobre – elle tient son nom du fait qu'elle se termine la 1re fin de semaine d'octobre – à Munich sur un terrain propre qui lui est consacré : la Theresienwiese (la prairie de Thérèse). Les Allemands l'appellent aussi la prairie (die Wiese, ou, en bavarois die Wiesn). Avec six millions de visiteurs, c'est la plus grande fête populaire du monde qui commence par un défilé de plus de huit mille personnes portant le costume traditionnel dont la culotte de peau (die Lederhosen) pour les hommes et la robe à manches bouffantes et tablier de couleurs vives (das Dirndl) pour les femmes.

Inspiré de l'article éponyme
6
Hitler (à droite) et le général Ludendorff en 1923

Putsch de la brasserie Le putsch de Munich ou putsch de la Brasserie (en allemand Hitler-Ludendorff-Putsch) est la tentative de putsch improvisée par Hitler et son parti, le NSDAP dans la soirée du 8 novembre 1923 et qui s'acheva lamentablement dès le lendemain.

Hitler et ses partisans pensaient que le gouvernement bavarois soutiendrait cette action dont le but était de renverser le gouvernement républicain de Berlin. Au soir du 8 novembre 1923, alors que Gustav von Kahr — commissaire général d'État en Bavière — faisait un discours à la Bürgerbräukeller, une brasserie de Munich, Hitler, Hermann Göring et des SA firent irruption dans la salle en déclarant la révolution nationale. Par l'intimidation, les dirigeants bavarois - Kahr, Lossow et Seisser - acceptèrent de se joindre à cette action, ce qu'ils démentirent quelques heures plus tard à la radio après avoir réussi à quitter la brasserie.

Au matin du 9 novembre, les putschistes défilaient devant la Feldherrnhalle, dans les rues de Munich, et se trouvèrent face à face avec la police ; des coups de feu éclatèrent peu après de part et d'autre. À l'issue de la fusillade, quatre policiers et seize putschistes étaient morts. Hitler s'était cassé la clavicule en tombant mais était parvenu néanmoins à s'enfuir. Le NSDAP sera interdit dès le 9 novembre. Hitler fut arrêté le 11 novembre et immédiatement incarcéré.

Inspiré de l'article éponyme
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Timbre-poste allemand à l'effigie de von Fallersleben émis en 1991 à l'occasion du 150e anniversaire du Deutschlandlied

Deutschlandlied Das Lied der Deutschen (Le Chant des Allemands) ou Deutschlandlied (Chant d'Allemagne) est un chant dont le troisième couplet est l'hymne national de l'Allemagne. Les paroles, écrites par August Heinrich Hoffmann von Fallersleben (Fallersleben) en 1841 sur l'île de Helgoland, furent mises sur une musique de Joseph Haydn qui était à sa création en 1797 une partition pour un quatuor à cordes.

Fallersleben avait écrit ces paroles pendant son exil, à une époque où l'Allemagne n'était encore formée que de royaumes et principautés qui bataillaient les uns contre les autres. Il voulait exprimer son désir d'une Allemagne forte et unie. La ligne Deutschland, Deutschland über alles, über alles in der Welt doit dans ce contexte être comprise comme un appel aux souverains allemands à mettre de côté leurs querelles et à concentrer leurs efforts pour créer une Allemagne unie. À l'époque de Fallersleben, ce texte avait aussi une connotation révolutionnaire et libérale, car l'aspiration à une Allemagne unie allait souvent de pair avec la réclamation de la liberté de la presse et d'autres droits de l'homme. Ainsi, les frontières de la « patrie allemande » que décrivent le premier couplet ne sont nullement considérées comme frontières politiques, mais décrivent les limites de la langue et de la civilisation allemande.

Inspiré de l'article éponyme
8
Portrait de Martin Luther

95 thèses La diffusion de la Disputation de Martin Luther sur la puissance des indulgences (titre latin Disputatio pro declaratione virtutis indulgentiarum), plus connue comme les Quatre-vingt-quinze thèses, a déclenché la Réforme en Allemagne. Le document aurait été placardé à la porte de l'église de Wittemberg (aujourd'hui en Saxe-Anhalt) le 31 octobre 1517. Si l'authenticité du document n'est pas contestée, la réalité de l'événement lui-même fait aujourd'hui l'objet de débat parmi les historiens.

Les 95 thèses portent principalement sur l'une des questions clés pour Luther : la pratique grandissante des indulgences par l'Église catholique romaine, autorisées par le pape pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome. La rédaction du document aurait principalement été inspirée par les abus du moine Johann Tetzel, avec lequel Luther entretiendra une controverse au cours de l'année 1518. Le titre original des 95 thèses est Martini Lutheri disputatio pro declaratione virtutis indulgentiarum.

9
Panorama de la ville

Munich Munich (München en allemand) est, avec 1 326 806 habitants, la troisième ville d'Allemagne par la population après Berlin et Hambourg. Son aire urbaine compte 2 351 706 habitants. Munich est la capitale du Land de Bavière et du district de Haute-Bavière. Située entre 482 et 579 mètres d'altitude, la ville est traversée par l'Isar sur une distance de 13,7 km, du sud-ouest au nord-est. Important pôle économique, siège de grandes sociétés dont EADS Deutschland, Siemens, Allianz, BMW, HypoVereinsbank et Münchener Rückversicherung.

Selon Eurostat, la zone urbaine élargie de Munich est la plus importante d'Allemagne en termes de PIB avec 117,6 milliards d'euros, devant Hambourg, Berlin et Francfort. Avec un PIB par habitant de 53 073 euros, Munich est également l'une des villes les plus riches de l'Union européenne.

La ville est célèbre pour sa traditionnelle fête de la bière (Oktoberfest) fin septembre début octobre.

Inspiré de l'article éponyme
10
Un Askari brandissant un drapeau impérial allemand en Afrique orientale allemande (1906).

Empire colonial allemand L'empire colonial allemand fut fondé après l'unification de la nation allemande en 1871 et la naissance de l'Empire allemand, ou Deuxième Reich. Il cessa d'exister après la Première Guerre mondiale. La naissance de l'Empire colonial allemand fut avant tout le fruit d'initiatives privées qui reçurent l'appui officiel du chancelier Otto von Bismarck. Aussitôt après la victoire sur la France en 1871, quelques journaux réclamèrent l'annexion de certaines colonies françaises, mais Bismarck jugea alors prématuré de se lancer dans une politique coloniale qui eût éveillé la méfiance du Royaume-Uni. L'Empire naissant - qui manquait d'ailleurs des moyens navals nécessaires à une telle entreprise - avait besoin de se renforcer et de se consolider à l'intérieur avant de se jeter dans l'aventure outre-mer. Ce n'est donc qu'après la création de la Kaiserliche Marine que l'Empire allemand amorça véritablement une politique coloniale d'État, arrivant par ailleurs tardivement sur le « marché » colonial — l'Afrique étant déjà pratiquement partagée entre Français et Britanniques...
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L'horloge universelle Urania

Alexanderplatz Alexanderplatz est une place de Berlin. Située dans le quartier Mitte (Centre), dans la partie est de la ville, l'Alex, comme la surnomment les Berlinois, est un des principaux centres d'activité de Berlin. La place est fréquentée quotidiennement par 300 000 personnes. Elle tient son nom de la visite que fit à Berlin le tsar Alexandre Ier en 1805.

Cette modeste place de marché située aux portes de Berlin à la fin du XVIIe siècle, devient au début du XXe siècle un énorme centre de correspondance combinant métro, train et tramway au cœur d'une des plus grandes métropoles européennes. Elle attire des grands magasins qui en font un lieu animé sinon prestigieux. Le trafic généré nécessite une première restructuration de la place, endommagée lors de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, la partition de l'Allemagne en fait la vitrine de l'architecture socialiste de l'époque et le centre de Berlin-Est : elle se couvre d'immeubles monumentaux, et sur l'Alexanderplatz se tient le plus grand rassemblement qui précède la chute du mur de Berlin. Après la réunion des deux Allemagnes, des plans sont mis au point pour composer avec une architecture qui a mal vieilli. Le projet, sans doute trop ambitieux dès le départ, se heurte de plus aujourd'hui aux problèmes budgétaires du pays ainsi qu'au ralentissement de l'activité économique à Berlin.

Inspiré de l'article éponyme
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Panorama de la ville

Francfort-sur-le-Main Francfort-sur-le-Main (Frankfurt am Main en allemand), est une ville allemande, généralement appelée simplement Francfort malgré le risque de confusion avec la ville de Francfort-sur-l'Oder. Située sur le Main, la ville est, avec ses 671 927 habitants, la cinquième ville d'Allemagne par sa population et la plus grande du Land de Hesse. Près d'un habitant sur trois n'a pas la nationalité allemande. Son aire urbaine compte 2 517 561 habitants.

Francfort est la 4e place financière d'Europe ainsi que la ville la plus riche d'Allemagne avec un PIB par habitant de 73 932 euros. Elle est notamment le siège de la Banque centrale européenne (BCE) et de la bourse de Francfort. Francfort est également un carrefour majeur européen. Son aéroport international est le troisième d'Europe après Paris-Charles de Gaulle et Londres Heathrow.

La ville se caractérise par un nombre important de gratte-ciel. Elle est un important pôle scientifique et culturel, avec ses instituts de recherche, son université, son opéra, ses théâtres et musées.

Inspiré de l'article éponyme

Article du mois en cours modifier

 
Reste du mur en 2004

Le mur de Berlin (en allemand Berliner Mauer), également appelé « le mur » fut érigé en plein Berlin pendant la nuit du 12 au et fut abattu en 1989 par la foule même s'il en reste quelques vestiges comme le montre la photographie.

Celui-ci rendit la guerre froide concrète en isolant les trois secteurs occupés par les armées alliées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale du reste de la ville et du Brandenburg (qui étaient soviétiques), séparant physiquement la ville en « Berlin-Est » et « Berlin-Ouest ». La République démocratique allemande tentait ainsi de mettre fin à l'exode croissant des Allemands de l'Est que la construction du rideau de fer aux frontières interallemandes n'avait fait que ralentir.

L'affaiblissement de l'Union soviétique avec la politique de libéralisation conduite par Gorbatchev permit aux Allemands de l'Est, le 9 novembre 1989, d'abattre le « Mur de la honte » dans un élan de liberté qui a passionné le dit « Monde libre » tout entier.