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L'algèbre nouvelle de François Viète

François Viète

François Viète d'après Jean Rabel.
François Viète d'après Jean Rabel.

François Viète, ou François Viette, en latin Franciscus Vieta, est un mathématicien français, né à Fontenay-le-Comte (Vendée) en 1540 et mort à Paris le . De famille bourgeoise et de formation juridique, il a été l'avocat de grandes familles protestantes, dont les Parthenay-l'Archevêque et les Rohan, avant de devenir conseiller au parlement de Rennes, sous Charles IX, puis maître des requêtes ordinaires de l'hôtel du roi sous Henri III. Maître des requêtes et déchiffreur d'Henri IV, membre du conseil du roi, il mène, parallèlement à ces charges au service de l'État, une carrière de mathématicien « amateur » qui lui vaut l'estime des grands professionnels de son temps.

Inspiré par Ramus, Gosselin et Jacques Peletier du Mans, il restaure la géométrie des anciens (Apollonius, Theon et Diophante) et prolonge les travaux d'Albategni, de Rheticus et de Regiomontanus sur les sinus et les triangles sphériques. La publication de son livre phare Isagoge Artem Analycitem ou Isagoge marque en 1591 le début de la révolution algébrique qui, poursuivie par Thomas Harriot, William Oughtred, Albert Girard et René Descartes, fondera les notations de l'algèbre contemporaine. Viète est le premier mathématicien à noter les paramètres d'une équation par des symboles. Il fonde ainsi l'algèbre nouvelle ou « logistique spécieuse », une version « homogène » de notre façon actuelle de mener les calculs symboliques. Écrivant en latin et connu de toute l'Europe, il formera quelques élèves, Nathanael Tarporley, Pierre puis Jacques Aleaume, Marino Ghetaldi, Jean de Beaugrand, Alexander Anderson, ainsi que des correspondants dont Lansberg de Meulabeecke, qui contribueront à sa renommée et prolongeront ses méthodes, les diffusant en Angleterre, en Hollande, en Italie et en Allemagne. Il finit par l'emporter sur quelques contradicteurs tels qu'Adriaan Van Roomen et Joseph Juste Scaliger. Une partie de ses travaux est dédiée à l'astronomie. Il anticipe même, avec une décennie d'avance mais sans publication, la découverte par Kepler de la forme elliptique des orbites des planètes. Enfin, par ses travaux de déchiffreur, et singulièrement les dernières recommandations qu'il communiqua au duc de Rosny (alias Sully) quelques semaines avant sa mort, François Viète est l'un des premiers cryptologues à systématiser l'art de casser les codes...


Quelques images...

Michel Chasles, l'un des redécouvreurs de Viète

Articles ayant reçu un label

François Viète Algèbre nouvelle Pierre Hérigone

Jean V de ParthenayAlbert Girard Marin Ghetaldi

Jean de Beaugrand Adrien Romain Catherine de Parthenay

Françoise de RohanMichel Coignet


Signature et blasons de Viète

Signature de François Viète en 1598


Algèbre nouvelle

Page couverture de l'Opera Mathematica publié à Leyde en 1646 par Bonaventure et AbrahamElzevier.

L’algèbre nouvelle, logistique ou analyse spécieuse, est un projet de formalisation de l’écriture algébrique réalisé par François Viète et par ses successeurs. L'acte fondateur en est la parution chez Jamet Mettayer(en 1591) de l'artem Analyticem Isagoge. Son apparition conduit, fin XVIe - débutXVIIe siècle, à l'abandon progressif de l'algèbre rhétorique. Ce formalisme a évolué selon les rédacteurs, notamment sous l'impulsion d'Anderson, de Vaulezard, de James Hume de Godscroft et de Pierre Hérigone. Lorsqu'en1637, René Descartes illustre sa méthode par un traité de géométrie, le philosophe achève cette révolution. En supprimant les contraintes d'homogénéité introduites par Viète (Viète adopte le principe de base des géomètres grecs selon lequel on ne peut additionner, soustraire et prendre le rapport que pour des grandeurs homogènes (de même espèce) et l’algèbre pour Viète est essentiellement une algèbre des grandeurs, ce que la vulgarisation de son œuvre met fort mal en évidence), il fournit à l'algèbre sa forme littérale actuelle (ou peu s'en faut).

Jusqu'à 1591 la formalisation du langage algébrique s'est limitée à l'introduction d'une ou deux lettres, désignant une ou deux quantités inconnues. On trouve cette innovation fondamentale dans Jordan Nemorarius à la frontière du XIIe - XIIIe siècle, mais cette symbolisation, déjà connue des Grecs ne progresse pas jusqu'à Jacques Peletier du Mans, Jean Borrel et Guillaume Gosselin. Cette notation, qui n'est pas utilisée de façon suivie par les mathématiciens médiévaux disparaît même à l'aube de la Renaissance, où l'on use davantage d'abréviations. Des premières traductions de Johannes Hispalensis jusqu'à Nicolas Chuquet ou Regiomontanus, on ne peut pas vraiment parler d'algèbre littérale. Les mathématiciens du XVIe siècle éprouvent d'ailleurs les pires difficultés à manier formellement des équations polynomiales ; la même lettre sert parfois à désigner en même temps l’inconnue et la racine carrée, comme chez Peletier (en 1554), Jean Borrel (en 1559) et Gosselin, (en1577). L'arithmétique demeure rhétorique. Les efforts de l'école allemande portant davantage sur la structuration des opérations que sur leur formalisation, la mise en place de la notation symbolique s'effectue de façon dispersée.

Lumière sur...

Portrait de Catherine de Parthenay.
Portrait de Catherine de Parthenay.

Catherine de Parthenay, née le au parc-Mouchamps et morte le dans le même lieu, est une humaniste française, femme d'un héroïsme antique, connue à son époque pour son engagement calviniste.

Parlant et écrivant le latin, le grec et l'hébreu, poétesse, dramaturge et mécène, elle est la descendante d'une lignée de femmes de la Renaissance,Michelle de Saubonne et Antoinette d'Aubeterre, qui alliaient l'érudition à la foi. Elle reçut vers onze ans les leçons du mathématicienFrançois Viète, alors secrétaire de sa mère qui l'élevait. Mariée à quatorze ans au baron Charles de Quellenec, elle lui intentera (avec sa mère) un procès pour empêchement dirimant demeuré célèbre. Cependant, à la mort de son mari (lors de la Saint-Barthélemy), elle compose une élégie à sa gloire et à celle de l'Amiral de Coligny. Peu après, elle fait jouer dans La Rochelle assiégée une tragédie, Holopherne, dont il ne reste rien.


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Marin Ghetaldi
Voir aussi :
Éditeurs
  • James Hume de Godscroft, mathématicien français d'origine écossaise. Il publie en 1636 une algèbre facile inspirée de Viète avec des notations plus modernes.
  • Claude Hardy : alias Antoine Vasset, ami de Descartes, il publie une traduction en français, réputée mauvaise, des œuvres de Viète.
  • Le sieur de Vaulezard : ami de Jean de Beaugrand, théoricien des anamorphoses, il publie une traduction en français, réputée bonne, des œuvres de Viète.
  • Pierre Hérigone, mathématicien et astronome français. Il publie un cours en latin et en français, inspiré de l'algèbre de Viète entre1634 et 1637.
  • Noël Duret (voir contemporain de Viète)
Voir aussi :
  • Frans Van Schooten : mathématicien hollandais à qui l'on doit l'extension des coordonnées cartésiennes à l'espace. Il publie l'intégrale des œuvres de Viète en français en 1646.
  • Tristan L'Hermite, poète : traduit en 1636, le manuel de cosmographie destinée à Catherine de Parthenay.
  • José Zaragoza : premier traducteur espagnol de l'œuvre de François Viète.


Élèves et amanuensis de Viète
  • Catherine de Parthenay (voir famille de Rohan et protecteurs de Viète)
  • Charles du Lys : avocat parisien, descendant de Jeanne d'arc, chargé de préparer le travail de déchiffrement.
  • Pierre Aleaume : avocat originaire d'Orléans, chargé de répondre aux solliciteurs mathématiques, secrétaire de Viète, son héritier mathématique.
  • Jacques Aleaume : mathématicien élève de Viète et de Stevin, enseignera à Leyde pour Maurice de Nassau ; héritier des œuvres après son père.
  • Tarporley : amanuensis (secrétaire de Viète) à une date inconnue. Ami d'Harriot (son exécuteur testamentaire pour les œuvres mathématiques)
  • Marin Ghetaldi : patricien de la république de Raguse ; élève de Clavius et de Coignet, puis de Viète et de Galilée ; il édite l'Apollonius Gallus et les Emendatione pour le compte de Viète. Ami d'Anderson, de Sarpi, de Bacon, Galilée,.. pressenti à l'académie des Lynx, il est un des premiers fondateurs de la géométrie analytique.
  • Alexander Anderson : mathématicien écossais, un de ses derniers élèves ? Chargé par Aleaume d'éditer les œuvres posthumes. Il défend Viète contre les attaques de Denis Henrion et de Clément Cyriaque de Mangin.
  • Jean de Beaugrand : mathématicien et graveur français ; l'un de ses derniers élèves ; contradicteur malheureux de Descartes.
Voir aussi :
  • Apollonius de Perga : géomètre grec et astronome célèbre pour ses écrits sur les sections coniques.
  • Théon : érudit et le dernier directeur du Musée de la Bibliothèque d'Alexandrie
  • Diophante : mathématicien grec. Surtout connu pour son étude des équations diophantiennes, il est surnommé le « père de l'algèbre ».
  • Meton : astronome natif d'Athènes. Il appliqua en -432 le fameux cycle luni-solaire qui porte son nom.
  • Al-Khawarizmi : astronome et mathématicien persan ; le second père de l'algèbre.
  • Albetagni : astronome et mathématicien arabe. On le désigne parfois comme le « Ptolémée des Arabes ».
  • Johannes Hispalensis : mathématicien espagnol du XIIe siècle, traducteur de l'arabe d'ouvrages de philosophie et de mathématiques.
  • Jordanus Nemorarius : mathématicien du XIIe siècle, probablement d'origine italienne, auteur du Liber de ratione ponderis usant d'une lettre pour désigner l'inconnue dans une équation.
  • Al-Qalasadi : mathématicien berbère usant d'abréviation pour désigner la racine carrée, l'égalité ou encore l'inconnue dans une équation.
  • Regiomontanus : astronome, mathématicien et astrologue allemand à l'origine de la renaissance de la trigonométrie en Europe.
  • Nicolas Chuquet : mathématicien français, il donne les premières règles algébriques jamais écrites en français.
Autographe de Nicolas Chuquet
  • Copernic : moine et médecin polonais ayant fait tourner la terre pour commodité de calcul.
  • Johannes Buteo : alias Jean Borrel, moine mathématicien.
  • Francesco Maurolico : abbé de Santa Maria del Parto, mathématicien italien, le premier à noter A in B en respectant l'homogénéité.
Et encore :
Luca Pacioli, Scipione del Ferro, Niccolo Fontana Tartaglia, Ludovico Ferrari, Raphaël Bombelli la Coss et Robert Recorde.
Cryptologues
Contemporains et amis de Viète Biographes et historiens Mathématiciens contemporains
  • François Ragueau : condisciple de Viète sous la férule de Marin Evrard de Beauvais.
  • Jamet Mettayer : son éditeur principal. Il lui trouve aussi son hôtel à Tours.
  • David Leclerc : son second éditeur. On ne sait s'il est parent de la seconde épouse de Viète.
  • Nicolas de Nancel : médecin érudit, élève de Ramus, logeur de Viète à Tours, rue Traverseyne.
  • Jean d'Espagnet : ami de Viète, parlementaire toulousain. Magistrat et alchimiste français.
  • Audouyn de Montherbu : secrétaire de la chambre du roi, chargé de superviser la vente des charges des notaires royaux. Viète collabore avec lui.
  • Jean Duret (1563-1629) : fils de Louis Duret. Médecin de Marie de Médicis. Selon Hugues de Salins, il est présent au chevet de Viète à sa mort.
  • Noël Duret : son fils, cosmographe de Louis XIII, éditera des œuvres de Viète.
  • Pierre Daniel (d'Orléans) : érudit, avocat parisien, déçu par Scaliger ; une de ses lettres l'attaque et sera publiée par Viète.
Voir aussi :
  • Barnabé Brisson : son oncle à la mode de Bretagne, président du parlement de Paris, pendu pendant la Ligue.
  • Nicolas Rapin : poête, originaire de Fontenay-le-Comte ; élève de l'université de Poitiers avec Viète, prévôt de Fontenay, puis de Paris.
  • André de Rivaudeau : poète poitevin protestant. Condisciple de Viète à l'université de Poitiers. Il dédicace ses ouvrages à Antoinette d'Aubeterre et Françoise de Rohan.
  • André Tiraqueau : poète poitevin. Son fils est condisciple de Viète à l'université de Poitiers.
  • Scévole de Sainte-Marthe : poète, condisciple de Viète à l'université de Poitiers.
  • Jacques Kerver : éditeur de la bulle intergravissimas, dont Mettayer reprend les lettrines pour l'édition du calendrier de 1600.
  • Jacques de Thou (voir historien, ci-contre)


Jacques-Auguste de Thou


  • Hugues de Salins, médecin, né à Beaune en 1632 et mort en 1710, archéologue, collectionneur et amateur de vins de Bourgogne.
  • Benjamin Fillon : juge républicain, numismate, archéologue et érudit poitevin.
  • Frédéric Ritter : ingénieur français, ancien élève de l'École polytechnique, biographe de François Viète.


Voir aussi :
  • Jacques-Auguste de Thou : bibliophile, président à Mortier du parlement, historien, ami de Viète.
  • Gédéon Tallemant des Réaux : écrivain et poète français connu pour ses Historiettes.
  • Marin Mersenne : le Père Mersenne tente de retrouver certains manuscrits perdus entre les mains de Bouillaud et des frères Dupuy à la mort de Jacques Aleaume, sur demande de Pereisc.
  • D'Alembert : évoque longuement Viète dans l'encyclopédie.
  • John Lawson : mathématicien anglais, sa dissertation sur l'analyse géométrique des anciens Grecs est dans la droite ligne de l'algèbre nouvelle.
  • Targioni Tozzetti : retrouve à Florence le manuscrit perdu de l'Harmonicum Céleste.
  • Charles Bossut : tente de redonner à Viète la paternité des premières applications de l'algèbre à la géométrie.
  • Nicolas de Chamfort cite en exemple le peu de succès des impressions confidentielles de Viète.
  • Joseph Fourier : un des premiers à lui avoir redonné sa place dans l'histoire des mathématiques.
  • Sylvestre-François Lacroix : mathématicien français auquel on doit un traité du calcul différentiel et du calcul intégral.
  • François Arago : astronome, physicien et homme politique français.
Michel Chasles
  • Michel Chasles : mathématicien français. Géomètre à l'origine des transformations.
  • Baldassare Boncompagni : historien italien spécialisé dans l'histoire des mathématiques.
  • Guillaume Libri : mathématicien et bibliophile italien célèbre pour ses nombreux vols de livres rares.
Voir encore :
XVIe siècle  :


  • Aloysius Lillius : mathématicien calabrais à l'origine du calendrier grégorien.
  • Rheticus : astronome et mathématicien autrichien, celui qui décida Copernic à publier sa théorie héliocentrique. Il fit des calculs de tables trigonométriques d'une grande précision. Elles seront (mal publiées) par Valentin Otto.
  • Pierre de La Ramée : logicien et philosophe français. Son œuvre eut une influence fondamentale sur la pensée du XVIe siècle. Assassiné pendant la Saint-Barthélemy.
  • Pierre Forcadel : élève de Ramus. Il introduisit le symbole « + ».
  • Guillaume Gosselin : mathématicien français. Traducteur de Tartaglia. Introduit une deuxième inconnue dans les notations algébriques.
  • Jacques Pelletier du Mans : mathématicien et poète humaniste français. Introduit une deuxième inconnue dans les notations algébriques.
  • Henri de Monantheuil : mathématicien et un médecin français, qui enseigna au Collège royal. Ami de Scaliger.


XVIe et XVIIe siècles :


  • Philippe van Lansberge de Meulabeecke : Landerbergis chez Tallement des Réaux. L'un des premiers à lire Viète.
  • Michel Coignet : mathématicien belge, ingénieur et fabriquant d'instruments des archiduc et duchesse Albert et Isabelle.
  • Valentin Otho : mathématicien et astronome allemand ; élève et éditeur de Rhéticus.
  • Simon Stevin : ingénieur, un mécanicien et un mathématicien flamand ; il popularise les décimaux et crée le premier parallélogramme des forces.
  • Jean Errard de Bar-le-Duc : mathématicien ayant convaincu Scaliger de rectifier sa cyclométrie.
  • Ludolph van Ceulen : mathématicien allemand qui émigra aux Pays-Bas ; premier professeur de mathématiques rétribué par l'université de Leyde ; calculateur prodigieux, il obtint par les mêmes moyens qu'Archimède une valeur approchée de π avec 35 décimales exactes.
  • Guido Waldo (marquis del Monte) : un des élus du problème d'Adrian Roomen.
  • Jean-Antoine Magin de Padoue : un des élus du problème d'Adrian Roomen.
  • Grotius alias Jean-Christophe Cornets van Groot ; son père était un des mathématiciens remarqués par Roomen.
  • Thomas Harriot : mathématicien et astronome anglais, il effectua les premiers dessins de la lune au travers d'un télescope. En correspondance avec Viète.
  • William Lower : astronome anglais, ami du précédent, et de Protheroe.
  • Robert Hues : mathématicien et géographe anglais qui faisait partie avec Thomas Harriot, Walter Warner et Nathanael Tarporley des savants rémunérés par le comte Henry Percy.
  • Walter Warner : mathématicien et scientifique anglais ayant anticipé la découverte de la circulation du sang.
  • Henry Percy : comte anglais, mécène et aventurier politique.
  • Walter Raleigh : comte mécène et aventurier politique anglais.
Continuateurs et contradicteurs Famille Parthenay et Rohan (protecteurs de Viète) Les lieux de Viète
Scientifiques
  • Johannes Geysius : collaborateur de l'encyclopédie d'Alsted. Le premier à noter en place de .
  • Albert Girard : mathématicien français ; il énonce le premier, sans le démontrer vraiment, le théorème fondamental de l'algèbre en 1629.
  • Willebrord Snell : physicien et mathématicien hollandais, ami d'Adrien Romain, de Van Ceulen, et de Jacques Aleaume, à l'origine de la loi sur la réfraction de la lumière, dite Loi de Snell.
  • Giovanni Camillo Glorioso : ami de Ghetaldi, successeur de Gallilé à Padoue, donne en 1627 à Naples une réimpression des derniers écrits d'Alexander Anderson.
Voir aussi :
  • Johann Kepler : élève de Tycho Brahé, le premier physicien à avoir établi les lois de rotation des planètes autour du soleil. Il découvre Viète dans la bibliothèque de son maître et cherche à gagner sa collaboration et à comprendre ses travaux.
  • William Oughtred : mathématicien et théologien né à Eaton ; introduit la croix (X) pour signifier l’opération de multiplication.
  • Pierre de Fermat : un juriste etmathématicien français, surnommé « le prince des amateurs ».
  • Blaise Pascal : il écrivait dans le langage de Francesco Maurolico et de l'algèbre nouvelle.
  • Christian Huygens : mathématicien, astronome et physicien néerlandais.
  • Isaac Newton : philosophe, mathématicien, physicien, alchimiste et astronome anglais.
  • Pietro Paolo Sarpi : Fra Paolo, auteur d'une histoire du concile de Trente. Ce patriote vénitien a écrit, dans la suite de Marino Ghetadi, une algèbre voulant rivaliser avec celle de Viète.
  • Carlo Renaldini : membre de l'académie du Cimento, un des derniers à rédiger dans le langage de l'algèbre nouvelle
Contradicteurs
  • Adrien Romain : mathématicien belge ; premier professeur de mathématiques nommé dans une université (à Wurzbourg) ; l'un des premiers à comprendre l'utilité de l'algèbre nouvelle.
Voir encore  :
  • Dominique Baudier : ami de Scaliger.
  • Juste Scaliger : érudit protestant s'étant mêlé de publier des livres de quadrature.
  • Clavius : mathématicien allemand (jésuite de Bamberg), travaillant auprès des papes, il est présent dans le procès de Giordano Bruno, la rectification du calendrier de Lilio, et la condamnation de Galilée.
  • Michelle de Saubonne : grand-mère de Catherine de Parthenay dont Viète a tracé l'histoire et la généalogie. Protectrice de Clément Marot, elle a introduit le protestantisme dans le Poitou.
  • Jean V de Parthenay : père de Catherine de Parthenay, capitaine Huguenot dont Viète a rédigé les mémoires.
  • Antoinette d'Aubeterre : mère de Catherine de Parthenay ; c'est elle qui emploie Viète comme secrétaire et le fait entrer dans la famille des Parthenay-l'Archavêque.
  • Catherine de Parthenay : humaniste, mère des Rohan, élève de Viète ; il lui dédicace son isagoge et elle demeure sa fidèle amie pour le reste de la vie du mathématicien.
  • Françoise de Rohan : dame de la Garnache, amie de Viète et de la précédente. Il vit chez elle à Beauvoir sur mer, l'aide dans ses procès, lui dédicace son isagoge.
  • René II de Rohan : second époux de Catherine de Parthenay ; aide sans doute à la nomination de Viète au parlement de Rennes, puis comme maître des requêtes.
Voir aussi :
  • François III Bouchard d'Aubeterre, frère de la dame de Soubise, accusé d'avoir fomenté l'assassinat du duc de Guise.
  • Charles de Quellenec : premier époux de Catherine de Parthenay. À son arrivée, Viète quitte le parc Mouchamps pour La Rochelle.
  • Henri II de Rohan : fils aîné de Catherine de Parthenay ; on dit que Viète lui apprit des mathématiques.


Château de la Groulais


Voir encore
Benjamin de Rohan, duc de Soubise, Anne de Rohan (poétesse), De Goust et Guébriant.
Les lieux de Viète
  • Fontenay-le-Comte : ville de naissance en (Vendée)
  • Foussais-Payré : résidence et mettairie ; s'y trouve la Bigotière (terre de Viète).
  • Busseau : son père y exerçait la charge de notaire.
  • Mouchamps : commune du parc Soubise, terre principale des Parthenay. Viète y enseigne à Catherine de Parthenay.
Catherine de Parthenay
  • Beauvoir-sur-Mer : terre de la dame de la Garnache ; François Viète y achète l'Ardouinière, dans la rue qui va de la halle au château. Il la revendra à son cousin homonyme.
  • Blain : le château de la Goulais est celui des Rohan. Viète y fait des séjour quand il est parlementaire à Rennes.
  • La Rochelle : son cousin homonyme en est conseiller, il y connaît la prison vers 1587 pour avoir servi la dame de la Garnache avec trop de zèle.
  • Viète (cratère) : son cratère sur la lune.
Pages diverses
Autres Repères historiques ; catholiques liés à Viète Repères historiques ; protestants liés à Viète
  • Franciscains ou cordeliers : Viète fut éduqué chez eux, semble-t-il.
  • Thrason : insulte de Scaliger ; surnom donné chez Térence à un pique-assiette. Scaliger traite également Viète de « moucheron ».
  • Paulette : impôt annuel pour conforter l'hérédité des charges (dont celle des notaires)...
  • Jacques Clément : assassin d'Henri III. Viète compose quelques vers sur lui après sa mort. Il y dénonce comme complice la duchesse de Montpensier, à l'origine des rumeurs d'homosexualité contre Henri III, et le duc de Mayenne, son frère, chef des ligueurs.
  • Aldobrandini, cardinal et neveu de Clément VIII : Viète lui offre son calendrier, conforme aux principes du concile de Nicée.
  • Charles IX nomme Viète au parlement de Rennes par lettres patentes en 1573 et l'installe en 1574.
  • Henri III nomme viète conseiller spécial puis Maître des requêtes en 1576 et 1580, le licencie en 1585, le rappelle en 1588 ou 1589.
  • Michel de l'Hospital ; chancelier de France, il passe pour un huguenot dissimulé aux yeux des catholiques de son temps. C'est le premier des politiques.
  • Nemours : le héros de la princesse de Clèves, en réalité le suborneur de Françoise de Rohan.
  • Philippe-Emmanuel de Lorraine : duc de Mercœur et de Penthièvre ; prince lorrain, frère de Mayenne, de François de Guise et de la duchesse Montpensieur. Il se veut héritier des rois de Bretagne par son épouse et détruit le château de Blain.
  • Reine Margot : on dit parfois que Viète fut maître de requête en son hôtel (peu assuré).
  • Henri IV : le roi de Navarre l'a protégé dès 1584 et le roi de France ne lui donne son congé qu'en décembre 1602.
  • Jeanne d’Albret ; Viète l'a rencontré à La Rochelle.
  • Théodore de Bèze : successeur de Calvin, qui joue un grand rôle dans le procès de Catherine de Parthenay contre son époux de Quellenec.
  • Rosny : duc de Sully. Viète lui communique ses secrets peu avant sa mort.
  • Poltrot de Méré : page d'Aubeterre, lieutenant de Parthenay, assassin du duc Henri Ier de Guise.
Voir aussi
L'Amiral de Coligny Condé : oncle d'Henri IV, assassiné sur ordre d'Henri III à Jarnac.
Et à Paris
la Rue Viète...


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