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Même si de nombreuses pièces étrusques nous sont parvenues depuis la Renaissance, elle n'ont été découvertes que fortuitement (Ombra della sera, Chimère d'Arezzo). Les quelques sites ouverts étaient connus mais ne révélaient que les soubassements de constructions, depuis longtemps démolies, souvent considérés comme carrière. Quelques tombeaux étaient accessibles mais l'archéologie systématique des tombes étrusques ne remonte qu'au XIXe siècle, due, en, grande partie aux nombreux pillages des tombaroli dont les découvertes inondaient le marché de l'art antique. Peu scrupuleux, il détruisaient les grandes pièces pour les sortir des tombes dans lesquelles ils s'étaient introduits. Il fallut attendre l'invention d'un périscope spécial (le périscope Nistri, instrument d'optique mis au point par un département de l'École polytechnique de Milan par Carlo Maurilio Lerici), destiné à découvrir visuellement l'intérieur des tombes pour se permettre de creuser un tunnel d'accès assez grand pour en extraire les énormes sarcophages figurés des tombes familiales. C'est alors que les fresques des parois ont été découvertes, protégées des outrages du temps depuis leur réalisation. Certaines de ces fresques ont été détachées (une technique spéciale a été mise au point pour ce faire) puis transférées dans des reconstitutions de leur tombe originelle pour les mettre en valeur, muséographiées dans les grands musées (Tarquinia, Pérouse, Volterra). Les fresques restées dans leur lieu d'origine sont souvent trop dégradées pour leur transfert, et les visiteurs (Monterozzi) les découvrent au bout d'un long escalier descendant vers une porte vitrée et blindée.