Hyères

commune française du département du Var
(Redirigé depuis Port Pothuau)

Hyères
Hyères
Vue panoramique d'Hyères.
Blason de Hyères
Blason
Hyères
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Métropole Toulon Provence Méditerranée
Maire
Mandat
Jean-Pierre Giran (LR)
2020-2026
Code postal 83400
Code commune 83069
Démographie
Gentilé Hyérois[1]
Population
municipale
55 103 hab. (2021 en diminution de 2,43 % par rapport à 2015)
Densité 417 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 07′ 12″ nord, 6° 07′ 54″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 364 m
Superficie 132,28 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Toulon
(banlieue)
Aire d'attraction Toulon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Cantons de La Crau et d'Hyères
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Hyères
Liens
Site web hyeres.fr

Hyères (prononcé [ jɛʁ][N 1]occitan provençal: Ieras[2] ou Iero[3]), parfois appelée Hyères-les-Palmiers, est une commune française située dans le département du Var, en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Chef-lieu de deux cantons, la ville est située sur la rive de la mer Méditerranée à 16 km à l'est de Toulon, à l'embouchure du Gapeau. Cette station balnéaire est appelée « Hyères les Palmiers » par la municipalité et l'office du tourisme (ainsi que dans le logo de la commune) en raison des 7 000 palmiers plantés dans la commune et cultivés dans les pépinières. En 2016, la population hyéroise avait atteint jusqu'à 56 799 habitants.

Sous l'impulsion de son maire Alphonse Denis, Hyères devient, dès l'année 1830, une destination touristique et une station climatique d'hiver, réputée pour ses cures thermales et fréquentée notamment par la communauté anglaise qui laisse une empreinte architecturale toujours perceptible dans le paysage urbain actuel.

La ville est aussi le berceau des premières tentatives d'acclimatation de plantes exotiques sur la Côte d'Azur à partir de 1850, grâce à des horticulteurs qui exportent palmiers et cactées produits dans leurs pépinières et fournissent les propriétaires.

Aujourd'hui, outre la culture du palmier, Hyères occupe une position prédominante en matière de floriculture et de viticulture. Les établissements de santé, souvent d'anciens sanatoriums, tel l'hôpital Renée Sabran fondé par le docteur Vidal[4], reconvertis en centres de réadaptation fonctionnelle, comptent parmi les plus importants du département. La villégiature d'été à Hyères connaît un essor grâce à son port de plaisance, aux plages et à la proximité de lieux touristiques comme les îles d'Or, protégées partiellement par un parc national, les Salins ou le site archéologique d'Olbia.

Géographie modifier

Situation modifier

 
Position d'Hyères dans le Var.
 
La presqu'île de Giens vue par satellite.

La commune d'Hyères inclut notamment la presqu'île de Giens et les îles d'Hyères. Ces îles comprennent Porquerolles, Port-Cros et l'île du Levant ainsi que de nombreuses petites îles et îlots. On les appelle aussi les « îles d'Or », nom qui leur fut donné à la Renaissance[N 2], sans doute parce que, sous certains éclairages, les micaschistes de leurs roches ont des reflets d'or. Outre ces îles, la ville est composée de nombreux quartiers tels que la Capte, Giens, l'Almanarre, l'Ayguade, le Pyanet, Costebelle, les Salins-d'Hyères ou les Borrels. La ville, qui longe la mer sur trente-neuf kilomètres de côtes, est la plus méridionale de Provence[N 3] et son relief côtier alterne entre rivages de sable ou falaises rocheuses.

La plus ancienne des stations climatiques de la Côte d’Azur est située dans un site abrité[N 4]. Ses vieux quartiers s’accrochent au versant sud de la colline du Castéou (204 m) et dominent la ville moderne et la rade qu’enserrent le cap Bénat et la presqu’île de Giens. La notoriété de la ville remonte au XVIIIe siècle[N 5].

La commune est située à sept-cent-deux kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, à soixante-cinq kilomètres au sud-est de Marseille, à seize kilomètres à l'est de Toulon, à trente et un kilomètres au sud de Brignoles, à cinquante-huit kilomètres au sud-ouest de Draguignan et à quarante-huit kilomètres au sud-ouest de Saint-Tropez.

Communes limitrophes modifier

Du sud-ouest à l’est, la commune est baignée par la mer Méditerranée, avec le golfe de Giens au sud-ouest de la presqu'île et le quartier insulaire de Porquerolles au sud. Du sud-est à l'est se trouve la rade d'Hyères avec les îles de Bagaud, Port-Cros et Le Levant. Au nord-est, la commune est limitrophe de La Londe-les-Maures, de Pierrefeu-du-Var au nord, le Gapeau la sépare de La Crau au nord-ouest, la station balnéaire de Carqueiranne est située à l'ouest. A l'est se trouve la commune de Bormes les mimosas dont la baie fait partie du cercle des 45 plus belles baies du monde selon l'Unesco.

Hydrographie et les eaux souterraines modifier

Hyères possède un linéaire côtier de 179 kilomètres.

Le fleuve du Gapeau passe dans la commune arrivant par La Crau[5]. Prenant sa source au pied du massif de la Sainte-Baume, il parcourt 47,5 kilomètres, traversant les communes de Méounes-lès-Montrieux, Belgentier, Solliès-Toucas, Solliès-Pont, Solliès-Ville, La Farlède, La Crau. Son embouchure, aux Salins-d'Hyères, est située à l'est du territoire communal.

Le Roubaud, un petit fleuve côtier au cours très incertain, emprunte la vallée située à l'ouest de la commune autrefois occupée par le Gapeau primitif. Il se jette dans l'étang du Pesquier[6].

On trouve également deux autres cours d'eau sur le territoire de la commune, le canal de Jean Natte, reliant le Gapeau et le Roubaud et au nord de la commune le Réal Martin[7].

Enfin, on trouve divers ruisseaux, comme le Pansart et la Malaveine[8] ainsi que le Vallon des Châtaigniers[9], le Vallon de Valbonne[10], le Vallon du Viet[11], la Baisse des Contes[12] et le Vallon des Borrels[13],[14].

Relief et géologie modifier

L'altitude minimale se situe au niveau de la mer, la maximale est à 364 mètres pour une altitude moyenne de 182 mètres. La mairie est à une altitude de 29 mètres. Le nord de la commune est occupé par la colline du Castéou (198 m) et, à l'extrémité occidentale, le massif des Maures, à savoir les hauteurs des Bertrands, celles du Surlier, le chapeau de Gendarme (l'ensemble culmine à 300 mètres en moyenne) ainsi que les Maurettes qui culminent à 291 mètres au Fenouillet. Le sud du territoire communal est constitué de vallées ou de plaines lagunaires dominées par deux belvédères, le mont des Oiseaux (et pic des Fées) qui atteint 241 mètres et Costebelle (101 mètres)[15].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 789 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 1,2 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 15,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −11 °C, atteinte le [Note 1],[18],[19].

Statistiques 1991-2020 et records HYERES (83) - alt : 2m, lat : 43°05'39"N, lon : 6°08'46"E
Records établis sur la période du 01-01-1959 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,9 4,6 6,6 8,8 12,3 15,7 18,1 18,3 15,5 12,8 8,8 5,9 11
Température moyenne (°C) 9,2 9,2 11,3 13,5 17,1 20,8 23,4 23,6 20,5 17,1 13 10,1 15,7
Température maximale moyenne (°C) 13,6 13,8 16 18,1 21,9 25,8 28,8 29 25,4 21,4 17,1 14,3 20,4
Record de froid (°C)
date du record
−11
08.01.1985
−7,1
10.02.1986
−5,9
06.03.1971
−0,4
01.04.1975
1
01.05.1960
6,5
01.06.1986
9,9
01.07.1991
8,6
31.08.1986
6
15.09.1965
2,3
28.10.1980
−2
23.11.1998
−4,9
28.12.1962
−11
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
23
19.01.07
23,3
03.02.20
25,9
19.03.1998
27,2
23.04.09
35,6
28.05.06
36,5
19.06.09
42,3
07.07.1982
37,8
05.08.17
36,5
05.09.16
29,7
09.10.12
25
06.11.13
23,9
12.12.1961
42,3
1982
Précipitations (mm) 73,7 51,2 44 55,2 39,5 36,6 7,8 14,4 57,9 105,1 108,6 74,8 668,8
Source : « Fiche 83069001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,6
4,9
73,7
 
 
 
13,8
4,6
51,2
 
 
 
16
6,6
44
 
 
 
18,1
8,8
55,2
 
 
 
21,9
12,3
39,5
 
 
 
25,8
15,7
36,6
 
 
 
28,8
18,1
7,8
 
 
 
29
18,3
14,4
 
 
 
25,4
15,5
57,9
 
 
 
21,4
12,8
105,1
 
 
 
17,1
8,8
108,6
 
 
 
14,3
5,9
74,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[20]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].

Voies de communication et transports modifier

Axes routiers modifier

La départementale 559 de Fréjus et la nationale 98 de La Londe-les-Maures. Depuis l'est du Var et les Alpes-Maritimes, il est cependant plus rapide d'emprunter les autoroutes A8/A57/A570 pour atteindre Hyères.

La départementale 559 et l'autoroute A570 depuis Toulon et la D 554 de La Crau par le rond-point Henri-Petit.

Accès par le nord avec la D 12 en direction de Brignoles.

La D 197 part vers la presqu'île de Giens et la D 42 vers le hameau de l'Ayguade.

Transport urbain modifier

  • Le réseau de transport urbain « Mistral » de Toulon Provence Méditerranée dessert la ville d'Hyères avec 13 lignes.
  • 17 L'Oratoire - Moulin Premier - Lycée Costebelle
  • 23 Gare Routière de Toulon - Espace 3000 Hyères (Par Le Pradet)
  • 29 Gare Routière de Toulon - Lycée Costebelle par La Garde et La Crau
  • 39 Gare Routière de Toulon - Lycée Golf Hôtel par Carqueiranne
  • 63 Aéroport de Toulon-Hyères (par le port d'Hyères) - Hyères-centre (Denis)
  • 66 Hyères-centre (Denis) - Les Salins
  • 67 Hyères-centre (Joffre) - Tour Fondue (Giens)
  • 68 Parc Chevaliers - Chambre des métiers (Giens)
  • 69 Hyères-Centre (Denis) - Cimetière Ritorte
  • 102 Gare Routière de Toulon - Aéroport de Toulon-Hyères (par l'Ayguade)
  • 103 Gare Routière de Toulon - Moulin Premier - Hyères Saint-Nicolas

TLV-TVM, compagnie privé, assure des liaisons maritimes vers les îles d'Hyères.

Transport aérien modifier

L'aéroport de Toulon-Hyères partage les pistes avec la base d'aéronautique navale d'Hyères Le Palyvestre, celui-ci dessert à l'année les aéroports de Paris-Orly, Nantes, Londres-Stansted et Charleroi-Bruxelles-Sud. En 2011, il a accueilli 578 105 personnes[22].

Transport maritime modifier

Le port de plaisance d'Hyères est l'un des plus actifs de la côte varoise grâce à des atouts majeurs : une grande baie de 27 000 ha fermée au sud et à l'est par les îles d'Or. Le port Saint-Pierre avec ses 17 ha de plan d'eau, se divise en quatre bassins et comporte 1 350 anneaux (et 120 supplémentaires pour le passage). Les aménagements à la disposition des plaisanciers comprennent notamment : eau douce, électricité, carburant, deux zones de carénage (grue et élévateur de 30 t), cuves de récupération des huiles et eaux grasses, liaison Wi-Fi.

Il existe six autres ports sur la côte continentale et trois sur les îles (Porquerolles, Port-Cros, Levant).

Transport ferroviaire modifier

La gare SNCF d'Hyères est desservie via l'antenne de la ligne de La Pauline-Hyères aux Salins-d'Hyères. Elle est le départ ou le terminus d'une ligne TGV vers la gare de Paris-Lyon et de trains express régionaux TER Provence-Alpes-Côte d'Azur (jusqu'à la gare de Marseille Saint-Charles)[23].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Hyères est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[24],[25],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[27] et 575 347 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille-Roubaix-Tourcoing, Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[28],[29].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[30],[31].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[32]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[33],[34].

Occupation des sols modifier

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 13,3 % 1779
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,4 % 50
Zones portuaires 0,2 % 30
Aéroports 1,6 % 216
Équipements sportifs et de loisirs 0,9 % 117
Terres arables hors périmètres d'irrigation 3,6 % 478
Vignobles 7,6 % 1022
Vergers et petits fruits 2,0 % 262
Oliveraies 0,5 % 66
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 1,8 % 234
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 11,9 % 1596
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 0,03 % 5
Forêts de feuillus 6,7 % 901
Forêts de conifères 9,4 % 1262
Forêts mélangées 9,5 % 1266
Végétation sclérophylle 23,0 % 3068
Marais maritimes 0,3 % 35
Marais salants 5,0 % 671
Lagunes littorales 1,5 % 203
Mers et océans 0,8 % 103
Source : Corine Land Cover[35]

Morphologie urbaine modifier

La ville dispose d'un plan local d'urbanisme[36] et relève du schéma de cohérence territoriale Provence Méditerranée regroupant 32 communes[37].

Quartiers et lieux-dits modifier

 
Vue panoramique du centre-ville.

La commune d'Hyères étant très étendue en superficie, elle a été subdivisée en plusieurs quartiers et hameaux qui possèdent une mairie annexe : les Borrels, la Sauvebonne, le Port et l'Almanarre au nord et au sud. Les Salins et l'Ayguade à l'est. La Bayorre à l'ouest. La Capte, Giens, La plage, La tour Fondue et La Madrague sur la presqu'ile et sur les îles, Porquerolles, Port-Cros et Le Levant.

Logement modifier

Projets d'aménagements modifier

Toponymie modifier

Hyères est citée pour la première fois en 963 sous la forme Eyras[44] ou Eras[réf. nécessaire]. On doit faire l'élision et parler de la ville d'Hyères, de la rade d'Hyères ainsi que des îles d'Hyères[45], puisque le h dit aspiré n'existe pas en provençal et, qu'en outre, celui d'Hyères est une fantaisie graphique qui apparaît tardivement. En 1801, la ville s'orthographiait indifféremment Hières ou Hyères. Le nom de la commune s'écrit Ieras en occitan selon la norme classique et Iero selon la norme mistralienne (prononcé ['jeɾɔ]).

Le nom de la localité résulte d'une évolution phonétique du mot latin area[46], vers une forme occitane francisée par la suite. Area avait le sens d'« espace découvert », puis a pris ensuite les sens de « cour, jardin, maison »[46]. Le nom de cette ville semble provenir des grandes aires de séchage du sel qu’on trouve aux Salins-d'Hyères, peut-être depuis l'Antiquité tardive, après altération du terme latin area désignant des marais salants[47]. Il y a homonymie avec Hières-sur-Amby (Isère, Hera XIe siècle) et les Aires (Hérault, Airas XIe siècle).

À la fin du XIXe siècle, la commune veut s'appeler « Hyères-les-Palmiers[48] » ; ce changement administratif ne s’est pas fait, mais la municipalité utilise fréquemment ce nom d'usage y compris dans ses documents officiels[49]. Cette tendance à mettre en valeur la présence des palmiers fasait ironiser Alexandre Dumas père qui parlait de « la place des quelques petits palmiers »[réf. nécessaire].

Microtoponymie modifier

  • Almanarre : le phare. Vestige de l'occupation arabe[50].
  • Pesquier : vivier d'eau froide[51].
  • Gapeau : hypothèse d'un radical pré-celtique gaba signifiant probablement rivière encaissée[52].
  • Burlière : ancêtre du jeu de boules[53].

Histoire modifier

 
L'avenue Gambetta.

Antiquité modifier

Le monument le plus ancien de la ville est sans doute la pierre à cupules, une dalle en schiste qui aurait été gravée vers 500-600 av. J.-C. par les Grecs. Elle représenterait peut-être des constellations.

C'est au IVe siècle av. J.-C. qu'un comptoir commercial fortifié fut construit par des marins grecs de Massalia, sur les rives de la Méditerranée, à Hyères dans le lieu-dit de l'Almanarre : l'actuelle Olbia de Provence. Le comptoir se nomma Olbia qui veut dire « L'Heureuse » en grec et puis leur présence s'est étendue lentement sur la presqu'île de Giens[54]. Ce bastion fortifié a pour but de sécuriser la navigation côtière vers l'Italie à la suite des incursions des barbares ligures. Une caserne de 165 m de côté constituée d'un double mur avec des tours aux angles et sur le périmètre fut installée. Son intérieur est découpé en quatre par deux artères.

Chaque quartier était composé de dix îlots d'habitation séparés par des ruelles de 2,20 m de large. À ceux-ci viennent s'ajouter deux sanctuaires dédiés à Aphrodite et Artémis. On suppose que la population se situait entre 800 et 1 000 habitants.

Au IIe siècle avant notre ère, les Romains s'établissent sur la commune et fondent Pomponiana, une station de galères à proximité d'Olbia la grecque[55].

Moyen Âge modifier

Sous le règne de Gontran Ier, roi Franc à la tête de la Burgondie, Olbia est définitivement abandonnée en raison de la submersion du port et de l'augmentation de l'insécurité en bord de mer sous la dynastie mérovingienne.

Dès le début du Moyen Âge, la ville était appelé Castrum Aracarum[56] (ou Aracarum Castrum, qui est la devise du château et qui est gravée à son entrée) ce qui signifie que le château d'Hyères existait déjà.

Hyères est cité pour la première fois en 963 sur deux documents : une bulle du pape Léon VIII et une charte de Conrad, roi de Bourgogne et de Provence, qui concèdent Hyères et ses alentours en confirmant l'attribution à l'abbaye bénédictine de Montmajour. Il est fait mention de salines et de pêcheries. C'est Guillaume Ier, comte de Provence, qui destine Hyères au seigneur de Fos après 972, afin qu'il édifie un fort[N 6] et défende la côte contre les pirates Sarrasins qui ont établi une base à La Garde-Freinet.

Issu de la famille des vicomtes de Marseille, Pons de Fos est généralement considéré comme le premier seigneur d'Hyères[N 7] en construisant un château à Hyères, dès la première moitié du XIe siècle, une fois les Sarrasins expulsés[57].

Une charte mentionne en 1056, la fondation par Guy et Astrude de Fos de l'église Saint-Nicolas située à l'est du Gapeau, à l'angle nord-ouest des Salins d'Hyères, et la dote, entre autres, de « la dîme sur la chasse aux lapins des îles »[58]. L'acte évoque aussi la donation d'« une maison jouxtant l'église Saint-Paul, et située sur la place du Marché », place sur laquelle se tiennent des foires[59]. L'église Saint-Nicolas, avec tous les biens et droits qui y sont liés, est placée sous la tutelle du chapitre de la cathédrale Saint-Étienne et Saint-Trophime d'Arles. Le lieu-dit Saint-Nicolas témoigne encore de l'emplacement de cette chapelle aujourd'hui disparue qui figurait encore sur un plan de la fin du XVIIIe siècle.

En 1062 et 1075, l'évêque Rostaing et ses frères donnent les églises Saint-Michel et Saint-Georges à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille. Les terres de la première se situaient au voisinage d'une source nommée Alma Narra, ce qui la place sur la colline de Costebelle. La seconde était située à l'est des salins, entre les Bormettes et Léoube[60]. Dans cette charte, Hyères est citée en tant que castrum Heras : c'est la première mention de fortifications. Et donation de salines de l'étang de Fabrégat à l'abbaye Saint-Victor. Cette charte signée dans la chapelle Saint-Benoît des Salins évoque le château d'Hyères dit Castellum Eiras[61].

Raymond-Geoffroy de Fos en 1216, privé de ressources, vend pour 18 000 sols royaux à la communauté de Marseille ses possessions à Hyères (un 1/12e) et la terre de Brégançon, ainsi que les salines des Îles d'Or, qui lui venaient de sa mère.

Le 14 septembre 1257, les Fos doivent vendre tout ce qui leur reste de « Hyères, son château, sa ville, son territoire, ses îles » au comte de Provence, Charles d'Anjou. Un sceau, découvert en 2011 au pied du château atteste cet accord[62]. Ce dernier y installe un viguier, son représentant, et entreprend de réaménager la cité et le château[63]. C'est de cette époque que datent les plus vieux vestiges.

Hyères, au début du XIVe siècle, est la huitième ville provençale avec environ 5 000 habitants mais la Peste noire, arrivée par Marseille en 1347, ravage la Provence et emporte plus du tiers de la population. Celle-ci ne possède plus que 1 900 habitants cent ans après.

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Hyères fait partie de l’Union d’Aix, avant de faire promesse de reddition le 11 septembre 1387 à Marie de Blois, régente de Louis II d'Anjou[64].

Période moderne modifier

En 1481, Hyères, comme toute la Provence, est intégrée au domaine royal français. C'est une période de grands travaux pour la ville et notamment l'édification du canal Jean-Natte. Voici quelques étapes clés de sa construction matérielle et son statut juridique :

C'est l'ingénieur Jean Natte et Rodulfe de Limans qui sont à l'origine de l'édification du canal du Béal. Conformément à la convention passée en 1458 entre les syndics et conseillers de la communauté d'Hyères et Jean Natte « de la rivière de Gènes » pour la construction d'un canal ou béal dérivé du Gapeau, ce canal est destiné à alimenter des moulins et à l'arrosage des jardins[65]. Les travaux commencent le 27 septembre 1453. Le canal en pierre et mortier encore visible est totalement achevé en 1632, sous le règne du roi Louis XIII. Au cours du siècle suivant, il est renforcé de structures en contreforts, de canaux secondaires et d'écluses de pierre au lieu de bois. Les aménagements du Gapeau, dont deux barrages édifiés en grosses roches taillées, reliées par des crampons de fer, peuvent encore être admirés, ainsi que les prises d'eau, fermées par des pelles coulissantes.

Le canal devient un ouvrage stratégique et il est réglementé par des actes juridiques. Le 10 avril 1477, une transaction entre les syndics d'Hyères et Palamède de Forbin, seigneur de Solliès, ratifie la convention passée entre le sieur Beauval et le syndic des moulins le 31 mars 1459, autorisant le détournement et l'utilisation des eaux moyennant 100 florins[66]. Le 16 mars 1463, une lettre du Roi René porte exemption de tous impôts et droits royaux en faveur de Jean Natte et des frères Paulet et Limans[67]. Le 30 mai 1648, à la suite de nombreux conflits, est rédigé le premier règlement d'arrosage. Le 21 mars 1657, le Parlement d'Aix homologue une délibération des consuls de la communauté portant sur les espensiers[N 8] illégaux et frappe les infractions d'amendes (23 décembre 1669 sentence du sénéchal, Hyères). En janvier 1684, un premier « rapport d'estime » livre une estimation des biens immobiliers relatifs au canal Jean Natte aussi appelé « canal des Moulins »[68].

Aujourd'hui, ses eaux sont toujours utilisées par les arrosants réunis en association syndicale contribuant ainsi à la réalimentation des nappes phréatiques existantes[69].

En 1564, Charles IX de France et Catherine de Médicis séjournent à Hyères où le roi veut construire un palais. Finalement le projet est annulé[70]. La présence de palmiers est déjà citée[71].

En 1580, une épidémie de peste fait de nombreux morts.

Au cours des guerres de Religion, le château joue un rôle primordial mais il change plusieurs fois de main. Au début du XVIIe siècle, le château est en grande partie démantelé et la ville est en mauvais état. C'est au cours de cette période que la ville est devenue moins dominante que Toulon[70].

Révolution française modifier

Peu avant la Révolution française, l'agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l'hiver 1788-89 très froid. L'élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de janvier 1789, ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[72]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu'une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute se produit à Hyères le 25 mars[73],[74]. Des paysans de la commune[75] et des environs, ainsi que des femmes[76] protestent contre la cherté des grains et les taxes[77]. Le piquet est suspendu, puis rétabli mais à un taux moins élevé[78]. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place. Comme l'agitation continue, un détachement de l'armée est envoyé sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d'apaisement, une amnistie début août[79].

Avec la loi de mars 1793, une grande liberté de choix est donnée aux parents pour prénommer leurs enfants. Plusieurs habitants d’Hyères choisissent, de l’an II à 1801, d’appeler leurs enfants Olbius ou Olbia, du nom antique de la ville[80].

Période contemporaine modifier

 
Gravure d'Hyères et de son château en 1838.

Lamartine séjourna à Hyères en 1840[71].

Après l’annonce du coup d'État du 2 décembre 1851 perpétré par Louis-Napoléon Bonaparte, la ville d’Hyères se soulève brièvement le 5 décembre[81].

Le la station d'Hyères est mise en service par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la première section de sa concession de Toulon à Nice. Mais la station est éloignée de la ville et un embranchement est à l'étude[82]. Il faut attendre le pour la mise en service d'une nouvelle gare d'Hyères lors de l'ouverture de l'exploitation de la section de La Pauline-Hyères à Hyères du nouvel embranchement[83].

En 1887, le Dijonnais Stéphen Liégeard (1830-1925) publie l’ouvrage La Côte d’azur[84], qui donne son nom au littoral. Dans ce livre de 430 pages, il décrit les villes du littoral, de Marseille à Gênes. Il consacre sept pages à Hyères, à propos de laquelle il écrit : « Le long de cette plage baignée de rayons qui mérite notre baptême de Côte d’Azur, Hyères, la première, eut l’idée de mettre ses dons bénis au service de la maladie ou de la désespérance. À l’âme frappée, au corps débile, que pouvait-elle offrir ? Sa campagne abritée du mistral […][85] ». La première de ces phrases, mal interprétée, a fait croire à tort que Stéphen Liégeard avait eu l’idée de l’expression Côte d’Azur à Hyères, ce que ne mentionne nulle part son livre, ni sa seconde édition, de 1894, ni aucune biographie de cet écrivain.

La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945[86].

Hyères a connu un développement important à partir du milieu du XXe siècle, à la périphérie de l'agglomération toulonnaise tout en constituant un centre urbain indépendant et ouvert vers l'est. La ville a également bénéficié du développement du tourisme. La ville attira l'attention des médias avec l'assassinat le 25 février 1994 de la députée UDF, ex-FN Yann Piat.

Politique et administration modifier

 
Extension de l'hôtel de ville.

Hyères est divisée en deux cantons, mais n'est le chef-lieu que de celui d'Hyères. Le deuxième canton est le canton de La Crau[87].

Le Maire de la ville est Jean-Pierre Giran depuis 2014. Il a été réélu à la suite des élections municipales de 2020.

La ville est dotée d'un Conseil Municipal composé de 45 membres. Actuellement, la majorité de Jean-Pierre Giran est de 34 sièges. Le reste des conseillers étant dans la majorité.

 
  • DVC-LREM-Modem-DVD: 9 sièges
  • LR-LC-UDI: 34 sièges
  • RN: 2 sièges
  • Tendances politiques et résultats modifier

    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours modifier

    Élections législatives, résultats des deuxièmes tours modifier

    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores modifier

    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores modifier

    Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours modifier

    Élections municipales, résultats des deuxièmes tours modifier

    Élections référendaires modifier

    Administration municipale modifier

    L'administration de la Poste a aussi créé des bureaux de poste décentralisés, avec des timbres à date différents selon les bureaux. Ils sont au nombre de huit :

    Hyères-Hôtel-de-Ville, Hyères-Principal, Hyères-Principal B, Les Salins-d'Hyères, Île-du-Levant, Île-de-Port-Cros, Porquerolles et L'Ayguade Ceinturon.

    Liste des maires modifier

    Instances judiciaires et administratives modifier

    Le palais de justice ou tribunal d'instance d'Hyères, situé sur la place de République, est devenu, par suite des réformes, le Point d'Accès au droit.

    Politique environnementale modifier

    La commune dispose de 3 stations d'épuration :

    Jumelages modifier

    Hyères a développé des associations de jumelage avec Rottweil (Allemagne) située à 593 kilomètres, depuis 1980[106].

    Elle a en outre développé un partenariat d'aide économique avec Coni en Italie depuis 1990[107].

    Sur son site officiel, la commune présente un jumelage avec la commune de Koekelberg en Belgique[108], mais celui-ci n'est pas reconnu par le ministère français des Affaires étrangères.

    Population et société modifier

    Démographie modifier

    Évolution démographique modifier

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[109],[Note 4].

    En 2021, la commune comptait 55 103 habitants[Note 5], en diminution de 2,43 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

    Évolution de la population  [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6 5006 5286 9827 61710 1428 8809 96610 1169 999
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9 44610 36810 87811 21212 28913 84913 48514 98217 708
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    17 65917 79021 33917 47619 81622 96726 37823 65429 061
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    28 50534 87536 12338 99948 04351 41755 00754 52755 772
    2021 - - - - - - - -
    55 103--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[110] puis Insee à partir de 2006[111].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges modifier

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,2 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 26 084 hommes pour 28 985 femmes, soit un taux de 52,63 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,95 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[112]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,2 
    90 ou +
    3,2 
    11,3 
    75-89 ans
    15,1 
    19,8 
    60-74 ans
    21,4 
    19,2 
    45-59 ans
    19,6 
    16,9 
    30-44 ans
    15,4 
    16,7 
    15-29 ans
    13,2 
    14,9 
    0-14 ans
    12,2 
    Pyramide des âges du département du Var en 2020 en pourcentage[113]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    90 ou +
    2,3 
    9,9 
    75-89 ans
    12,4 
    19,6 
    60-74 ans
    20,9 
    20,1 
    45-59 ans
    20 
    17,3 
    30-44 ans
    16,7 
    15,5 
    15-29 ans
    13,4 
    16,6 
    0-14 ans
    14,4 

    Enseignement modifier

    La commune est rattachée à l'académie de Nice.

    Santé modifier

    Un décret ministériel classe Hyères dans les stations hydrominérales et climatiques le 8 mars 1913[114]. L'eau lithinée de San Salvadour était indiquée pour la goutte, la gravelle, les rhumatismes et l'artériosclérose[115].

    La fonction médicale est depuis longtemps, présente à Hyères[116], station climatique qui a pris son essor grâce à Hermann Sabran[N 10] (Hospices civils de Lyon), Félix et Léon Bérard[117] ou l'industriel Péchiney. Les établissements sont au départ des sanatoriums[N 11] qui, à partir des années 1960, se reconvertissent souvent en centres de réadaptation. Aujourd'hui, 3 000 personnes sont employées à Hyères dans les établissements de santé.

    La première pierre du sanatorium Renée-Sabran et de la chapelle est posée en 1889, l'inauguration de cet édifice fondé par le docteur Vidal a lieu en 1892 ; une plaque d'information patrimoniale sera posée sur la villa du Dr Vidal, côté place Clemenceau, en mars 2019[118].

    L’ancien sanatorium Pomponiana-Olbia a été construit par l’architecte bisontin René Tournier entre 1932 et 1937[119].

    Rééducation et réadaptation fonctionnelle, handicap, enfants polyhandicapés modifier

    Hyères possède trois bâtiments de rééducation pour handicapés et enfants polyhandicapés :

    1. l'hôpital Léon-Bérard (premier établissement de « RRF » du Var par son volume d'activité et son nombre de lits),
    2. l'institut Pomponia-Olbia (association des Salins de Bregille)[N 12] et
    3. l'institut hélio-marin de la Côte d’Azur (sanatorium fondé en 1904 par Alfred Rangod Pechiney, industriel, chimiste et inventeur, né en 1833 et mort à Hyères en 1916).

    Établissements à vocation généraliste modifier

    Il existe aux 9-11-13 avenue Riondet un bâtiment de soins psychiatriques comprenant : un hôpital de jour, un centre de lutte contre les addictions, un centre médico-psychologique et enfin une unité d'hospitalisation de 10 lits (UAO).

    À noter la présence 24 h/24 d'un centre d'accueil psychologique aux urgences de l’hôpital général d'Hyères.

    Hyères possède quatre hôpitaux à vocation généraliste : l'hôpital San Salvadour (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), l'hôpital René-Sabran (presqu'île de Giens, Hospices civils de Lyon), le centre hospitalier Marie-Josée-Treffot (hôpital comptant 212 lits et centre de gérontologie) et la clinique Sainte-Marguerite (spécialisée en cancérologie).

    Sports modifier

    Hyères possède deux équipements sportifs municipaux :

    • le Vélodrome de Toulon Provence Méditerranée, un vélodrome de haute technicité construit en 1989 en partenariat avec la ville de Toulon. L'anneau de vitesse en bois homologué lui permet d'accueillir les championnats de France de cyclisme sur piste ;
    • un hippodrome, dont la création est due à Ferdinand, comte de David Beauregard (d'abord au Plan du Pont puis aux Pesquiers en 1877), est classé en première catégorie. Il occupe le deuxième rang sur la Côte d’Azur après celui de Cagnes-sur-Mer.

    Dans les années 1950, la ville accueillit annuellement l'organisation des 12 Heures de Hyères, épreuve internationale d'endurance automobile (1951 à 1955). Elle reçoit depuis 1988, à la plage de l'Almanarre, le grand prix de France de « funboard » (qui compte pour la coupe du monde) et elle est le centre permanent d'entraînement de l'équipe de France de planche à voile. Hyères est classée « station voile » en 1990.

    Le Ventilo Show, manifestation regroupant le Windsurf et Kitesurf, réunit chaque année au mois d'octobre tous les passionnés, professionnels, amateurs et champions, sur la presqu’île de Giens. De nombreuses compétition sont organisées sur le site de la plage de l'Almanarre. Notamment une étape du championnat de France de Kitefoil, et de Speedcrossing.

    La ville accueille aussi depuis plus de 40 ans la Semaine Olympique Française de Voile. Elle concentre plus de 1 000 concurrents.

    Enfin, Hyères possède divers clubs :

    • basket : Hyères Toulon Var Basket, qui a évolué en Pro A jusqu'en 2017/2018. En raison d'une mauvaise gestion, ruiné, le club professionnel disparait à la fin de la saison (les droits sont cédés au Paris Basket Avenir). C'était l'unique club professionnel de la ville. L'association sportive continue d'exister ;
    • handibasket : Hyères Handi Club, qui évolue au plus haut niveau du championnat de France (en Nationale 1/A). Le club a remporté le Championnat de France en 2002, 2003, 2006 et 2009, et a gagné la Coupe de France en 2002, 2004, 2005, 2008, 2013 et 2014 ;
    • football : Hyères Football Club qui participe au niveau de la CFA ;
    • natation : l'Aquatic Club Hyérois a été fondé en 1970. Le club est présidé depuis 2021 par Nicolas Rostoucher (nageur olympique à Sydney 2000, Athènes 2004 et Pékin 2008). Après le départ d'Annick de Susini de la direction technique en 2020 c'est Clément Becq qui reprend le poste en 2021. Depuis 2018 le club abrite un centre de performance de haut niveau (CAF-Hyères) labelisé par la FFN. L'Aquatic Club Hyérois cumule en 2023 : 21 titres de champions de France, 29 sélections en équipe de France et 1 sélection olympique en 2008 ;
    • handball : l'Olympic Sport Hyères Handball évolue en Nationale 3 ;
    • rugby à XV : le Rugby club Carqueiranne-Hyères.

    Lieux de culte modifier

    Catholique modifier

     
    Façade de l'église Saint-Louis d'Hyères.

    Hyères regroupe la paroisse catholique d'Hyères qui dépend du diocèse de Fréjus-Toulon et qui abrite plusieurs églises :

    • La collégiale Saint-Paul qui possède une collection permanente d'ex-votos et une nef qui date du XIIe siècle. L'église a été en partie reconstruite au XVIe siècle dans un style gothique tardif.
    • L’église Saint-Louis (XIIIe siècle), place de la République, est l'ancienne église du couvent des Cordeliers (franciscaine) qui possède trois nefs et trois absides. Les bâtiments qui ont disparu ont été remplacés par des habitations au début du XIXe siècle.
    • L’église Sainte-Madeleine, rue Saint-Jacques dans le quartier de la gare.
    • L’église Sainte-Douceline, allée des Oliviers dans le quartier du Pyanet.
     
    Intérieur de l'église Saint-Pierre de Giens.
    • L’église Saint-Pierre, place Saint-Pierre de Giens.
    • La chapelle du sanctuaire de Notre-Dame-de-Consolation, dans le quartier de Costebelle[120], consacrée en 1955.
    • La chapelle Sainte-Thérèse-de-Lisieux, boulevard de la Marine près du port.
    • La chapelle Saint-Isidore, route de Pierrefeu dans le quartier de la Sauvebonne[121].
    • La chapelle Saint-Lambert, chemin des Borrels dans le quartier des Borrels.
    • La chapelle Saint-Nicolas, rue Saint-Nicolas aux Salins d'Hyères.
    • La chapelle Notre-Dame du Sacré-Cœur, aux Pesquiers de Giens.
    • La chapelle médiévale du hameau de Sainte-Eulalie, chemin Sainte-Eulalie fut construite vers 1600 sur les ruines d'une ancienne voie romaine utilisée pour le transport du sel depuis les anciens salins. Son autel date de 1788. L'édifice est fermé au public.
    • La chapelle Saint-Pierre-de-l'Almanarre possède des fragments de remparts, des statuettes romanes primitives soutenant les arcs de l'abside, un chevet plat et des meurtrières. Sépulture mérovingienne, elle bénéficie d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1926. Cette chapelle restaurée est fermée au public.
    • L’église Saint-Tropez, sur l'île de Port-Cros.
    • L'église Sainte-Anne sur l'île de Porquerolles.
    • La chapelle du Christ-Roi sur l'île du Levant.
    • La chapelle du collège-lycée Cours Maintenon, boulevard Pasteur.
    • La chapelle de l'institut Pomponiana, chemin de Pomponiana.
    • La chapelle de l'hôpital René-Sabran, boulevard Edouard-Herriot de Giens.
    • La chapelle Sainte-Marie-des-Anges, rue Victor-Hugo (maison de repos).
    • La chapelle du centre de gérontologie, boulevard Riondet.
    • La chapelle Saint-Blaise dite aussi tour des Templiers, place Massillon (désaffectée, lieu d'exposition).
    • La chapelle du Plantier de Costebelle, chemin la Vertaubanne est un édifice ogival datant de 1857. Paul Bourget y exposa longtemps une partie de sa collection de tableaux primitifs de l'école siennoise et notamment Le Retable de La Trinité de Bartolo di Fredi, visible au Musée des beaux-arts de Chambéry[122].

    Anglican modifier

    • L'église anglicane, avenue Andrée de David Beauregard, aujourd'hui désaffectée, fut consacrée en 1884 par l'évêque aglican de Gibraltar et utilisée par la communauté anglicane jusqu'en 1950. Elle est rachetée par la municipalité dans la deuxième moitié du XXe siècle et elle est actuellement un lieu important de la vie culturelle hyèroise[123].
    • L'église anglicane « All Saints Church », boulevard Félix Descroix, construite en 1897 à la place d'un temple de bois et de métal utilisé par la reine Victoria en 1892. Ce lieu de culte situé sur le plateau de Costebelle est désaffecté et ruiné. Il témoigne de la présence britannique dans la région au XIXe siècle[124]. L'édifice est fermé au public.

    Protestant modifier

    Évangélique modifier

    • L'église évangélique pentecôtiste, rue Claude.
    • L'église évangélique baptiste, route des Vieux Salins.

    Orthodoxe modifier

    Islam modifier

    • La mosquée, boulevard Lazarine.
    • La mosquée, rue Franklin.

    Judaïsme modifier

    • La synagogue, chemin de la Ritorte.

    Témoins de Jéhovah modifier

    • Salle du royaume, chemin du Moulin Premier.

    Manifestations culturelles modifier

    Hyères organise chaque année une dizaine d'évènements :

    Le Festival international de mode et de photographie, le Hyères Jazz festival, le Festival de l'Anche, le Festival de la chanson française, les Journées européennes du patrimoine, qui chaque année, le troisième week-end de septembre, permettent au grand public d'avoir accès aux principaux monuments historiques souvent fermés pendant l'année, comme l'église anglicane, le site archéologique d'Olbia et les forts militaires des îles d'Or, avec des visites guidées.

    L'observatoire astronomique du Pic des Fées qui met à la disposition du public les installations techniques d'observation du ciel, les Salins-d'Hyères (Ligue pour la protection des oiseaux) qui organisent des visites ornithologiques[126], les Rendez-vous aux jardins, qui chaque année, le premier week-end de juin, permettent d'avoir accès aux parcs publics ou privés participant à cette manifestation organisée par la direction régionale des Affaires culturelles.

    De 1965 à 1983, la ville organisait aussi le Festival international du jeune cinéma qui, fondé par Maurice Périsset[127], était destiné à promouvoir des œuvres de nouveaux cinéastes (comme Philippe Garrel, Grand Prix en 1968) et dépourvu d'ambitions commerciales était animé par un esprit de découverte cinéphile d'avant-garde. Il fut pionnier dans ce domaine avec les festivals de Pesaro (Italie) et de Mannheim (Allemagne). Son but était de proposer des films en marge des grandes fêtes marchandes qu'étaient devenus les festivals de Cannes, Berlin ou Venise. Durant les années 1970, ce festival devint un lieu ou le cinéma expérimental pouvait espérer une reconnaissance internationale[128].

    Économie modifier

    Revenus de la population et fiscalité modifier

    Budget et fiscalité 2020 modifier

    En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[129] :

    • total des produits de fonctionnement : 79 997 000 , soit 1 414  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 72 505 000 , soit 1 282  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 2 857 000 , soit 505  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 25 308 000 , soit 447  par habitant ;
    • endettement : 1 417 000 , soit 290  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 17,47 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,76 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 76,88 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 370 [130].

    Emploi modifier

    Entreprises et commerces modifier

    La ville d'Hyères est une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie du Var qui gère le port de Giens Porquerolles. Elle compte 1 500 commerces et services. C'est la première commune agricole de France (en nombre d'exploitants et en valeur ajoutée), générant 4 000 emplois sur son territoire[131]. Ses pépinières, parmi les plus importantes du pays, font d'Hyères le premier exportateur européen de palmiers[N 13].

    Marché de la fleur modifier

    La commune est considérée comme le plus important centre horticole du Sud-Est, depuis les années 1980. Avec son grand marché aux fleurs de la « SICA », situé à l'ouest de la ville, des centaines de producteurs et acheteurs se regroupent sur ce marché. Ce marché représente 70 % de la production nationale de la fleur coupée.

    Les exploitants, pour la plupart équipés de serres, cultivent une riche diversité de fleurs coupées comme des roses, iris, œillets, Strélizias, glaïeuls, gerberas, anémones, chrysanthèmes, tulipes et arums. La production est vendue dans toute l'Europe. Le Var représente 50 % de la production régionale et plus de 25 % de la production nationale.

    Des recherches sur la multiplication végétale in vitro, sur l'énergie solaire dans les serres, sur la génétique végétale, sont menées pour développer les différentes espèces.

    Viticulture modifier

    La commune appartient à l'une des cinq grandes zones naturelles des Côtes-de-provence[N 14], c'est-à-dire la bordure maritime cristalline des Maures. Cette zone s'étend de Saint-Tropez à Hyères où les sols viticoles de ce secteur proviennent de l'altération de roches appartenant au massif des Maures. Les vignobles à proximité de la mer occupent les versants côtiers, replats et hautes terrasses des Maures[132].

    Les vins d'Hyères bénéficient soit du label Maures (IGP), soit de l'appellation d'origine contrôlée (AOC) des Côtes de provence créée en 1977[N 15]. Mais le terroir de l'appellation Côtes de provence est d'une géologie complexe. La mosaïque de terroirs viticoles implique donc plusieurs types de Côtes de provence. Le vignoble d'Hyères est classé dans l'un des trois terroirs existants[N 16], celui de La Londe qui couvre une superficie totale de 1 800 ha. Ce terroir est reconnu officiellement depuis 2008[N 17].

    Sur ces vignes cultivées en terrasses ou restanques, les vins rosés représentent en moyenne 75 % de la production, 20 % pour le rouge et 5 % pour le blanc. Les cépages, issus de cinsault, grenache[N 18], cabernet, sauvignon, tibouren, syrah donnent une saveur et une diversité aromatique unique à ce vin de Provence[133]. La commune compte seize exploitations viticoles dont huit sont installées dans la vallée des Borrels. Chaque année de nombreux domaines sont récompensés au concours général agricole de Paris. Par ailleurs, deux exploitations de la commune ont obtenu le titre de « Cru Classé »[N 19] sur les dix-huit détentrices de cette distinction pour l'ensemble de l'appellation « Côtes de provence ». Cette filière viti-vinicole gagne en notoriété chaque année avec une croissance notable de ses exportations vers l'Europe mais aussi vers les États-Unis, le Japon et l'Australie. En plus du vin AOC Côtes de provence, la commune d'Hyères a l'autorisation de produire les IGP : Var, Maures et Méditerranée[134].

    Culture locale et patrimoine modifier

    Patrimoine environnemental modifier

    Les îles d'Hyères modifier

    Les îles d'Or — appelées aussi îles d'Hyères — qui comprennent les îles de Porquerolles, de Port-Cros, du Levant et de Bagaud, sont situées sur le territoire de la commune. Elle comprend aussi divers îlots comme l'îlot de la Gabinière, l'île de la Redonne, l'île du Grand Ribaud, l'île du Petit Ribaud et le rocher du Rascas.

    La commune d'Hyères, également comprise dans la zone du Sanctuaire Pelagos et le parc national de Port-Cros, est le gestionnaire de la partie française de cet espace maritime destiné à protéger les mammifères marins.

    Les parcs modifier

    On trouve cinq parcs publics à Hyères[71] : le parc Olbius Riquier, principal parc public d'Hyères proposant une collection de palmiers et labellisé Jardin remarquable, le parc Saint-Bernard (jardin de la villa Noailles) où pousse une grande variété de fleurs méditerranéennes. Ce parc public est complété par un jardin cubiste et il est labellisé Jardin remarquable. Le parc Sainte-Claire, parc public labellisé Jardin remarquable, le jardin du Roy[71], situé près du Park Hotel et le square Stalingrad, le plus ancien parc de la ville, construit en 1882[71]. Ce dernier, qui fait 1 165 m2, s'appelait auparavant le jardin des palmiers.

    On trouve également le parc privé du Plantier de Costebelle (maison de Paul Bourget), qui possède une grande variété de palmiers, un ensemble architectural rocaille (banc, puits, grotte, arbre) datant du XIXe siècle, une collection d'arbousiers de Chypre et de Jubaea chilensis, labellisé Jardin remarquable[135]. On trouve également une population relictuelle de tortues d'Hermann[136].

    Autres lieux environnementaux importants modifier

     
    Site protégé des Vieux salins.

    Hyères possède deux lieux environnementaux importants, la presqu'île de Giens et les Salins-d'Hyères.

    Plantes remarquables modifier

    Les quatre oliviers millénaires de Saint-Eulalie ont été plantés, selon leurs traditions, formant un carré de 20 coudées de chaque côté, comme le saint des saints, et orientés vers l'orient. Leur protection est assurée par la famille David-Beauregard, l'association du Rameau d'Argent et l'école d'agriculture[137].

    Récompenses et distinctions environnementales modifier

    Hyères est récompensée par le label « Ville fleurie » : 4 fleurs, médaille d'or pour l'année 2003 du concours européen des villes fleuries, et reste 4 fleurs depuis.

    En 2019, la ville obtient le label « Territoire engagé pour la nature 2019-2021 », avec deux libellules dans le cadre du concours Capitale française de la biodiversité organisé par l’Agence française pour la biodiversité[138],[139].

    Patrimoine architectural modifier

     
    Le casino[140].

    Hyères est classée Ville d'art et d'histoire[141].

    Les monuments historiques classés ou inscrits modifier

    Villa Noailles modifier

    La villa est construite en 1923 par l'architecte Robert Mallet-Stevens, sur une commande de Charles de Noailles et de Marie-Laure de Noailles, propriétaire jusqu'en 1973, date de sa vente à la municipalité.

    Abbaye du Castelas modifier
    Chapelle Saint-Blaise, dite tour des Templiers modifier
     
    Tour des Templiers.

    Commanderie construite par l'ordre du Temple au XIIe siècle. Elle est classée monument historique depuis le 30 mars 1987.

    Collégiale Saint-Paul modifier
     
    Collégiale Saint-Paul.

    Monument historique classé en 1992. Exposition permanente d'ex-voto qui racontent des événements qui se sont déroulés pendant les guerres de religion[142]. La légende veut que le trésor des Templiers y soit caché[143],[144].

    Église Saint-Louis modifier

    Monument historique classé en 1840. Elle est le seul vestige du couvent des Frères mineurs.

    Site archéologique d'Olbia modifier

    Rouvert au public en 1999, le site archéologique d’Olbia, ancien comptoir de la cité de Marseille, juxtapose des éléments préhistoriques, grecs, romains et médiévaux[145]. Située au bord du golf de Giens, à Hyères, sur la route des comptoirs entre Nice et Marseille, Olbia (« la Bienheureuse » en grec) est évoquée par Strabon (Ier siècle av. J.-C.) dans sa Géographie. Le site a été fouillé dès le XIXe siècle par divers archéologues, dont le prince Frédéric, futur roi du Danemark, Alphonse Denis, maire d'Hyères, le lieutenant-colonel Poitevin de Maureillan ou Jacques Coupry[N 20]. La cité gréco-romaine d'Olbia-Pomponiana a été classée monument historique en 1947.

    A quelques kilomètres du site, sur la presqu'îles de Giens, après le village de La Capte, se trouve le sanctuaire d'Aristée. Ce sanctuaire constitué d'un simple gros roché fût un endroit de dévotion au culte du dieux pastoral mineure grec Aristée. Des fouilles ont permis d'y répertorier 40 000 fragments de poterie[146].

    Abbaye Saint-Pierre de l'Almanarre modifier

    Ancienne abbaye bénédictine située sur le site d'Olbia, fondée en 989, devenue abbaye cistercienne en 1220.

    L'oppidum de Costebelle modifier

    Monument historique classé en 1958. Le cimetière du IVe siècle apr. J.-C. a livré, lors de fouilles, un fœtus antique, connu sous le nom de fœtus de Costebelle et qui constitue un cas exceptionnel de paléopathologie fœtale[147].

    Château Saint-Bernard modifier

    Le château et les fragments de la première enceinte urbaine dominent le site dont l'escarpement fut retenu pour ses possibilités de défense. Au sommet, le château ne conserve que les vestiges du XIIIe au XVe siècle qui ont échappé à son démantèlement en 1620. L'enceinte de la partie la plus ancienne de la ville encadre le château et délimite une zone déjà largement abandonnée par la population au XIVe siècle au profit de la ville basse. C'est de cette époque que date la reconstruction générale de l'ouvrage dont les fragments sont encore visibles, tant pour la ville haute que pour la ville basse.

    Le Plantier de Costebelle modifier
     
    Le parc du Plantier.

    Située 714, avenue de la Font-des-Horts, cette villa d'inspiration palladienne (tour, citerne centrale, fronton) fut construite par l'architecte Victor Trotobas (1807-1884)[N 21] en 1857 pour la baronne de Prailly qui y reçut le père Henri Lacordaire[148] et Félix Dupanloup, évêque d'Orléans[149]. Elle est agrémentée d'un arboretum exotique, d'une chapelle qui date de la même époque. Elle fut la propriété de l'écrivain Paul Bourget[150] qui y reçut de nombreuses personnalités entre 1896 et 1935[151], puis de Marius Daille. Elle est inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1976[152].

    Batterie du Pradeau, dite « Tour Fondue » modifier

    La Tour Fondue, propriété du parc national de Port-Cros qui la restaura en 1991, a été inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1989[153]. Il s'agit de vestiges d'une ancienne tour défensive du XVIIe siècle, vraisemblablement construite vers 1634 sous Richelieu.

    Domaine de San Salvadour modifier

    Monument historique inscrit en 1987. Construit par Ernest Paugoy (1845-1906)[154]. Ancienne propriété du maire d'Hyères Edmond Magnier (1841-1906) puis de religieuses (Sœur Candide)[155], le domaine appartient aujourd'hui à l'Assistance Publique de la Ville de Paris. La façade est un parangon de l'éclectisme : y cohabitent plusieurs styles, gothique, Tudor anglais, Renaissance française, baroque. Plafonds de Delfosse et Defais (1882), décorateurs parisiens[156].

    Villa Tunisienne modifier

    Monument historique inscrit en 1999. Villa construite en 1884 par l'architecte Pierre Chapoulard (1849-1904) pour lui-même[N 22].

    Villa Tholozan ou Alberti modifier

    Monument historique inscrit en 1975. Villa construite en 1858 pour le duc de Luynes (1802-1867). Elle se transmet ensuite par héritage à la marquise de Tholozan qui lui laisse son nom. L'architecte en est Frédéric Debacq (1800-1892). Avec la Villa Léautard et Le Plantier de Costebelle, elle représente la villégiature aristocratique du XIXe siècle à Hyères. Ces trois propriétés sont les seuls témoins, encore en mains privées à ce jour, à avoir pu conserver, intacts, les vastes parcs botaniques les entourant ainsi que leur architecture d'origine[157].

    Les autres monuments modifier

    Castel Sainte-Claire modifier

    Le castel Sainte-Claire est le premier des édifices qui, à partir du milieu du XIXe siècle, ont réinvesti les espaces vacants de la vieille ville. C'est une villa bâtie dans un style roman de fantaisie par Olivier Voutier, le découvreur de la Vénus de Milo. Par la suite, Edith Wharton, romancière américaine, y résida de 1927 à 1937 alors que Robert Mallet-Stevens et de nombreux autres artistes œuvraient, au clos Saint-Bernard, pour Charles de Noailles et son épouse, née Marie-Laure Bischoffsheim. Ce monument abrite aussi un jardin.

    Villa Mauresque modifier

    Située 2, avenue Jean-Natte, cette villa fut construite en 1881 par l'architecte Pierre Chapoulart pour l’industriel Alexis Godillot (1816-1893). Elle était destinée à la fois aux réceptions données par l’industriel mais aussi à la location aux hivernants[N 23].

    Villa Léautaud modifier

    La villa est achetée en 1873 par le comte de Léautaud Donine et remaniée par l'architecte Louis Peyron en 1877[158]. Il y ajoute trois tours pour l'anoblir. Sur la coupole de la tour principale, une fleur de lys rappelle la parenté des propriétaires avec la famille d'Orléans. Elle s'appelait alors « Villa Costebelle ». Elle est entourée d'un vaste parc complanté d'essences exotiques (palmiers, cactées). Elle est mitoyenne du Plantier de Costebelle avec qui elle formait originellement une seule entité foncière. En 1880, le comte perça la terrasse de la villa pour laisser passer la tête d'un palmier qu'on dit avoir été planté par Lamartine[159].

    Autres constructions remarquables modifier
     
    Grand hôtel d'Albion, Costebelle.

    La Villa Henri-Joseph, construite en 1870 (quartier Chateaubriand[N 24]), la Villa Sylvabelle construite pour le duc Decazes en 1892 par Pierre Chapoulard (golfe de l'Almanarre)[160], l'hôtel Chateaubriand (quartier Chateaubriand), la maison Saint-Hubert d'Alexis Godillot (avenue des Iles-d'Or)[161], la villa Beauregard (quartier Godillot) ou les villas Ker-André et La Favorite (quartier Chateaubriand). Le domaine de Sainte-Eulalie, sa chapelle du XVIIe siècle et ses quatre oliviers millénaires témoignent du passé agricole médiéval de la commune d'Hyères, le château de la Font des Horts ou « Rescence Arène », rappelle grâce à son moulin et à sa résurgence, le passé oléicole du domaine de Louis Arène (1818)[N 25], alors que le château de Mauvanne annonce une architecture novatrice[162]. La villa Marguerite, propriété du directeur du parc lyonnais de la Tête d'Or, Gustave Bonnet, abrite au XIXe siècle les plus beaux Jubaea chilensis de la commune, dans le quartier de Costebelle[163].

    Monuments labellisés « Patrimoine du XXe siècle » modifier

    La commune d'Hyères possède trois ensembles immobiliers bénéficiant du Label « Patrimoine du XXe siècle », octroyé par le ministère de la Culture et qui a pour but de faire connaître les productions remarquables de ce siècle en matière d'architecture et d'urbanisme[N 26].

    Il s'agit de la villa Noailles[164], du domaine de San Salvadour (pour ses constructions datant du XXe siècle seulement) et de la Résidence Simone Berriau Plage[N 27] conçue par l'architecte Pierre Pascalet et qui est une référence assumée au mouvement architectural moderne[165].

    Monuments disparus modifier
     
    Saint-Pierre des Horts en 1924.

    Certains monuments méritent d'être mentionnés même s'ils n'occupent plus aujourd'hui le paysage hyérois. Saint-Pierre des Horts, le château moyenâgeux du docteur Germain de Saint Pierre[N 28] (emplacement de la caisse de prévoyance des ouvriers du bâtiment), la chapelle de l'Ermitage détruite par les bombardements en 1944 (emplacement de Notre-Dame-de-Consolation)[166], le château Denis et sa palmeraie (créée en 1832 par Alphonse Denis)[167], les grands hôtels (le Grand hôtel d'Albion à Costebelle, l'hôtel de l'Ermitage et le Golf hôtel entre autres[168]).

    Monuments commémoratifs modifier
    • Monument aux morts de la guerre de 1914-1918, à Giens[169].
    • Monument aux morts de la guerre de 1914-1918, place Raymonenq en centre ville, inauguré le 3 juin 1926[170].
    • Monument commémoratif de la libération de la ville d'Hyères[171].

    Tombeaux et chapelles funéraires classées au cimetière de la Ritorte[172]

    • Chapelles funéraires des familles Meissonnier[173] et Pechiney[174].
    • Tombeaux des familles Bernard Dor[175], baron de Pritzbuer[176], Maurel et Aiguier[177], Pierrehugues[178], Giraudon[179], Burlat[180].

    Hyères dans les arts et la culture modifier

    Espaces culturels modifier

    Canal ou « béal » Jean-Natte modifier
     
    La porte de la Rade, située dans la vieille ville[181].

    Construction historique, sociale et économique toujours en fonction. Édifié vers 1450, il est à l'origine du formidable essor qu'a connu la ville depuis[182]. En Provence on dit « l'aigo es d'or » (l'eau est Or). On mesure par cette expression l'importance apportée à cet édifice au fil des siècles. Le béal a géographiquement marqué la ville, façonnant au gré de son parcours, rues et carrefours. Ainsi, on peut mentionner le partage des eaux du canal de fuite du dernier moulin (rue Brest) : en créant une diffusion de l'eau en « patte d'oie », il a engendré la place Lefebvre. L'association des arrosants du canal Jean-Natte gère avec la mairie, son fonctionnement.

     
    Rue des Porches.
    Musée municipal modifier

    Peintures fin XVIIIe et XIXe siècle françaises et étrangères. Collections d'objets archéologiques du site d'Olbia, sculptures du XIXe siècle, mobilier, fonds Paul Bourget (masque mortuaire du romancier, buste sculpté, livres, lettres).

    Théâtre Denis modifier

    Construction en 1834 du théâtre Denis sur l'initiative d'Alphonse Denis et d'autres actionnaires. En 1848, ce théâtre devient la propriété d’Alphonse Denis. En 1879, il est racheté par la municipalité ; il a fait l'objet d'importants travaux en 1881, 1932, 1933, 1935 et 1956.

    Médiathèque Saint-John-Perse modifier

    Devenue depuis juin 2005 une médiathèque en lieu et place de l'ancienne recette des impôts, place Théodore-Lefebvre. Legs Alphonse Denis[N 29] (50 000 volumes), tapuscrit d'Edith Wharton (The Cruise of the vanadis), manuscrit de Paul Bourget (Laurence Albani), manuscrit autographe de Georges Cuvier (1769-1832), fonds d'enluminures.

    Films tournés à Hyères modifier

    Séries et téléfilms modifier

    Livres dont l'action se passe à Hyères modifier

    On trouve divers livres dont l'action se passe à Hyères :

    Celestina par Charlotte Turner Smith en 1791, Le frère de la côte par Joseph Conrad en 1923, Lazarine, en 1917, Laurence Albani, en 1919, Le Danseur Mondain, en 1926, Le Fantôme, en 1901, Le Roman des quatre, en 1923, Secrets de Femmes sous les Palmiers d'Hyères, en 1933, Voyageuses, en 1897, L'Eau Profonde, Le Justicier, en 1919 et Les Pas dans les pas, par Paul Bourget[189],[190], La fée de Port-Cros, par Henry Bordeaux, en 1923, Jean d'Agrève, par Eugène-Melchior de Vogüé, en 1897, au Plantier de Costebelle. Contes du pays hyérois, par Gustave Roux, en 1997, Les Chemins Parcourus, par Edith Wharton, 1934.

    Bandes dessinées dont l’action se passe à Hyères modifier

    Peintures représentant Hyères modifier

    Sociétés savantes et associations modifier

    Ces sociétés et associations existent à Hyères :

    • la Société hyéroise d'histoire et d'archéologie, fondée en 1970, par 200 sociétaires (mise en valeur du patrimoine hyérois, fonds documentaire) ;
    • Mémoire à lire, territoire à l'écoute, fondée en 1995 (mise en valeur du territoire urbain, paysager, environnemental et édition d'ouvrages) ;
    • Fous de palmiers, fondée en 1988 par Alain Hervé (étude du palmier, voyages, périodique) ;
    • les Amis du musée d'Hyères (conservation et promotion du musée municipal) ;
    • l'Observatoire du Pic des fées (ancienne Société Astronomique Hyèroise d'Amateurs)[196].

    Héraldique et logotype modifier

    Blasonnement de 1696 :

    De gueules, à un château d'argent, sommé de trois tours de même, maçonné de sable, la porte ouverte et garnie de sa coulisse de sable, accompagnée en pointe de trois besants d'or, posés deux et un.

    Blasonnement sous le Premier Empire :

    D'azur à la tour d'argent, maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ, crénelée de quatre pièces, donjonnée de trois tourelles, crénelée chacune de trois pièces du même, et accompagnée en pointe de trois besants, deux et un, d'or ; au franc quartier des villes de seconde classe[197].

    Blasonnement actuel :

    D'azur à la tour d'argent maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ, crénelée de quatre pièces, sommée de trois tourelles crénelées chacune de quatre pièces du même, et accompagnée en pointe de trois besants d'or deux et un[198].

    De ce blason est extrapolé un drapeau parfois utilisé par la commune[199].

    La commune s'est en outre dotée d'un logotype.

    Personnalités liées à la commune modifier

     
    Statue de Jean-Baptiste Massillon, place Massillon[200].

    Plusieurs personnages publics sont nés à Hyères dont le compositeur Alexandre de Villeneuve, mais le plus célèbre est certainement Jean-Baptiste Massillon.

    Dès 1760, Hyères devient une station hivernale de renom auprès des Anglais avec en particulier les séjours du prince de Galles, le futur roi d'Angleterre Georges IV, en 1788 et 1789. De nombreuses autres personnalités y séjournent ou s’y fixent, attirées par son climat (le baron badois Stulz s'y établit en 1820 ; il est un donateur important du musée, sa fille épouse Alphonse Denis[201]). Le prince Karl von Hohenzollern et la reine Marie-Christine d'Espagne y séjournent à l'invitation d'Alphonse Denis[202]. La colonie anglaise est très importante et la ville possède jusqu’à trois églises anglicanes. Cette présence britannique culmine avec la venue de la reine Victoria en 1892[203].

    En 1791, Charlotte Turner Smith publie son roman Celestina dont l'action se déroule à Hyères. Le docteur anglais Edwin Lee livre en 1857 un ouvrage sur les vertus de son climat et en novembre 1880 Adolphe Smith publie The Garden of Hyères. Alexandre Aimable de David Beauregard (1721-1806) est également connu pour avoir développé la propriété de Sainte-Eulalie qui, au Moyen Âge, est la plus vaste exploitation de la région avec ses mille hectares. C'est aussi le cas de Simone Berriau au domaine viticole de Mauvanne.

    En 1849, Antoine Eugène Genoud meurt à Hyères.

    En 1883, Robert Louis Stevenson vient à Hyères et y séjourne pendant deux années. Il y écrit : « Je ne fus qu'heureux à Hyères » ; il y reçoit les soins du docteur Léon Émile Vidal pour traiter son emphysème pulmonaire[204],[205].

    D'autres écrivains célèbres y habitent également comme Jules Michelet qui y meurt en 1874, Joseph Conrad ou Léon Tolstoï dont le frère Nicolas s'éteint à Hyères et y fut enterré dans l'ancien cimetière (aujourd’hui école Paul Long)[206], tout comme Saint-John Perse (Alexis Léger), inhumé au cimetière de Giens. D'autres encore y possèdent une maison de villégiature comme Edith Wharton, l'académicien Paul Bourget[207], Martine-Marie-Pol de Béhague qui fait construire sur la presqu'île de Giens la villa « La Polynésie »[208], le baron archéologue Gustave Charles Ferdinand de Bonstetten ou le compositeur Ambroise Thomas. L'horticulteur Charles Huber, ancien chef-jardinier du maire Alphonse Denis, exporte dans toute l'Europe graines et végétaux exotiques[209].

    Charles-Albert Costa de Beauregard (1835-1909) acquiert l'île de Port-Cros en 1890 tandis que François Joseph Fournier (1857-1935), après avoir fait fortune dans les mines d'or mexicaines, achète l'île de Porquerolles en 1912[210]. Alexis Godillot acquiert à Hyères en 1864 l’Hôtel des îles d'Or et 20 hectares de terres agricoles dans les jardins de Beauregard, que le manufacturier viabilise et lotit.

    D'autres personnalités y ont séjourné, comme Nicolae Bălcescu ou Paul Taffanel qui résidaient à la villa Espérance, conçue par son beau-frère Marcel Deslignières en 1884, ainsi que le peintre Giulio Vittini, dont quelques œuvres sont toujours visibles à la mairie et dans certains musées. C'est également à Hyères qu'a vécu, et qu'est mort, le libraire et écrivain Maurice Périsset qui reçoit le Prix du Quai des Orfèvres en 1983.

    Notes et références modifier

    Notes modifier

    1. Le H initial est un h muet ce qui entraîne l'élision : on écrit « les îles d’Hyères » par exemple. Le son [ j] initial n’empêche pas l’élision dans les toponymes de France : on écrit « l’Yerres » pour la rivière par exemple.
    2. En 1531, François Ier honore de ce titre le second marquisat de Provence.
    3. Même latitude (43°parallèle) que le Cap Corse.
    4. Avant 1789, Hyères est désignée comme le seul lieu à pouvoir rivaliser avec Madère pour l'accueil des malades des voies respiratoires.
    5. Une des toutes premières hivernantes est Diane de Vichy, Jean-Noël Pascal, Un hiver en Provence, lettres de Diane de Vichy à ses enfants 1767-1768, éd. Centre d'études foréziennes, .
    6. Il se peut aussi qu'un fort y existe déjà, mais que Pons de Fos l'ait restauré et agrandit.
    7. Voir également Guillaume de Marseille.
    8. Méat usiné dans le corps du canal.
    9. Fondé par Alexis Riondet (notable et philanthrope) grâce à une loi de 1875 qui institue dans chaque département une école d'agriculture. Il a légué pour sa création un domaine de 20 hectares avec ferme et bergerie.
    10. Les portraits de Hermann Sabran et de son épouse (peints par S. Olivier en 1897) sont conservés à l'hôpital Renée-Sabran.
    11. La ville doit aussi en partie sa spécialisation sanitaire (climatisme et héliotropisme) au docteur Léopold Jaubert, qui en fut maire après la Première Guerre mondiale.
    12. Association fondée en 1917 par le chanoine Hubert Mourot pour les orphelins de la Grande Guerre, et gérant des établissements médicaux dans le Doubs et dans le Var. Hyères, Var, L'Inventaire, op. cit. p. 18.
    13. La production annuelle est d'environ 100 000 plants, concentrée entre les mains de trois gros producteurs. À son apogée, vers 1920-1925, la production annuelle était de 1 250 000 plants et exportée vers la Belgique, l'Allemagne et toute l'Europe.
    14. Les cinq zones sont : la bordure maritime, la vallée intérieure, le haut-pays, le bassin du Beausset et la montagne Sainte-Victoire.
    15. À cette occasion, la marque « Côtes de Provence » fut cédée gracieusement par la famille Ott, propriétaire de deux Crus Classés.
    16. Dans l'appellation Côtes de Provence, sont délimités trois terroirs : Sainte-Victoire, Fréjus et La Londe.
    17. Décision de l'Institut National des Appellations d'Origine (INAO).
    18. Il semble bien que le grenache ait été adopté pour la première fois au domaine de Sainte-Eulalie, rapporté du lointain Roussillon par Alexandre Aimable de David-Beauregard, voir Alexandre Aimable, gentilhomme des pays d'Oc, Hélène de David-Beauregard,  éd. Pages Nouvelles, 1982, p. 140.
    19. Ce titre exceptionnel, signe d'excellence, est destiné à récompenser les domaines les plus méritants et à promouvoir les valeurs d'éthique, de tradition et de savoir-faire dans le métier du Vin. Ce classement est parfois contesté car il reposerait sur l'antériorité et non sur les critères qualitatifs. Les deux exploitations concernées sont Mauvanne et La Clapière.
    20. C'est grâce à Jacques Coupry (1909-1993) que le site d'Olbia fut acheté par l'État en 1955.
    21. Ce dernier construisit quelques années auparavant la sœur jumelle du Plantier de Costebelle, la villa Vénadou, pour Alphonse Denis. Ne bénéficiant pas d'un classement protecteur, celle-ci a été amputée d'une partie de son parc et son architecture d'origine a été amendée.
    22. Pierre Chapoulard était réputé pour ses constructions de style mauresque (voir la Villa Mauresque à Saint-Raphaël). Michel Pacha avait déjà initié cette déferlante orientaliste à La Seyne-sur-Mer (Tamaris). Pays de Provence, no 47, mai-juin 2005, p. 65 et 66.
    23. Le terme d'hivernant, qui fait référence au tourisme d'hiver initié par les Anglais dès le XVIIIe siècle, est parfois associé au terme de mainteneur. Ainsi à Hyères, Paul Bourget, hivernant célèbre, avait le titre « officiel » de Mainteneur de la station, voir Commémoration du centenaire de la naissance de Paul Bourget, Gustave Roux, Étude dactylographiée,  éd. de la Ville d'Hyères, 1952.
    24. Le nom de ce quartier n'a rien à voir avec l'écrivain ; le quartier en question appartenait autrefois à un belge, Monsieur Van Bredenbeck de Chateaubriant qui lui laissa son nom.
    25. Emigré, il agrandit et remania cette propriété avec une fortune faite à Naples, et en acheta une partie aux héritiers de la marquise de Monclar (château d'Apt).
    26. Institué en 1999 par le ministère de la culture et de la communication, ce label est attribué par le préfet de région et 300 monuments en bénéficient en région PACA. Ce label fonctionne comme le label « Jardin Remarquable » destiné à signaler les parcs botaniques de premier plan.
    27. Simone Berriau fit de ce lieu un endroit de villégiature entre gens de théâtre ou les immeubles portent les noms des pièces créées au Théâtre Antoine-Simone Berriau (La Chatte sur un toit brûlantetc.), voir Hyères, Images du Patrimoine, L'Inventaire, 2000, p. 71.
    28. Botaniste très connu, (1815-1882), il n'a jamais réussi à revendre ce château avant sa mort à Hyères en 1882.
    29. Son portrait, peint par Louis-Charles Arsenne, est visible à la Médiathèque.
    30. Il s'agit d'une bataille navale entre cette frégate française et trois navires britanniques, au large des îles d'Hyères, le 3 février 1814.
    31. Née Germaine Gautrez, c'est la nièce et héritière de Paul Bourget. Elle épousa le Général Daille, exécuteur testamentaire du romancier.
    Démographie
    1. Les records sont établis sur la période du au .
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

    Références modifier

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    160. Adolphe Joanne, Itinéraire général de la France, deuxième partie, Paris, Hachette, 1865, p. 364 et 365, description du quartier de Costebelle, consulté le 14 mars 2011.
    161. La villa Saint-Hubert.
    162. Amédée Bodinier, Hyères et ses environs, G.Bloch, imprimeur, 1892, pour une rare photographie de Mauvanne avant les transformations entreprises par Simone Berriau.
    163. A. Robertson – Proschowsky, G. Roster et B. Chabaud, La résistance au froid des palmiers, Marly-le-Roi, Champflour, , 264 p. (ISBN 978-2-87655-039-1 et 2-87655-039-3), p. 242.
    164. Briolle, Fuzibet et Monnier, Rob Mallet-Stevens, la villa Noailles,  éd. Parenthèses, 1990.
    165. Monuments labellisés Patrimoine du XXe siècle sur le site de la DRAC PACA. Consulté le 22/01/2010.
    166. La chapelle de l'Ermitage, consulté le 7 octobre 2010.
    167. François Nardy, Revue horticole, RH 1874, p. 178 : Le jardin de M. Denis à Hyères, consulté le 18 décembre 2010.
    168. Goubert Florence, L'Architecture des villas et hôtels de voyageurs à Hyères au XIXe siècle, Mémoire de Maîtrise dactylographié, Aix-Marseille, 1985-1986.
    169. « monument aux morts de la guerre de 1914-1918 », notice no IA83000309, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    170. Monument aux morts.
    171. « monument commémoratif de la Libération de la ville d'Hyères », notice no IA83000277, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    172. « tombeau lieu-dit la Ritorte », notice no IA83000239, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    173. « chapelle funéraire de la famille Meissonnier », notice no IA83000233, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    174. « chapelle funéraire de la famille Pechiney », notice no IA83000232, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    175. « tombeau de la famille Bernard Dor », notice no IA83000234, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    176. « tombeau de la famille du baron de Pritzbuer », notice no IA83000241, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    177. « tombeau des familles Maurel et Aiguier », notice no IA83000237, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    178. « tombeau de la famille Pierrehugues », notice no IA83000235, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    179. « tombeau de la famille Giraudon », notice no IA83000236, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    180. « tombeau de la famille Burlat », notice no IA83000240, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    181. La porte de la Rade.
    182. Hyères en Provence, Guide des voyageurs, P.N. Fellon, Marseille, 1834, p. 3, Rodolphe de Liman et Jean Natte sont à l'origine de ce canal d'arrosage.
    183. a b et c « Le cinéma à Hyères - les films tournés à Hyères et ses îles », sur Hyères Tourisme / vos vacances à Hyères, Porquerolles, Port Cros, Le Levant (consulté le ).
    184. La rédaction, « C'est beau la vie à Hyères avec Gérard Jugnot », sur Var-Matin, (consulté le ).
    185. La rédaction, « Pour son premier film "Le Médium", Emmanuel Laskar et ses équipes s'installent à l'abbaye du Thoronet », sur Var-Matin, (consulté le ).
    186. « Ici le mistral souffle fort », sur Allocine.
    187. « Sabine Jean », sur Unifrance.
    188. Archive vidéo sur le site de l'INA, « Mon ami Maigret » diffusé le 14 mars 1973.
    189. L'Invention de la Côte d’Azur, Marc Boyer,  éd. L'Aube, 2002, p. 73 et 74.
    190. Laurent Chabrun, « Hyères, paradis d'écrivains », L'Express, Éditions de L’Express-Roularta, no 3136,‎ , p. 93, 94 et 95 (ISSN 0014-5270).
    191. Une ville en images, Hyères-les-Palmiers,  éd. Mémoire à lire, territoire à l'écoute, Odile Jacquemin, 1999, reproduit p. 20 et 21.
    192. Reproduit dans Une ville en images, Hyères-les-Palmiers,  éd. Mémoire à lire, territoire à l'écoute, Odile Jacquemin, 1999, reproduit p. 44.
    193. Alexandre Aimable, gentilhomme des Pays d'Oc,  éd. Pages Nouvelles, Avignon 1982, reproduit p. 113.
    194. Voir Raoul Dufy, Dora Perez-Tibi,  éd. Flammarion, 1989 et 1997, notamment sur ses séjours hyérois de 1913 et 1933.
    195. Le Retable de La Trinité, plaquette du musée de Chambéry, 1987, le tableau de Beltran Masses y est reproduit p. 6.
    196. Renseignements juridiques sur Société.
    197. Le blason d'Hyères Consulté le 24/06/2010.
    198. Gaso, la banque du blason. Consulté le 24/06/2010.
    199. Drapeau d'Hyères sur le site emblemes.fr Consulté le 27/07/2008.
    200. « monument à Monseigneur Massillon », notice no IA83000359, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    201. Alain Cointat, Alphonse Denis, Toulon, Les Presses du Midi, .
    202. Hyères Magazine, no 122, été 2009, p. 11. Y viennent aussi : Abel Hugo, Franz Liszt, Alexandre Dumas père, Augustin Thierry, Alphonse de Lamartine.
    203. Sur le séjour hyérois de Victoria : Raoul Mille, Ma Riviera III, Gilletta, Nice-Matin, p. 48. (en) Michaël Nelson, Queen Victoria and the discovery of the Riviera, Tauris Publishers, , p. 70. Le Figaro, 6 octobre 1952, Au Plantier de Costebelle, article de Guermantès.
    204. Monographie de June Fernandez "Hyères en Provence".
    205. « Wikiwix's cache », sur archive.wikiwix.com (consulté le ).
    206. « Journée Léon Tolstoï à Hyères », sur artcorusse.org (consulté le ).
    207. C. Arthaud et E. Paul, La Côte d’Azur des écrivains, Edisud, , p. 95 et 96 (sur les personnalités invitées par Paul Bourget).
    208. Claudine Lesage, Edith Wharton en France, les années hyéroises, Paris, Éditions des Équateurs, The Mount Press, , 222 p. (ISBN 978-2-84990-180-9, OCLC 713181336), p. 11 à 41.
    209. Alphonse Denis, Hyères ancien et moderne, Laffitte Reprints, , p. 407, sur les exportations européennes de la société Huber.
    210. William Luret, L'Homme de Porquerolles, Jean-Claude de Lattès, Paris, .

    Voir aussi modifier

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie modifier

    Généralités modifier

    • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).
    • Docteur Barth, Notice topographique et médicale sur la ville d'Hyères, éditions Béchet Jeune et Labé, 1841.
    • Armand Honnoraty, Lettre à un médecin de Paris sur Hyères, son climat, et son influence dans les maladies de poitrine..., 1834.
    • L.-P.-Alexandre Cabrié, Nice et Hyères comparées comme lieu de séjour pour les tuberculeux, Méd.--Strasbourg, 1859.
    • Amédée Aufaure, Hyères et sa vallée. Guide Historique-Médical-Topographique, Hachette et Cie, Paris, 1863.
    • Dr Aleksander Lubanski, Guide aux stations d'hiver du littoral méditerranéen : Hyères, Cannes, Nice, Menton, Monaco, par le Dr Lubanski..., Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1865.
    • Honoré-Zénon Gensollen, Essai historique, topographique et médical sur la Ville d'Hyères en Provence avec un précis des troubles qui ont eu lieu dans cette ville en l'année 1815, Éditions Bellue, 1820.
    • Alphonse Denis, Promenades pittoresques à Hyères ou Notice historique et statistique sur cette ville, ses environs et les îles. A Toulon & à Paris et à Brest, Bellue, 1841, 472 p. Trois éditions. Texte numérisé.
    • Hyères, La ville climatique, Itinéraires du patrimoine.

    Histoire modifier

    • (de) Christian Fischer, Reise nach Hyères im Winter, 1803 - 1804, Leipzig, 1806.
    • Jean-Luc Pouliquen, La plage des comédiens – En souvenir de Simone Berriau, CIPP, 2017, (ISBN 978-1546471028).
    • Jules Marnier, Hyères : album pittoresque de la France, Imprimerie Pinard, 1832, 23 p.
    • P.N Fellon, Hyères en provence ou guide des voyageurs, 1834. Texte numérisé
    • Hyères, Toulon Provence Méditerranée Est : Hyères, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
    • Colonel J. Marnier, Souvenirs de 1832. Mon départ d'Hyères..., Guiraudet et Jouaust, 1850.
    • De Paris à Nice, Cannes, Hyères, Monaco et Menton avec Illustrations, cartes et plans, Degorce-Cadot, 1870.
    • [Alphonse] Denis et Dr R. Chassinat, Hyères ancien et moderne : promenades pittoresques, scientifiques et littéraires sur son territoire, ses environs et ses îles, 4e édition, augmentée et refondue, Hyères, H. Souchon, 1882, 672-XII p. Rééditions : Marseille, Laffite reprints, 1975 et 1995, 672-XII p.
    • (en) Adolphe Smith, The Garden of Hyères - A Description of the Most Southern Port on the French Riviera, London, Published at the Fleet Printing Works and by H. Souchon, Avenue de la Gare, Hyères (Var), France, 1882 Téléchargement gratuit de The Garden of Hyères sur Gallica, site de la Bibliothèque nationale.
    • Stéphen Liégeard, La Côte d'azur, Paris, Maison Quantin, 1887, 430 p. [Prix Bordin décerné par l'Académie française en 1888.] Nouvelle édition : La Côte d’Azur, Paris, Ancienne maison Quantin Librairies-imprimeries réunies, 1894, III-626 p. Reprint de l’édition de 1894 : La Côte d’Azur, Nice, Éditions Serre, 1988, 628 p.
    • Jules Icard, Notes historiques sur les rues d'Hyères, 1re édition : 1889, et Laffitte Reprints, 2002.
    • Vincent Borel, Hyères et sa région dans la guerre de 1939 à 1945, Éditions Champflour, 1998, 128 p.
    • Odile Jacquemin, Une ville en images : Hyères-les-Palmiers, Mémoire à lire, territoire à l'écoute, 1999, 160 p.
    • Vincent Borel, Hier à Hyères : Chroniques parues en 1999 et 2000 dans Var Matin, Champflour, 2001.
    • Ghislaine Maille et Hubert François, Hyères, coll. « Mémoire en images », Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, 2003, 127 p.
    • Jean-Frédéric Minéry, Frenchy et Fanny - Tome 1 - Mystères à Hyères !, collection « petits et grands », éditions ANGE, 2006.
    • Ghislaine Maille et Hubert François, Hyères Tome II, coll. « Mémoire en images », Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, 2007, 127 p.
    • Histoire D'Hyères : Chronologie D'hyères, Yann Piat, Léopold Ritondale, General Books LLC, 2010, 26 p.
    • Martine Peyron, Hyères 1892, séjour de la reine Victoria : saga familiale d'hôtels historiques, de Costebelle, Marseille à Casablanca, M. Peyron, 2012, 219 p.
    • Jean-Luc Pouliquen, Robert Louis Stevenson à Hyères, CIPP, 2015, (ISBN 978-1508951223).
    • La communauté protestante à Hyères de 1800 à 1945, par Claire Caronia.

    Patrimoine historique et archéologique modifier

    • Amédée Bodinier, Hyères et ses environs, avec vues artistiques des principaux sites et monuments anciens et modernes, accompagnées de notices historiques, archéologiques et descriptives, G. Bloch, 1892, 162 p.
    • Emile Jahandiez, Les Iles D'Hyères. Monographie des Iles d'Or, Carqueiranne, Chez L'Auteur, 1915.
    • Fernand Blanchet, Sur l'existence de plages fossiles aux iles d'Hyères, Allier père et fils, 1928, 12 p.
    • V. Potinière, Note sur les fortifications des îles d'Hyères du début du XVIIe siècle à nos jours, Institut historique de Provence, 1932.
    • Paul Roux, Étude sur les noms de lieux du terroir d'Hyères, La Pensée universitaire, 1967, 818 p.
    • Raymond Lassarat, Hyères : itinéraires historiques, Sud-Est Imprim, 1979, 112 p.
    • Jules Icard, Notes historiques sur les rues d'Hyères, 1981.
    • Provence-Alpes-Côte d’Azur. Service régional de l'inventaire général du patrimoine culturel, Carole Pauvarel, Les ex-voto de la Collégiale Saint-Paul à Hyères : Var, Lieux-dits éd., 2006, 56 p.
    • François Fray, Hyères. La ville médiévale, Itinéraires du Patrimoine, plaquette no 97, Association pour le Patrimoine de Provence, 1995.
    • Maurice Abbonen, Eau Moulins d'Hyères, Lacour-Colporteur  éd., 1996.
    • (fr + en + de) Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : Conservation régionale des monuments historiques (CRMH) : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
      Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Hyères : pp. 132 et 133
    • Maison du Temple d'Hyères, Chapelle Saint-Blaise (ancienne), dite tour des Templiers, La fin de l'ordre du Temple dans les pays du Bas-Rhône, Praeceptores du Temple d'Hyères, Frères du Temple d'Hyères arrêtés en 1307, Templiers à Hyères
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Hyères, p. 615
    • Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p.
      Hyères p. 443 et Carte no 14 Provence-Alpes-Côte d'azur
    • Église de franciscains Saint-Louis, actuellement église du couvent des cordeliers
    • Patrimoine d'Hyères, sur www.pop.culture.gouv.fr/

    Petit patrimoine modifier

    Les fontaines :

    Patrimoine naturel modifier

    Articles connexes modifier

    Liens externes modifier

    Bases de données et dictionnaires modifier