Pont-de-Salars

commune française du département de l'Aveyron
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Pont-de-Salars
Pont-de-Salars
L'église Saint-Martin.
Blason de Pont-de-Salars
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salars
(siège)
Maire
Mandat
Daniel Julien
2020-2026
Code postal 12290
Code commune 12185
Démographie
Gentilé Salarsipontain(e)
Population
municipale
1 645 hab. (2021 en diminution de 0,96 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 16′ 55″ nord, 2° 43′ 42″ est
Altitude Min. 570 m
Max. 883 m
Superficie 44,9 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Raspes et Lévezou
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Pont-de-Salars
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Pont-de-Salars

Pont-de-Salars [pɔ̃ də salaʁ] est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. Elle fait donc partie de l'ancienne province du Rouergue.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le pont de Saint-Georges de Camboulas, inscrit en 1978, et l'église Saint-Georges, inscrite en 1987.

Géographie modifier

Localisation modifier

Le territoire de la commune de Pont-de-Salars matérialise une fraction sud du Massif central. Il s'étend à la périphérie du Ségala, au Nord-Ouest du plateau du Lévézou, et est traversé par la rivière Viaur.

Les communes limitrophes sont Canet-de-Salars, Flavin, Prades-Salars, Ségur, Trémouilles et Le Vibal.

Hameaux modifier

Les hameaux les plus importants, notamment sur le plan historique sont Méjanès, le Puech Ventoux et surtout Saint-Georges et Camboulas.

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Pont-de-Salars.

La commune est drainée par le Viaur, le Vioulou, le Ruisseau de Bage, le ruisseau de Buscaylet, le ruisseau de Cadousse, le ruisseau de Ferrieu, le ruisseau de la Franquèze, le ruisseau de Lestang, le ruisseau des catous, le ruisseau des Combes, le ruisseau des Salses, le ruisseau de Vernhières, par divers petits cours d'eau[1].

Le Viaur prend sa source à 1 086 m d’altitude dans la région naturelle du Lévézou qui présente un relief vallonné, dans la commune de Vézins-de-Lévézou pour confluer, après avoir parcouru environ 168 km, avec l'Aveyron à 146 m d’altitude en limite de Laguépie (Tarn-et-Garonne) et Saint-Martin-Laguépie (Tarn), après avoir arrosé 30 communes[2].

Le Vioulou, d'une longueur totale de 33,1 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-Pégayrols et se jette dans le Viaur à Trémouilles, après avoir arrosé 9 communes[3].

Le Ruisseau de Bage, d'une longueur totale de 12,2 km, prend sa source dans la commune de Prades-Salars et se jette dans lale Viaur à Pont-de-Salars, après avoir arrosé 3 communes[4].

Deux lacs complètent le réseau hydrographique :

Gestion des cours d'eau modifier

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[7].

La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[8],[9]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[10],[11].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 071 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Canet-de-Salars à 6 km à vol d'oiseau[14], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 971,8 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Sites Natura 2000 modifier

 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[19] : Les « Vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'étendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Pont-de-Salars comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 1],[21] :

  • le « Bocage de Trappes » (63,10 ha), couvrant 2 communes du département[22] ;
  • la « Rivière du Viaur » (697,7 ha), couvrant 18 communes dont 14 dans l'Aveyron et 4 dans le Tarn[23] ;
  • la « Tourbière du Bial » (12,3 ha)[24] ;
  • la « Zone humide de Vernet » (17 ha)[25] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[21] :

  • le « Ruisseau du Vioulou et lac de Pareloup » (1 684 ha), qui s'étend sur 6 communes de l'Aveyron[26] ;
  • la « Vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'étend sur 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[27].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Pont-de-Salars est une commune rurale[Note 3],[28]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[29].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

 
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Pont-de-Salars.

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,6 %), prairies (28,5 %), forêts (18,9 %), terres arables (6,8 %), eaux continentales (2,8 %), zones urbanisées (2,4 %)[30].

Planification modifier

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Lévézou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du Lévézou, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes du Pays de Salars, dont la commune est membre[31]

La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[32]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[33].

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Pont-de-Salars est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[34],[35].

Risques naturels modifier

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[36].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[37],[38].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].

Dans le département de l'Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[40].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Pont-de-Salars est classée à risque moyen à élevé[41]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[42] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[43].

Toponymie modifier

L'origine du mot Salars est inconnue, cependant plusieurs hypothèses circulent comme celle le faisant dériver du mot sel, le bourg étant connu au Moyen Âge pour la route du Sel (salars) avec droit de passage (sur le pont).

Histoire modifier

Le bourg chef-lieu de Pont-de-Salars est le plus important du Lévézou (au sens restreint) en nombre d'habitants. Il doit son développement au fait qu'il se situe sur un passage du Viaur facilité par la construction de la route militaire (D911) de Montauban à Millau au XVIIIe siècle. En fait, le bourg initial correspondait au village de Salars, sur la butte, dont il ne reste aujourd'hui que sa chapelle (XIe siècle). Avec la construction de la route D911, le bourg s'est développé autour du pont le long de la route d'où son nom actuel.

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune de Pont-de-Salars est membre de la communauté de communes du Pays de Salars[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pont-de-Salars. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[44].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[45].

Élections municipales et communautaires modifier

Élections de 2020 modifier

Tête de liste Suffrages Pourcentage CM CC
Daniel Julien 633 73,34 % 17 5
Christel Sigaud-Laury 230 26,65 % 2 0

Le conseil municipal de Pont-de-Salars, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[46], pour un mandat de six ans renouvelable[47]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[48]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 70,39 %, se répartissant en dix-sept issus de la liste conduite par Daniel Julien et deux issus de celle de Christel Sigaud-Laury[49]. Daniel Julien, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [50].

Les cinq sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes du Pays de Salars sont alloués à la liste de Daniel Julien[49].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792   Labit    
1792 An VIII Jean François de Monmotton    
An VIII An XIII Hilaire Fabre    
An XIII 1816 Joseph Viala    
1816 1828 Jean Joseph Dornes    
1828 1832 Antoine de Monmotton    
1832 1837 Joseph Viala    
1837 1852 François Viala    
1852 1864 Antoine Devic    
1864 1871 Hippolyte Durand    
1871 1879 Joseph Caunac    
1879 1892 Henri Jaoul    
1892 1912 Germain Durand    
1912 1919 Emile Vidal    
1919 1925 Germain Durand    
1925 1942 Léon Julié    
1942 1944 Jean Amans    
1944 1945 délégation spéciale    
1945 1977 Jean Amans   conseiller général
1977 1994 Gilbert Privat UDF conseiller général
1994 2001 Alain Pichon SE conseiller général
2001 2008 Anne Privat-Douls    
2008 2014 Alain Pichon DVD conseiller général
2014 En cours Daniel Julien DVG Cadre
mars 2014 en cours Daniel Julien[51],[52]   Employé de commerce
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[54].

En 2021, la commune comptait 1 645 habitants[Note 5], en diminution de 0,96 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1342351 7401 7541 2581 2111 2151 4271 457
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3561 4041 2441 2841 3101 2881 3101 2571 229
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2151 2281 2601 1111 0851 1341 1841 1101 111
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 2121 2291 3001 3911 4221 4141 5251 5421 635
2015 2020 2021 - - - - - -
1 6611 6321 645------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 624 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 467 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 020 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 4 % 4 % 3,7 %
Département[I 8] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 979 personnes, parmi lesquelles on compte 73,9 % d'actifs (70,2 % ayant un emploi et 3,7 % de chômeurs) et 26,1 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 673 emplois en 2018, contre 718 en 2013 et 646 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 697, soit un indicateur de concentration d'emploi de 96,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,7 %[I 11].

Sur ces 697 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 313 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 80,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 10,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

126 établissements[Note 8] sont implantés à Pont-de-Salars au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 126 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
27 21,4 % (17,7 %)
Construction 15 11,9 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
32 25,4 % (27,5 %)
Information et communication 1 0,8 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 4 3,2 % (3,4 %)
Activités immobilières 4 3,2 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
11 8,7 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
21 16,7 % (12,7 %)
Autres activités de services 11 8,7 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,4 % du nombre total d'établissements de la commune (32 sur les 126 entreprises implantées à Pont-de-Salars), contre 27,5 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises modifier

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[57] :

  • Cecalex, supermarchés (8 261 k€) ;
  • Etablissements Baulez Freres, fabrication d'aliments pour animaux de ferme (5 968 k€) ;
  • Brezel, production d'électricité (47 k€).

Bien que le bourg ait profité du passage de la route royale (D 911), son économie est surtout basée sur l'agriculture. Soixante-douze fermes d'exploitation agricole contribuent grandement à faire vivre la commune (élevage de bovins pour la production de lait et de viande de vache mais aussi de brebis pour la transformation en fromage de roquefort et autres mais aussi sylviculture). Cependant depuis les années soixante, l'essor du tourisme rural, avec l'atout qu'offrent les retenues d'eau EDF, a permis de diversifier l'économie et de contribuer à maintenir une population dans une région subissant alors un exode rural.

Agriculture modifier

La commune est dans le Levezou, une petite région agricole située dans le centre de l'Aveyron et constituée d'un haut plateau cristallin[58]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 72 55 59 52
SAU[Note 11] (ha) 3 131 3 053 3 053 2 887

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 72 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 55 en 2000 puis à 59 en 2010[60] et enfin à 52 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 28 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[61],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 3 131 ha en 1988 à 2 887 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 43 à 56 ha[60].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Château de Camboulas modifier

Surplombant un méandre du Viaur se dressent les ruines d'un ancien château fort, à 6 km à l'ouest de Pont-de-Salars. Ce château, déjà occupé au XIe siècle, aurait été le siège d'une vicomté qui comprenait 107 villages. Il a été en partie réparé en 1625 puisque cinq gabions y furent construits et des meurtrière refaites. En 1646 il y avait encore un capitaine au château, le sieur de Montel. Au XVIIIe siècle, il ne restait que des ruines.

Église Notre-Dame du Poujol modifier

  Inscrit MH (1987)[62]

Église Saint-Georges modifier

  Inscrit MH (1987)[62]

Pont de Saint-Georges modifier

  Inscrit MH (1978)[63]

Chapelle Notre-Dame-de-Salars modifier

La chapelle Notre-Dame-de-Salars est très chère au cœur des salarsipontains et certains viennent y prier la Vierge Marie.

Lacs de Pont-de-Salars et de Bage modifier

Le lac de Pont-de-Salars et le lac de Bage attirent de nombreux estivants liés à l'importance du bourg (marché, commerces, banques). Le lac de Pont-de-Salars est bordé de deux campings, d'une base nautique ainsi que d'une plage municipale (Les Rouselleries). Le lac de Bage étant interdit à la baignade (pompage important d'EDF) est prisé des pêcheurs.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Joseph Dornes (1760-1812), général des armées de la République et de l'Empire, né au hameau de St Georges de Camboulas et mort à Vilnius lors de la retraite de Russie.
  • Émile Pouget : révolutionnaire et syndicaliste
  • Jean Amans, ancien maire de Pont-de-Salars et conseiller général. Lors de la seconde Guerre mondiale, le , maire, il sauva ses villageois, alignés contre le mur de l'église par les soldats allemands sous les ordres du chef de la Gestapo Böttger, en disant : « Je suis le chef responsable de la commune, le burmeister, je vous donne ma parole d'honneur que je ne sais pas où est le maquis. Je me porte garant de l'innocence de tous mes administrés. Prenez-moi comme otage, faites de moi ce que vous voudrez, mais ne mettez pas le feu au village ». Le collège public de Pont-de-Salars porte son nom et une place de la ville porte l'odonyme Place du 29-Juin-1944.

Héraldique modifier

La commune de Pont-de-Salars porte :
De sinople à un pont d'une arche d'argent sur une rivière fascée ondée d'argent et d'azur, surmonté d'un écusson d'or chargé d'un mors de sable à l’antique et au chef de gueules chargé de trois tiercefeuilles d'argent, ledit écusson accosté de deux truites adossées d'argent et courbées en pal.

Bibliographie modifier

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Alain Pichon), Lo Pònt : Agenh, Arcas, Canet, Flavinh, Pradas, Tremolhas, Lo Vibal / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton del Pònt, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-20-3, ISSN 1151-8375, BNF 36688567)

Articles connexes modifier

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Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[59].

[64]

  • Cartes
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  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Références modifier

Site de l'Insee modifier

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Autres sources modifier

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  64. Jean AMANS, Le jeudi 29 juin 1944 - Récit d'une journée peu ordinaire (lire en ligne)