Une hélisurface est une zone d'atterrissage pour hélicoptères à titre occasionnel, elle ne doit pas dépasser plus de 200 mouvements annuels ou 20 mouvements journaliers (atterrissage et décollage = 2 mouvements). Elle ne peut également se situer en agglomération. Dans le cas où l'aire d'accueil ne respecte pas une de ces règles, elle est considérée comme une hélistation[1].

Hélistation de l'hôpital Hôtel Dieu de Nantes.
Hélisurface du navire-hôpital des États-Unis New Haven (AH-12) attendant les hélicoptères de la marine américaine apportant des blessés provenant des lignes de front en Corée. Une plate-forme d'atterrissage flottante est disposée de chaque côté du navire. Il est à l'ancre dans le port d'Inchon (été 1952). Un disque peint en jaune sur chaque barge marque la zone d'atterrissage.
L'hélicoptère Panther de la frégate Cassard effectue un transfert de charge légère avec le PR Meuse.
Un hélicoptère se pose en 1956 sur l'hélisurface du Sealion, sous-marin de la classe Balao reconverti en sous-marin de transport. Il s'agit du seul exemple de tel ajout sur un sous-marin.

Une telle plateforme ne fournit pas les services d'un héliport, tels l'approvisionnement en carburants ou les services météo, pas plus qu'elle ne dispose d'un contrôle du trafic aérien.

Typologies modifier

Ces hélisurfaces sont fréquentes dans les hôpitaux et certains grands immeubles de bureaux, et le plus souvent situés sur le toit des bâtiments : les hélicoptères peuvent alors atterrir pour embarquer ou débarquer des passagers[2],[3].

De même, de telles plates-formes hélicoptère existent lorsque les conditions d'accès sont difficiles, ou lorsque des situations d'urgence peuvent survenir :

Elles peuvent être installées de manière permanente, ou bien de façon temporaire, à l'occasion d'une manifestation ou d'une catastrophe (tremblement de terre par exemple) ou en situation de guerre.

Taille modifier

Les dimensions d'une hélisurface sont définies selon le type d'hélicoptères à recevoir et par un marquage peint à même le sol.

Depuis le , la FAA préconise une largeur et une hauteur au minimum égale à 2,0 RD, RD étant le diamètre du rotor principal[5].

 
Conversion d'hélisurface ELISA durant un test de performance échelle 1/5 des systèmes de guidage au sol Été 2011

Pour les vols de nuit, on assiste également à la popularisation du marquage dynamique électroluminescent sous E.L.I.S.A. (ElectroLuminescentfield Intuitive Signals for Aeronautics). Ce protocole de conversion offre une surface de balisage lumineux égale à la dimension totale de l'hélisurface mais également, un système d'assistance à la navigation.

Le trafic d'une hélisurface se limite à, au maximum, vingt mouvements par jour[6].

Références modifier

  1. Arrêté du 6 mai 1995 relatif aux aérodromes et autres emplacements utilisés par les hélicoptères (lire en ligne)
  2. Règles générales de création, d'utilisation et de contrôle relatives aux aérodromes et autres emplacements utilisés par les hélicoptères
  3. Circulaire du 6 mai 1995 relative aux hélistations et hélisurfaces
  4. Revue Air & cosmos, p. 12, dossier Hélitech, offshore, En attendant la reprise, no 2470, 02 octobre 2015
  5. (en-US) « Transports heliport », sur FAA,
  6. L'aménagement des hélisurfaces hospitalières : dimensions de l'hélisurface pour les hélicoptères couramment utilisés en transport sanitaire.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :