Place des femmes dans les universités de Montpellier

L'Université de Montpellier intègre les femmes dans le cursus universitaire en 1868. Depuis la place des femmes dans les universités de Montpellier n'a cessé de croitre, notamment en médecine et en pharmacie[1],[2],[3].

Histoire modifier

La faculté de médecine de Paris accueille en 1866 pour la première fois des femmes dans un cursus universitaires diplômant. De nombreuses personnalités politiques dont l'impératrice Eugenie poussent le ministère de l’Instruction publique de l'époque à ouvrir les formations universitaires de docteur en médecine aux étudiantes. L'américaine Mary Putnam, inscrite en 1866, puis l'anglaise Elisabeth Garrett en 1868, et la française Madeleine Brès font partie de ces premières femmes[4].

Faculté de médecine modifier

Agnès McLaren, anglaise, est la première femme diplômée de la faculté de médecine de Montpellier[5] en 1878. Parce que son inscription en faculté de médecine a été refusée en Grande-Bretagne, elle vient s'installer en France et choisit Montpellier[6].

Personnalités historiques modifier

  • Pauline Lautaud (1864-1897). Troisième femme diplômée de la faculté de Médecine de Montpellier[6] et héraultaise.
  • Jeanne Atger (née le ), médecin et résistante.
  • Agnès McLaren, première femme diplômée
  • Glafira Ziegelmann. 1871-1935, études à la Faculté de médecine de Montpellier, chef de clinique en 1903 (service d'accouchement et de gynécologie). En 1907, sa demande de concourir à l'agrégation de médecine lui est refusée. Elle est finalement admissible en 1910.

Faculté de pharmacie modifier

Personnalités historiques modifier

Faculté de Lettres modifier

En 1898 Madame Tercy est l'une des huit personnes étudiantes à la faculté des lettres à obtenir une licence ès lettres[7].

Personnalités historiques modifier

Faculté des Sciences modifier

Personnalités historiques modifier

Faculté de Droit et d'Économie modifier

Personnalités historiques modifier

  • Claude Chauvet (1923-1981). Étudiante en droit, résistante, déportée à Ravensbruck, fille du professeur Jacques-Edouard Chauvet, secrétaire honoraire des facultés de Lettres et de Sciences.

Bibliographie modifier

Références modifier

  1. Fontaine, Jacqueline, 1944-, Les étudiantes en médecine à la faculté de Montpellier au cours de la Troisième : République, , 244 p. (ISBN 978-2-343-08520-3 et 2-343-08520-X, OCLC 948330928, lire en ligne)
  2. Hulin, Nicole, (1935- ...).,, Les femmes, l'enseignement et les sciences un long cheminement : XIXe – XXe siècle, L'Harmattan, dl 2008, 238 p. (ISBN 978-2-296-05606-0 et 2-296-05606-7, OCLC 496736526, lire en ligne)
  3. Le Goff, Armelle., Archives nationales (France) et Impr. Chirat), Les hommes et les femmes de l'Université : deux siècles d'archives, Institut national de recherche pédagogique, impr. 2009 (ISBN 978-2-7342-1141-9 et 2-7342-1141-6, OCLC 470945340, lire en ligne)
  4. Natalia Tikhonov Sigrist, « Les femmes et l’université en France, 1860-1914. Pour une historiographie comparée », Histoire de l’éducation, no 122,‎ , p. 53–70 (ISSN 0221-6280, DOI 10.4000/histoire-education.1940, lire en ligne, consulté le )
  5. « Agnès McLaren (1837-1913) - Laïcs dominicains », Laïcs dominicains,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b [PDF] Les premières femmes médecins, page 12/16, publié le 25 mars 2017 par Jean Meynadier, sur le site de l'Académie des Sciences et Lettres de Montpellier (consulté le 22 mars 2018)
  7. Laurens, Jean-Paul., La faculté des lettres de Montpellier : portraits de professeurs : notices biographiques et bibliographiques, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée, , 234 p. (ISBN 978-2-84269-954-3 et 2-84269-954-8, OCLC 857383640, lire en ligne)