Pierre Duvoisin
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| Pierre Duvoisin | |
 Pierre Duvoisin (1982) | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Conseiller d'état vaudois | |
| – (11 ans, 11 mois et 14 jours) |
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| Élection | 10.03.1982 |
| Conseiller national | |
| – (16 ans et 7 jours) |
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| Législature | 41e (1979-1983) 44e (1991-1995) |
| Syndic d'Yverdon-les-Bains | |
| – (8 ans, 4 mois et 21 jours) |
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| Prédécesseur | Edmond Pache |
| Successeur | André Perret |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Parti politique | Parti socialiste suisse |
| Profession | Enseignant |
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Pierre Duvoisin, né le [1] à Giez et originaire d'Orges, est une personnalité politique suisse membre du parti socialiste.
Biographie modifier
Fils d'agriculteur, Pierre Duvoisin devient instituteur à Sassel, puis Vinzel[2]. Dès 1966, il enseigne au Centre professionnel du nord vaudois à Yverdon, et il reçoit le brevet fédéral de maître de l'enseignement professionnel en 1968[3]. En 1971, il participe à la fondation de la section yverdonnoise du Mouvement populaire des familles et en occupe la présidence jusqu'à 1973[4].
Carrière politique modifier
En 1973, il est présenté pour une élection complémentaire à la municipalité d'Yverdon par le parti socialiste de la ville, alors qu'il n'était pas membre du conseil communal[5]. Il est élu le par le conseil communal en remplacement de Jean-Claude Lassueur, avec 57 voix sur 84 bulletins distribués[6], et prend ses fonctions le 1er juin en tant que municipal de la police et des constructions[7].
Il apparaît alors que son statut d'employé de la commune (enseignant) entre en contradiction avec son élection à la municipalité, et nécessite l'approbation du Conseil d'État vaudois. Après quelques mois de doutes et d'informations contradictoires, celle-ci est donnée le [8].
Le , il obtient 3421 suffrages aux élections communales et participe à la victoire serrée de la gauche. Le , il est reconduit à la municipalité, obtenant 67 suffrages du conseil communal. Dans la foulée, le conseil le nomme syndic par 51 voix contre 49 à son collègue de parti, Georges Steiner. Il semble alors que l'ensemble de la gauche ait voté pour Duvoisin, et tous les conseillers de droite pour Steiner[9]. Pierre Duvoisin prend ensuite en charge le dicastère "administration générale et finances"[10].
Il est élu au Grand Conseil vaudois le avec 2770 suffrages, en tête des députés de l'arrondissement d'Yverdon[11].
Il entre au Conseil national le et siège jusqu'au [1].
Le , il entre au Conseil d'État du canton de Vaud, où il prend en charge le département des finances et en 1992 le Département de la santé et de l'action sociale.
Il redevient Conseiller national le et siège jusqu'au [1].
Réalisations modifier
Municipal et syndic d'Yverdon, il en fait changer le nom en Yverdon-les-Bains en 1981.
Références modifier
- « Duvoisin Pierre - Conseiller national - Canton Vaud », sur www.parlament.ch (consulté le )
- Bertil Galland, « L'étoile montante du socialisme vaudois : Pierre Duvoisin, 35 ans, nouveau syndic d'Yverdon et député », 24 heures, , p. 76 (lire en ligne)
- « Des brevets fédéraux ont été remis hier à des maîtres de l'enseignement professionnel », Feuille d'avis de Lausanne, (lire en ligne)
- « Un nouveau président élu à Yverdon au Mouvement populaire des familles », 24 heures, (lire en ligne)
- « Socialistes yverdonnois : membre élu en remplacement de M. J.-C. Lassueur », 24 heures - Feuille d'avis de Lausanne, (lire en ligne)
- « Réunion du Conseil communal d'Yverdon : M. Duvoisin remplacera M. Lassueur », 24 heures - Feuille d'avis de Lausanne, (lire en ligne)
- « Municipalité d'Yverdon : décisions », La Tribune - Le Matin, (lire en ligne)
- « M. Duvoisin peut-il rester municipal ? Le Conseil d'Etat a tranché positivement », 24 heures, (lire en ligne)
- « Municipalité d'Yverdon : on passe de 5 à 7. Nouveau syndic élu », La Tribune - Le Matin, (lire en ligne)
- « Yverdon : la Municipalité constituée hier. La répartition des dicastères est connue », 24 heures, (lire en ligne)
- « Elections du parlement et du gouvernement vaudois : les résultats complet du Grand Conseil », La Tribune - Le Matin, (lire en ligne)
