Pierre Daguerre

essayiste et haut fonctionnaire français
Pierre Daguerre
Fonctions
Préfet de la Charente
Charente
-
Alfred Papinot (d)
Joseph Garnier (d)
Préfet de la Mayenne
Mayenne
-
Préfet de Maine-et-Loire
-
Préfet des Landes
-
Secrétaire général de la préfecture de la Charente-Maritime (d)
à partir de
Sous-préfet de l'arrondissement de Bayonne
à partir de
Sous-préfet d'Oloron-Sainte-Marie
à partir de
Sous-préfet d'Orthez
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
AngoulêmeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinctions
Archives conservées par
Archives nationales (F/1b/749, F/1b/1059,AJ/40/541,AJ/40/542)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Pierre Daguerre, né le à Bordeaux, décédé le à Angoulême, est un haut fonctionnaire, historien et écrivain français. Il est le président-fondateur du Prix des Trois Couronnes.

Biographie modifier

Fils d'Emile Daguerre et de Louise Dupuy, Après des études secondaires au collège Sainte-Marie Grand Lebrun, il entre au lycée puis à la faculté de droit de Bordeaux. Docteur en droit, il débute comme avocat. Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier des Palmes académiques, Médaille commémorative de la Guerre 1914-1918 et titulaire de l'ordre de la Francisque[2].

Préfet modifier

Il est sous-préfet en 1921, puis sous-préfet d'Orthez en 1926. Il est sous-préfet d'Oloron en 1932. Sous-préfet de Bayonne, il est nommé préfet des Landes en . Il est préfet de la Mayenne de mai à .

Du au , il est préfet délégué du Maine-et-Loire : il opère des inspections sur le terrain, mais dispose d'un champ d'action assez restreint[3]. Il rédige surtout des rapports sur l'opinion publique[4].

Il est préfet de la Charente du au . Pétainiste convaincu, il était soupçonné par les Allemands[5]. Préfet hors-cadre, il est nommé après la Libération en 1945 est nommé commissaire provisoire du comité d'organisation des conseils et professions auxiliaires du commerce et de l'industrie.

Écrivain modifier

Béarn et Béarnais préfacé par Louis Barthou fut couronné par l'Association régionale du Béarn et du Pays basque en 1934. Il publie ensuite un livre sur Oloron Sainte-Marie, puis les Contes de tous les Temps, un château sur l'Auronce. En 1940, l'Académie française décerne à Pierre Daguerre le prix Montyon pour son ouvrage Le Roman d'une Infante. Croquis au pied des Monts, préfacé par Claude Farrère, Dolorès aux mains vides, Sur la Terre des Basques, cette Douce province (couronné par l'Académie française), la Croyance Héroïque couronné par l'Académie française et un ouvrage consacré au Marquis de Cuevas sont ensuite les principales œuvres de Pierre Daguerre. Il est également fondateur du Prix des Trois Couronnes, qui récompense une œuvre mettant en valeur les régions des Landes, du Pays basque français et espagnol. Président de l'Association des docteurs en droit de la Charente, ses activités littéraires le désignent pour être membre de la Société des Gens de Lettres, de l'Académie de Neuilly et de l'Académie Nationale de Bordeaux.

Ouvrages modifier

  • La politique de la route, 1926
  • Béarn et Béarnais, Préface de Louis Barthou, Imprimerie et Edition de l'Indépendant, Pau,
  • Un château sur l'Auronce, Paris, 1936. In-16, 175 p.
  • Croquis au pied des monts, Bordeaux, Delmas, 1941. In-16, 269 p.
  • Dolorès aux mains vides, Paris, Flammarion ; Angers, impr. de H. Siraudeau, 1943. In-16.
  • Sur la terre des Basques, A l'ombre de l'Eglise, au soleil du Fronton, Editions Delmas, 1944.
  • Cette douce province, Editions Delmas, 1947. In-16.
  • La Croyance héroïque, Bordeaux, Editions Delmas, 1949. In-16. Prix Lange de l’Académie française en 1952.

Références modifier

  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_513 »
  2. Henry Coston (préf. Philippe Randa), L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », (ISBN 2-913044-47-6), p. 61 — première édition en 1987.
  3. [1]
  4. À propos de la rafle des juifs de juillet 1942, il indique : Il est à craindre que ne soit ainsi créé un courant de pitié en faveur d'une race juive considérée désormais comme martyre, même par des personnes approuvant entièrement les mesures de sauvegarde édictées par le gouvernement français.. Jean-Luc Marais et Céline Lambert, Les préfets de Maine-et-Loire, Presses Universitaires de Rennes, 2000, p. 78, 79 )
  5. Guy Hontarrède, La Charente dans la Seconde Guerre mondiale, 2004.

Liens externes modifier