Pierre-François Charrel

personnalité politique française

Pierre-François Charrel
Fonctions
Député de l'Isère

(3 ans, 1 mois et 16 jours)
Gouvernement Convention nationale
Député au Conseil des Cinq-Cents

(1 an, 6 mois et 24 jours)
Député au Corps législatif

(3 ans, 6 mois et 6 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Frontonas (Isère)
Date de décès (à 61 ans)
Lieu de décès Constance (Allemagne)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Gauche
Profession Juge
députés de l'Isère

Pierre-François Charrel, né le à Frontonas[1] et mort le à Constance, est un homme politique français.

Biographie modifier

Fils d'un notaire royal, Pierre-François Charrel est homme de loi dans le Dauphiné lorsqu'il se rallie en 1789 aux principes révolutionnaires. Il est alors membre du District de la Tour-du-Pin.

Le , il est élu député suppléant à la Convention nationale par le département de l'Isère, par 300 voix sur 460 votants. Dubois-Crancé, élu en troisième position, ayant décidé de représenter les Ardennes, Charrel est admis à siéger dès le début de la session parlementaire, le 20 septembre.

Personnalité de second plan, Charrel siège dans les rangs de la Plaine. Au procès de Louis XVI, il se prononce pour la mort sans conditions. Il vote en faveur de la mise en accusation de Marat[2] puis en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[3].

Il est réélu au Conseil des Cinq-Cents en . Il perd son siège en 1797, avant de le récupérer un an plus tard. Pendant ce laps de temps, il est membre de l'administration de l'Isère.

En , il soutient le Coup d'État du 18 brumaire, ce qui lui permet de poursuivre, toujours sans faire de bruit, sa carrière politique. Il est en effet nommé par le Sénat conservateur au Corps législatif, toujours en tant que représentant de l'Isère.

Charrel quitte son poste en 1803 et rentre alors dans la vie privée, devenant juge au tribunal civil de Bourgoin. Il est frappé en 1816 par la loi bannissant les régicides du royaume. Il est contraint de fuir à Constance, où il meurt un an plus tard dans la misère.

Source modifier

Annexe modifier

Articles connexes modifier

Lien externe modifier

Notes et références modifier

  1. Archives départementales de l'Isère, registre paroissial de Frontonas, baptêmes mariages et sépultures 1746-1766, 9 NUM1 / AC176 / 2.
  2. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 69.
  3. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 532.