Philosophie vietnamienne

La philosophie vietnamienne désigne la pensée écrite et pratiquée par les philosophes de nationalité vietnamienne, qui utilisent le vietnamien ou le chinois comme langue de réflexion. Le principal apport de la philosophie vietnamienne à la philosophie universelle est le confucianisme vietnamien. Mais de forts courants du bouddhisme et du taoïsme ont existé au Viêt Nam. Il faut ajouter le marxisme qui s'est développé au XXe siècle, en opposition avec ces courants devenus traditionnels.

Histoire modifier

 
Nguyên Trai (1380-1442)

Introduit au début de l'ère chrétienne, lors de la conquête des pays du sud par la Chine des Han, le confucianisme y rencontre le culte des immortels, le taoïsme et le bouddhisme, déjà implantés. Le penseur confucéen du IIIe siècle considéré comme le père des lettrés vietnamiens fut Shi-Hsieh, ancien gouverneur de Chiao-chou (ancien Vietnam). Il accueillit des penseurs taoïstes et bouddhistes tels que Mou tzu, de tendance universaliste et syncrétiste. Le pays adopta ensuite le bouddhisme dyana grâce à Kang Seng Houei qui unissait sur le plan de la méditation les « trois écoles de même source » : confucianisme, bouddhisme, taoïsme.

Du Xe au XVe siècle, le bouddhisme prédomina grâce à :

Du XVe au XIXe siècle, le confucianisme fut la doctrine officielle. Les penseurs marquants de ce courant sont, dans l'ordre chronologique :

Nationalisme et marxisme modifier

À l'orée du XXe siècle et lors de celui-ci, deux courants dominent la pensée vietnamienne :

Le courant nationaliste, qui inspira aussi le marxisme par ses luttes d'indépendance nationale :

Le marxisme, internationaliste :

Mais il y a aussi au XXe siècle des philosophes confucéens, bouddhistes et taoïstes, comme Tôn-Thât Tiêt, ou catholiques, comme Lương Kim Định.

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Marxisme et confucianisme
Autres

Articles connexes modifier

Liens externes modifier