Philippe de Hohenlohe-Langenbourg

aristocrate allemand
Philippe de Hohenlohe-Langenbourg
(de) Philipp zu Hohenlohe-Langenburg
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Titre

Prince de Hohenlohe-Langenbourg

Depuis le
(20 ans, 1 mois et 8 jours)

Prédécesseur Kraft de Hohenlohe-Langenbourg
Biographie
Titulature Prince de Hohenlohe-Langenbourg
Dynastie Maison de Hohenlohe
Nom de naissance Philipp Gottfried Alexander Prinz zu Hohenlohe-Langenburg
Naissance (54 ans)
Crailsheim (Bade-Wurtemberg, Allemagne de l'Ouest)
Père Kraft de Hohenlohe-Langenbourg
Mère Charlotte de Croÿ
Conjoint Saskia Binder
Enfants Max Leopold de Hohenlohe-Langenbourg
Gustav de Hohenlohe-Langenbourg
Marita de Hohenlohe-Langenburg
Religion Luthéranisme

Philippe de Hohenlohe-Langenbourg (en allemand : Philipp zu Hohenlohe-Langenburg), prince de Hohenlohe-Langenbourg, est né le à Crailsheim, en Allemagne de l'Ouest. Chef de la maison de Hohenlohe-Langenbourg depuis 2004, c'est un aristocrate wurtembergeois à la tête de la Fürstliche Forstverwaltung Hohenlohe-Langenburg.

Famille modifier

Philippe est le fils du prince Kraft de Hohenlohe-Langenbourg (1935-2004) et de sa première épouse la princesse Charlotte de Croÿ (1938). Par son père, il descend donc du prince Gottfried de Hohenlohe-Langenbourg (1897-1960) et de son épouse la princesse Marguerite de Grèce (1905-1981) tandis que, par sa mère, il a pour grands-parents le prince Alexandre de Croÿ (1912-2002) et son épouse Anne Elspeth Campbell (1917-1986).

Philippe a donc la particularité généalogique d'être à la fois le descendant du roi Christian IX de Danemark (1818-1906), surnommé le « beau-père de l'Europe », et de la reine Victoria du Royaume-Uni (1819-1901), connue comme la « grand-mère de l'Europe ». Il est en outre le petit-neveu du duc d'Édimbourg et de la reine Élisabeth II du Royaume-Uni.

Les 6 et , Philippe épouse, civilement puis religieusement, à Langenbourg et à Dießen am Ammersee, Saskia Li Binder (née le à Munich), fille d'Hans Peter Binder, directeur de la Deutsche Bank à Munich, et de Friedelind Wehberg. De ce mariage naissent trois enfants :

  • Max Leopold de Hohenlohe-Langenbourg (2005), prince héréditaire de Hohenlohe-Langenbourg ;
  • Gustav de Hohenlohe-Langenbourg (2007), prince de Hohenlohe-Langenbourg ;
  • Marita de Hohenlohe-Langenbourg (2010), princesse de Hohenlohe-Langenbourg.

Biographie modifier

 
Vue du château de Langenbourg.

Petit-neveu du duc d'Édimbourg, le prince Philippe reçoit pour marraine la princesse Anne du Royaume-Uni. Son père lui donne une éducation assez stricte et, après une scolarité passée à la Schule Schloss Salem, il étudie la banque et l'administration des affaires. Devenu chef de la maison de Hohenlohe-Langenbourg à la mort de son père en 2004, il s'investit dans la gestion du château de Langenbourg et des 2 700 ha de terres agricoles et de forêts qui l'entourent[1]. Cet important domaine, qui constitue l'une des plus grandes propriétés forestières d'Allemagne, est intégré à la Fürstliche Forstverwaltung Hohenlohe-Langenburg et génère la majorité des revenus des Hohenlohe-Langenbourg[2].

Confronté aux difficultés inhérentes à l'entretien d'un château aussi imposant que celui de Langenbourg[3],[4] et conscient de la vulnérabilité de sa forêt, Philippe cherche à diversifier ses revenus en installant un parc éolien sur ses domaines[5]. Cependant, cet intérêt du prince pour l'énergie éolienne déclenche l'opposition d'une partie des habitants du Bade-Wurtemberg, qui cherchent à empêcher son développement sur leur territoire[6]. Philippe soutient également le développement de l'agriculture durable, en association avec l’International Sustainability Unit fondée par son cousin, le prince Charles[7]. Chaque année, Philippe organise ainsi, en partenariat avec la Joschka Fischer & Company, le Langenburg Forum für Nachhaltigkeit dans son château[8],[9].

Comme son père avant lui, Philippe est très impliqué dans la vie de l'ancienne principauté de Hohenlohe-Langenbourg[1]. Il est membre du conseil municipal de Langenbourg[10]. Il est en outre président de l'association des musées de Langenbourg[11].

Le prince a été critiqué par des historiens spécialistes du Troisième Reich pour son refus de mettre en lumière le rôle de son arrière grand-père, Ernest II de Hohenlohe-Langenbourg, dans le développement et la diffusion du nazisme dans le Wurtemberg[12].

Bibliographie modifier

  • (de) Alma Hannig et Martina Winkelhofer-Thyri, Die Familie Hohenlohe : Eine europäische Dynastie im 19. und 20. Jahrhundert, Cologne, Verlag Böhlau, (ISBN 978-3-41222201-7).

Liens externes modifier

Références modifier

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Philipp zu Hohenlohe-Langenburg » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (de) Robin Szuttor, « Beziehungsweise (17): Fürst Philipp und Fürstin Saskia zu Hohenlohe-Langenburg », Stuttgarter Zeitung,‎ (lire en ligne).
  2. Uschi Dämmrich von Luttitz, « Blaues Blut und Grüner Daumen », émission TV diffusée sur BR Fernsehen le à 19h30.
  3. (de) Anna Berger, « Sammlung aus Schloss Langenburg in Londoner Auktionshaus versteigert », Südwest Presse,‎ (lire en ligne).
  4. (de) Carolin Stihler, « Beruf Schlossherr ist kein Zuckerschlecken », Stuttgarter Nachristen,‎ (lire en ligne).
  5. (de) Tanja Kurz, « Die Waldbesitzer planen mit Erträgen », Stuttgarter Zeitung,‎ (lire en ligne).
  6. (de) Harald Zigan, « Langenburg und Billingsbach: Bürger gehen mit Rechtsanwalt gegen Windparks vor », Südweste Presse,‎ (lire en ligne).
  7. (de) « Biobauer Prinz Charles besucht Verwandte », Die Welt,‎ (lire en ligne).
  8. (de) « Langenburg Forum für Nachhaltigkeit gGmbH », sur Langenburg Forum für Nachhaltigkeit (consulté le ).
  9. (de) Wolfgang Jung, « Kofi Annan und Joschka Fischer in Langenburg », Stimme,‎ (lire en ligne).
  10. (de) « CDU-Stadtrat zum dritten Mal Stimmenkönig – Lena sorgt für Erdrutsch in Langenburg », Südweste Presse,‎ (lire en ligne).
  11. (de) P. M., « Experte für technische Feinheiten », Südweste Presse,‎ (lire en ligne).
  12. (de) Josef-Otto Freudenreich, « Das große Wegschweigen », Kontext: Wochenzeitung,‎ (lire en ligne).