Philippe de Crèvecœur d'Esquerdes

militaire français

Philippe de Crèvecœur
Image illustrative de l'article Philippe de Crèvecœur d'Esquerdes

Titre Seigneur de Crèvecœur
(1436 - 1494)
Autre titre Grand chambellan de France
Prédécesseur Jacques de Crèvecœur
Arme Franc-archers
Allégeance Drapeau de l'État bourguignon État bourguignon (1436‑1477)
Drapeau du Royaume de France Royaume de France (1477‑1494)
Suzerains Charles le Téméraire
Louis XI
Charles VIII
Grade militaire Maréchal de France Maréchal de France
Années de service 1465 - 1494
Commandement gouverneur d’Artois et de Picardie
Investiture 1477
Conflits Ligue du Bien public
Guerre folle
Faits d'armes bataille de Montlhéry (1465), Siège de Beauvais (1472), Bataille de Guinegatte (1479)
Distinctions Chevalier de l’Ordre de la Toison d'or
Autres fonctions ministre plénipotentiaire au traité d'Étaples (1492)
Biographie
Naissance (mariage de Jacques de Crèvecoeur en 1433)
Décès
L'Arbresle
Père Jacques de Crèvecœur
Mère Jeanne de la Trémoille, dame de Thouars
Conjoint Isabeau d'Auxy, puis (Jeanne de la Trémoille, confusion possible avec sa mère selon les sources)

Image illustrative de l’article Philippe de Crèvecœur d'Esquerdes
De gueules à trois chevrons d'or, le premier chargé d'un croissant d'azur[1].

Philippe de Crèvecœur, seigneur d'Esquerdes et de Lannoy[2],[3],[4] (1418 ? ou plutôt après 1433 - † en 1494), est un homme de guerre français, maréchal de France le par lettres de Charles VIII ainsi que grand chambellan par autres lettres le [5].
Il est également connu sous le nom de Maréchal des Cordes (ou des Querdes, ou de Squerdes, ou d'Esquerdes), selon les sources (d'après son hypothétique deuxième mariage avec une certaine Jeanne de la Trémoille : ?), ou bien plus vraisemblablement, d'après le mariage de son père Jacques de Crèvecœur avec la dame des Querdes, Jeanne/Marguerite de la Trémoille dame douairière de Crèvecœur (par son mariage avec Jacques) et de Thouars[6],[7], dame d'Esquerdes (voir plus bas le paragraphe > Mariage et enfants), éducatrice de Marie de Bourgogne[8], décédée en 1468[2], date à laquelle Philippe de Crèvecœur hérita de sa mère le château d'Esquerdes[2].

Armoiries de Philippe de Crèvecœur, accrochées en 1468 dans l' église Notre-Dame de Bruges à l'occasion de la fête de l'Ordre de la Toison d'or.

Biographie modifier

Famille et parentèle modifier

Jacques ( † ), seigneur de Crèvecœur-le-Grand et de Thoix, bailli de la châtellenie de Cassel en 1432, un des deux principaux artisans de la paix d’Arras en 1435 avec le chancelier Nicolas Rolin, châtelain de la Motte-au-Bois de Nieppe de 1433 à 1438, principal conseiller de la duchesse Isabelle de Portugal, avec Jean Chevrot, lors des négociations de Gravelines en juillet 1439[9], capitaine de Compiègne, gouverneur de Clermont-en-Beauvaisis, chevalier de la Toison d'or (troisième chapitre (Dijon, 1433), N°30) ; Jacques avait épousé en premières noces Bonne de la Viefville, dame de Thiennes et de Calonne, fille de Jean, seigneur de Thiennes et de Marguerite de La Vacquerie[10] dont il eut :

[La seigneurie de Dours (ici Daours dans l'actuel département de la Somme) peut faire l'objet de confusions au sein des maisons de Châtillon et de la Trémoïlle. Selon diverses sources[11] Pierre de la Trémoïlle aurait acquis la seigneurie de Dours en 1413 ; or dans un acte du 8 décembre 1388, Charles VI portait donation de 2000 francs or audit Pierre notamment pour "li aidier à acheter le chastel et terre de Dours"[12]. D'autre part, les seigneurs de Dours sont issus selon les sources de Jean Ier de Châtillon, grand maître de France (descendant des Châtillon-Blois-Penthièvre protagonistes dans la Guerre de Succession de Bretagne) (?), ou plutôt de Jean II de Châtillon, grand maître de France, et Eléonore de Roye, dont il eut Gaucher de Châtillon conseiller et chambellan du roi Jean II de France en 1363[13], seigneur de Troissy, conseiller et chambellan du roi Charles VI[14], marié notamment à une dame de Pacy puis à Jeanne de Buci (fille de Simon, premier président du parlement de Paris) ; il eut de la dame de Pacy : Robert de Châtillon mort sans postérité de Gérarde Bureau (fille de Gaspard Bureau maître de l'artillerie) ; Philippe, abbé de Saint-Corneille de Compiègne, massacré à Paris avec le connétable Bernard VII d'Armagnac en 1418 ; Béatrix de Châtillon[15], mariée à Colart de Tanques (Tincques) maître de l'écurie du roi ; Isabelle de Châtillon mariée à Simon (VI ou III) de Sarrebruck, damoiseau de Commercy frère d'Amé Ier de Sarrebruck-Commercy[15],[16] (cf. l'alliance Hangest ci-dessous) ; enfin Jean de Châtillon seigneur de Dours et Saint Hillier, qui suivit le roi Charles VI en son voyage de Flandres en 1382 et mourut en 1397 : il avait épousé Béatrix de Châteauvillain[15] dont il eut Charles de Châtillon, chambellan du duc de Bourgogne[13]. Suivant les sources la seigneurie de Dours est en tout ou partie aux mains des Châtillon et La Trémoïlle à la même période[17]].

Jacques de Crèvecœur avait épousé en secondes noces vers 1417 (ou semble-t-il en 1433[9] ce qui laisse un doute sur la naissance en 1418 de notre Philippe : il serait donc plutôt né après 1433) Jeanne/Marguerite de la Trémoille-Dours dame de Crèvecœur (par son second mari) et de Thouars[7], une des premières dames d’honneur de l’hôtel d'Isabelle de Portugal ainsi que l'éducatrice de Marie de Bourgogne, Jeanne/Marguerite était la nièce de Jacqueline de La Trémoille (fille de Pierre de La Trémoille, seigneur et Baron de Daours, Conseiller et Chambellan du roi Charles VI), épouse de Jean de Luxembourg, seigneur de Haubourdin[9]. En 1439 madame de Crèvecœur et madame de Haubourdin ont accueilli à Cambrai la jeune Catherine de France (fille de Charles VII) dont le mariage proche avec Charles de Charolais avait été négocié par Jacques de Crèvecœur. Elle est citée comme veuve en 1458 (depuis 1439) et décèdée en 1468[6], ils eurent (?) :

  • notre Philippe de Crèvecœur, né en 1418 (?)[8] (cf. mariage du père en 1433 avec Jeanne de la Trémoïlle, dame de Thouars), filleul[20] de Philippe le Bon duc de Bourgogne après la mort de Jean-sans-Peur en 1419.

La Société académique de l'Oise cite : "Jacques de Crèvecœur, l'année qui précéda sa mort, avait eu la satisfaction de voir Charles, comte de Charolais (Charles le Téméraire), fils de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, épouser Catherine, fille du roi Charles VIl et sœur du futur roi Louis XI, et par suite la paix rétablie entre les deux maisons"[8].

Officier de Charles le Téméraire modifier

Philippe de Crèvecœur, s’attache d’abord au service de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, il est cité comme jeune compagnon de ce dernier en 1444[9] et fait partie des vieux amis du Téméraire à l'instar de Guy de Brimeu, Charles de Ternant, Philippe de Wavrin, Olivier de la Marche, Guillaume de Montbléru, Philippe de Chassa et Guillaume Biche[21]. Il est gouverneur de Troyes ainsi que bailli d'Amiens[22],[5] en 1463, et se distingue en 1465 à la bataille de Montlhéry sous le comte de Clermont.

Il marche contre les Liégeois en 1467 à la tête des Franc-archers du Duc de Bourgogne. Il reçoit alors le collier de la Toison d'Or en 1468 avec le gouvernement d’Artois et de la Picardie.

Il défend Abbeville contre Louis XI en 1471.

En 1472, sous les ordres de Charles le Téméraire, il prend Nesle, mais échoue devant Beauvais défendue par Jeanne Hachette. Il continue à rejoindre toutes campagnes contre Louis XI jusqu'en 1477[5].

Au service du roi Louis XI modifier

Après la mort de Charles le Téméraire, il passe, en 1477, au service de Louis XI qui le maintient au gouvernement de la Picardie avec le collier de l’Ordre de Saint-Michel.

Il ramène l’Artois sous l’obédience du roi et livre Arras à l’armée française. Mais il est défait par Maximilien d'Autriche à la bataille de Guinegatte en 1479.

Au printemps de 1480, Louis XI réunit en Picardie 10 000 « aventuriers » et 2 500 pionniers, destinés à remplacer la milice des francs-archers et à être entretenus d'une manière permanente[23].
Ce sont les bandes françaises, une nouvelle infanterie commandée Philippe de Crèvecœur et copiée sur le modèle des bandes suisses, donc composée de hallebardiers et de piquiers.
En 1482, Crèvecœur est surpris et à nouveau battu par l’Archiduc Maximilien.
Et cependant, le il est nommé gouverneur et lieutenant général de Picardie.

Il est également gouverneur et capitaine de La Rochelle en 1480, et sera confirmé dans ces fonctions par Charles VIII en 1483[24]

Maréchal de France sous Charles VIII modifier

À la suite de la mort de Louis XI le , Charles VIII de France le nomma maréchal de France par lettres du .

Lors de la Guerre folle, il s’oppose avec succès aux entreprises des Impériaux. Il défait Ravenstein en 1486, et fait prisonniers à Béthune en 1487 le duc de Gueldre, Charles de Gueldre et le comte de Nassau.

Il prend Saint-Omer et Thérouanne.

En 1492, il négocie le traité d'Étaples avec le roi d’Angleterre Henri VII.

Lors de l’expédition de Charles VIII en Italie en 1494, Crèvecœur reçoit le commandement de l’avant-garde, mais il meurt dès le départ à l'Arbresle près de Lyon[25],[5] le .

« Il était, dit un chroniqueur, aussi bons moyenneur de bons accords, que sage et vaillant en temps de guerre à conduire gendarmerie ».

Mariages et enfants modifier

Il se maria en [2] avec Isabeau d'Auxy, fille de Jean IV d'Auxy, maître des arbalétriers de France, et Jeanne de Flavy[26]. Marie d'Auxy sœur d'Isabeau, héritière de tous les biens de la famille de Jean IV épouse Jean V de Bruges, seigneur de Crèvecoeur-sur-l'Escaut (hors confusion possible), ancienne possession d'Antoine de Bourgogne donnée par Louis XII en 1504.

Selon certaines sources, en ses deuxièmes noces, il aurait épousé Jeanne de la Trémoille, dame de Squerdes (forme intermédiaire du nom du village depuis 1166 / Equerdes en 1793), grâce à laquelle il s'appelait désormais Philippe de Crèvecœur d'Esquerdes : mais il s'agit très certainement d'une confusion. Plus vraisemblablement, le château d'Esquerdes lui échut à la mort de sa mère Jeanne/Marguerite de la Trémoille en 1468, douairière de Crèvecœur et de Thouars[7] par son 2° mariage avec Jacques de Crèvecœur, le père de notre Philippe, mais encore douairière d'Esquerdes (du Bois d'Esquerdes) par son 1° mariage avec Philippe (du Bois de Fiennes) du Bois d'Esquerdes d'Annequin[27] (fils de Jean II du Bois ; elle eut de cette première union Jean III — demi-frère aîné utérin de notre maréchal Philippe — père lui-même de Jean IV et d'Antoine du Bois de Fiennes d'Esquerdes ci-après), et aussi dame d'Esquerdes de son propre chef par l'acquisition d'une autre part de la seigneurie d'Esquerdes, qu'elle fit en 1442 sur Bernard de Châteauvillain de Thil et sa femme Jeanne (de St-Clair) de Vey d'Esquerdes[2].

Mort et héritage modifier

 
Représentation de Philippe de Crèvecoeur d'Esquerdes avec ses archers Gilles de Lens et Guy de Belloy-Candas. Vitrail droit du chœur de l'église Saint-Jean-Baptiste de L'Abresles.

Lors de son décès, il partait pour la campagne d’Italie qui amena Charles VIII à entrer triomphalement à Rome le 31 décembre 1494. Son décès à L’Arbresle aurait été marqué par son effigie sur l’un des vitraux de l’église en compagnie de Gilles de Lens (famille alliée aux Montmorency, elle compte notamment un maître des arbalétriers, Baudouin de Lens, sire d'Annequin. Ses armes étaient "écartelé d'or et de sable"[28],[29], que l'on retrouve sur le blason d'Antoine Du Bois) et Guy de Belloy-Candas ses archers.

Son neveu maternel, Antoine Du Bois (de Fiennes d'Esquerdes), évêque de Béziers, est un de ses héritiers, notamment à Esquerdes.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne), et ses Compléments sur www.euraldic.com
  2. a b c d et e Société académique de l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer., Bulletin de la Société académique de l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer., Boulogne-sur-Mer, 1913 (t10)-1921 (lire en ligne), "Esquerdes et de Lannoy" p119; "A la mort de... Trémoille... 1468..." p101; "épousa... Isabeau d'Auxy... 1469" p101.
  3. « Philippe de Crèvecoeur, le maréchal d'Esquerdes, par Edmond Liot de Nortbécourt, p. 632-651 et p. 865-931, notamment p. 646-650, et p. 880 (pour son demi-frère consanguin Antoine) », sur Bulletin de la Société des Antiquaires de la Morinie, chez Fleury-Lemaire, à St-Omer, 1859 et 1860
  4. « Seigneurs de Crèvecoeur, p. 5-6 », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2012 et 2022
  5. a b c et d Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome II, p. 275-276, note no 2, Librairie Renouard, Paris 1885 ; selon Anselme, tome VII, p. 107
  6. a b et c Chambre des comptes de Lille - Bailliage de Saint-Omer, État des reliefs et droits seigneuriaux du domaine du roi (1360-1516), AD 59, B 16053. - "1442 .- Jeanne de la Trémouille, dame de Crèvecœur et de Thouars, a acheté de Bernard de Châteauvillain, seigneur de Thil, et de dame Jeanne de Vé (X1) sa femme, toute la terre et seigneurie d'Esquerdes." Archives départementales du Nord, Lille, B20092, no 20597.↵↵"Le 31 mai 1458, Jeanne de la Trémoille, veuve de Jacques de Crèvecœur, atteste avoir reçu 320 écus d'or de 48 gros des héritiers de Colard de Comines pour reste de ces droits seigneuriaux." Lien vers seigneur de Commynes: Philippe de Commynes, fils de Colard seigneur de Commines. (X1) - Les Chevaliers de l'Ordre de la Toison d'or au XVe siècle : notices bio-bibliographiques, Raphaël de Smedt, P. Lang, 1994 - page 127 - 224 pages : « Jeanne (de Saint-Clair), dame de Vez (en Valois) et d’Esquerdes, fille de Robert de Saint-Clair (-sur-Epte) et de Péronnelle de Vez (X3)». - Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Louis Grave, p. 179 : Succession pour la seigneurie de Vez : Raoul d’Estrées reçut la terre de Vez en 1221 de Philippe-Auguste à la suite de ses services rendus à la bataille de Bouvines. Son descendant Jean d’Estrées, sire de Vez, était chambellan du duc de Bourgogne en 1340, il reçut l’emplacement du moulin de Largny de Charles V en 1380, mort sans postérité ; Péronnelle sa sœur apporta en dot la seigneurie à Robert de Saint-Clair (X2), chevalier : ils obtinrent en 1395 de Louis, duc d’Orléans, comte de Valois, des lettres patentes qui leur permirent d’avoir une justice à trois piliers. - Annales de l'Académie royale d'archéologie de Belgique, Anvers, Volume 58, 1906, p. 85 : Jeanne de Saint-Clair, dame de Vez et d’Esquerdes, l’apporta en dot à Bernard de Châteauvillain, chevalier, vers 1400. Cette seigneurie fut saisie en 1417. (X2) : Jean de Vez, beau-frère de Robert de Saint-Clair était chambellan de Louis, duc d’Orléans. (X3): "Peronnelle , fille de Manassé de Vez , seigneur de Vez et Roberval en 1323 , et de Jacqueline, remariée à Guillaume de Meudon" - Mémoires de la Société historique et archéologique de Pontoise et du Val-D'Oise et du Vexin, Volumes 44-46, 1935, p. 184.
  7. a b et c Est-ce Thouars ? On ne voit pas pourquoi... Les biens de la Maison de Thouars échurent à Péronnelle de Thouars, vicomtesse de Thouars et comtesse de Dreux, épouse d'Amaury IV de Craon (qui devient favorable au roi d'Angleterre face à son ancien chef Bertrand Du Guesclin), et il se peut qu'une faible part des fiefs soit passée ensuite à sa sœur Isabeau de Craon, puis aux Sully, puis à la femme de Guy VI de la Trémoille, Marie de Sully, dont le fils aîné fut Georges, Grand-chambellan et favori de Charles VII, et le fils puîné Jean de la Trémoille, seigneur de Jonvelle, Grand Maître et Grand Chambellan des ducs de Bourgogne Jean sans Peur et Philippe le Bon. Mais Jeanne/Marguerite n'était qu'une petite-nièce de Guy VI, sans rapport aucun avec sa femme Marie de Sully ni donc avec les anciens Thouars. De surcroît, la vicomté de Thouars est en fait venue aux La Trémoille par l'union de Louis Ier, petit-fils de Guy VI, avec Marguerite d'Amboise. En fait, il vaut bien mieux voir dans ce Thouars Thoix, fief des Crévecœur, que la cité thouarsaise !
  8. a b et c Société académique de l'Oise. Auteur du texte, Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, Beauvais, 1892 (t15) (lire en ligne), p78, famille et naissance 1418 p72, Antoine de C et comte de Charolais p73.
  9. a b c et d Alain Marchandisse, Jean-Louis Kupper, À l’ombre du Pouvoir - Les entourages princiers au Moyen Âge, Liège, Presses universitaires de Liège, , 412 p. (lire en ligne), p. 343-359 (Les conseillers et collaborateurs d’Isabelle de Portugal, duchesse de Bourgogne, au milieu du xve siècle. Monique Sommé)
  10. Hors homonymie, La Vacquerie est également le nom de Jean de la Vacquerie qui participa avec Philippe de Crèvecoeur à l’établissement des conditions de la reddition d’Arras à Louis XI le 16 mars 1477 à la suite de la mort de Charles le téméraire duc de Bourgogne. (Cf Terreur royale : Louis XI et la ville d’Arras, avril 1477 [article], Werner Paravicini, Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 2011 / 89-2 / pp. 551-583, p552. Cf site de Fabrice Mrugala, Chapitre IV, Charles le Téméraire disparu, Louis traite avec les Arrageois. lire en ligne)
  11. Notamment le chevalier de Courcelles dans sa généalogie de la maison de le Trémoïlle.
  12. Louis de la Trémoïlle, Livre de comptes 1395-1406. Guy de la Trémoïlle et Marie de Sully. Publié d'après l'original par Louis de la Trémoïlle., Nantes, Emile Grimaud Imprimeur éditeur, , 276 p. (lire en ligne), p. 190
  13. a et b Louis Moreri. Tome III - CH-E, Le Grand Dictionnaire historique ou le melange curieux de l'histoire sacrée et profane qui contient en abrégé l'histoire fabuleuse des dieux & des héros de l’Antiquité payenne: les vies et les actions remarquables des patriarches... des empereurs... la description des empires, Paris, Chez Denys Mariette, (lire en ligne), p. 106
  14. CHASTILLON (seigneur de) Gauchier, CHÂTILLON (de) Gaucher, TROISSY (seigneur de). Conseiller et chambellan du roi Charles VI. Source: lire en ligne
  15. a b et c Date : 1394 - 1399 Titre : Épernay (domaine engagé d'). Registre du dénombrement des fiefs mouvant de la châtellenie d'Épernay ; « C'est la coppie des dénombrements des terres mouvens et tenues en fied de monseigneur le duc d'Orléans, conte de Valoys, de Blois et de Beaumont, à cause de sa chastellenie d'Esparnay.» (Louis, duc d'Orléans, fils de Charles V, assassiné par Jean-sans-Peur, le 23 novembre 1407). Les dénombrements sont fournis par les seigneurs dont les noms suivent : Béatrix de Châteauvillain, Jacqueline et Béatrix de Châtillon pour le fief de Saint-Illier-le-Menissier ("Sainct-Hillier le Menissier" (Saint-Hilaire-le-Grand) pays de Champagne); Gauthier de Mutry pour le château dudit lieu ; Guillaume le Triers pour le fief de Brugny ; Colard, seigneur de Fagnières ; Raoul Cassinet pour le château de Cuis ; Pierre Maucrevel de Fagnières pour ses terres de Fagnières, Recy et Juvigny ; Guiot de Corbon pour la seigneurie de Livry ; Guillaume de Longueville pour la terre de Vaudenay ; Raoulin d'Ablois pour la terre de Chauffour-sous-Montfélix ; Simon de Warnencourt pour ses terres de Mardeuil et Ludes ; Baillet pour la Balossière (dépendance de Chaintrix) ; Sausset Say pour un bois sis à la Neuville-en-Beauvais ; Adam de Gaillomiet, chambellan du Roi, pour le château de Moslins ; Eudeline, veuve de Nicolas de Plancy, pour Chouilly en partie ; Henri de Longueville, pour Pocancy en partie ; Amé de Sarrebruche, seigneur de Commercy, pour la terre et seigneurie de Louvois ; Jean de Leuvrigny, seigneur de Cuisles et de Saron-sur-Aube, pour Oiry ; Jean de Léchelle, pour un pré à Fagnières ; Jean, seigneur de Croy et de Renty, pour ses fiefs de Mardeuil et d'Aulnay ; Jean de Gaunes, seigneur de Bergères et de Mancy en partie, pour le fief de Mancy. Cote : 1 E 50 Contexte de la description : - Archives départementales de la Marne - Féodalité, communes, bourgeoisie et familles (1 E) - TITRES DE FAMILLE - Famille DUC DE BOUILLON - Épernay (domaine engagé d'). Registre du dénombrement des fiefs mouvant de la châtellenie d'Épernay ; « C'est la coppie des dénombrements des terres mouvens et tenues en fied de monseigneur le duc d'Orléans, conte de Valoys, de... Source: lire en ligne
  16. En 1412 Amé Ier de Sarrebruck-Commercy accompagne Charles Ier d'Orléans, duc d'Orléans, dans son désir de venger l'assassinat de son père Louis Ier par Jean sans Peur alors duc de Bourgogne.
  17. Cf Recherches sur Daours féodal et royal des origines à 1507 dans le Bulletin trimestriel de la Société des antiquaires de Picardie, 1947.
  18. François Farin, Le château fortifié éclaircissements de Farin sur un chapitre de sa Normandie chrétienne, Rouen, E. Cagniard, (lire en ligne), p. 53
  19. Bernard de Thil-Chateauvillain a notamment pour frère Guillaume conseiller et chambellan de Charles VI époux d'Isabeau de la Trémoïlle; pour belle fille Louise Rolin fille de Nicolas Rolin très lié à Jean sans peur qui est parrain de son premier fils et chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, durant près de quarante ans; pour beau frère Guy de Bar, dit Le Veau de Bar, conseiller et chambellan des ducs de Bourgogne Jean sans Peur et Philippe le Bon, prévôt de Paris après la prise de la ville par les Bourguignons. On trouve dans la suite desdits prévôts à cette époque: Bruneau de Saint-Clair (X1) (1410-1411, peut-être apparenté à Jeanne de Saint-Clair de Vez dame d'Esquerdes épouse de Bernard de Thil-Chateauvillain par lesquels la seigneurie d'Esquerdes a été transmise), Pierre des Essarts (1411-1413), Robert de La Heuze dit Le Borgne (1413), Tanneguy III du Chastel (1413-1418), Guy de Bar (1418-1419), Gilles de Clamecy (1419-1421). (X1) Messire Bannelet ou Bonnet de Saint-Clerc (Bruneau de Saint-Clair) chevalier, maître d'Hôtel de Charles VI, après qu'on lui eu ôté la prévôté de Paris pour y rétablir Pierre des Essarts qui en avait été dépouillé en faveur du duc de Bourgogne, fut placé comme bailli de Senlis à la place de Gosselin ou Gasselin du Bos ou du Bois seigneur de Raincheval, cette fonction a été occupée semble-t-il par ces deux personnes sur un intervalle très court entre le 26 juin et le 12 septembre 1411. Source: Comité archéologique de Senlis - Comptes rendus et mémoires - Deuxième série - Tome VII - année 1881 - Imprimerie d'Ernest Payen à Senlis 1882, page 60.
  20. Werner Paravicini, « Terreur royale : Louis XI et la ville d’Arras, avril 1477 », Revue belge de Philologie et d'Histoire / 89-2 / pp. 551-583,‎ , p. 554 (lire en ligne)
  21. Henri Dubois, Charles le Téméraire, Fayard, , 546 p. (ISBN 9782213648835)
  22. "... Au seurplus, nous avons pourveu au bailliage d'Amiens de la personne du seigneur de Crevecueur, et aussi aux capitainerie dudit Amiens et de Doullans et de la cite d'Arraz de la personne du seigneur de Saveuzes..." (Lettres de Louis XI datée de Tours le 20 avril 1465, publiée par Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome II, p. 275, Librairie Renouard, Paris 1885)
  23. Histoire de l'ancienne infanterie française par le général Louis Susane volume 8 pages
  24. Jean-Baptiste-Ernest Jourdan, Ephémérides historiques de La Rochelle, La Rochelle, A. Siret, , A la date du 5 décembre (1483)
  25. Source : http://amis.arbresle.free.fr
  26. Galeries historiques du Palais de Versailles, , 592 p. (lire en ligne).
  27. « Seigneurs de Fiennes et du Bois, p. 5-7 », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2004 et 2023
  28. Selon une étude de Jean Mirio commencée en 1964. Héraldiste, membre du préinventaire, de la Société française d'héraldique, consulté pour des avis et des déterminations par la D.R.A.C., par de grands musées, hôtels des ventes, en France et à l'international. Article paru dans l'hebdomadaire " Le Pays " du 16 août 2002 fournit par M. Isnard, Chargé de la Communication, de l'association : " Les Amis de l'Arbresle ". Source: http://patrimoine.amis-st-jacques.org/patrimoine_detail.php?CURR_ID_PATRIMOINE=840&ID_FORCE=DEPT&F_APPELANT=recherche_resultats.php&URL_APPELANTE=
  29. On trouve aussi dans la liste des maréchaux de France, Jean de Villiers de L'Isle-Adam (1384-1437), maréchal de France en 1418 fait amiral en même temps que Robert ou Robin (dit Robinet) de Mailly grand panetier et Charles de Lens (1), amiral de France qui fut massacré par les Armagnacs après le meurtre de Montereau. (1) Lien éventuel avec Gilles de Lens archers de Philippe de Crèvecoeur maréchal représenté sur le vitrail.

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