Philippe Dubois (journaliste)

journaliste français
Philippe Dubois
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
VabontrainVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Charles-Victor Dubois (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Membre de
Distinction

Philippe Dubois, né le à Ixelles et mort le à Paris, est un journaliste français d'origine belge.

Biographie modifier

Né à Ixelles le , Philippe-Victor Dubois est le fils d’Élisa-Joséphine Petitjean et du compositeur Charles-Victor Dubois (1832-1869)[1].

Au début des années 1880, Philippe Dubois commence sa carrière de journaliste en devenant l'un des rédacteurs de L'Intransigeant d'Henri Rochefort[2].

Le , Dubois épouse Marie-Pauline-Émilie Roquebert (1865-1907)[1]. Né de cette union, Henri-Victor Dubois (1891-1971) deviendra le médecin du roi du Maroc et fera changer son patronyme en « Dubois-Roquebert »[3].

Passionné de cyclisme, Philippe Dubois a coécrit un traité de « vélocipédie » et a signé des rubriques sportives du pseudonyme de « Vabontrain »[2]. Il ne faut pas confondre ce dernier avec le « docteur Vabontrain », pseudonyme de Guillaume-Théodore Walther, dit Jehan Valter (1832-1887)[4].

En 1897, Philippe Dubois suit Ernest Vaughan en quittant L'Intransigeant pour L'Aurore. Alors qu'il avait été l'auteur d'articles antisémites pour le journal de Rochefort (il avait notamment qualifié d'« affreux youtre » le sous-préfet Isaac)[5], Dubois s'engage nettement dans le camp dreyfusard en 1898. Il signe ainsi une pétition demandant la révision du procès de Dreyfus[6] puis écrit un ouvrage prenant la défense du colonel Picquart.

Il collabore ensuite au Figaro et au Matin avant de se fixer au Petit Parisien, dont il dirige le service des informations[2].

Membre de l'Association des journalistes parisiens depuis 1892[2], il appartient également à l'Association des journalistes républicains[7]. Le , Aristide Briand le nomme officier de l'instruction publique[8].

Souffrant depuis longtemps d'une maladie qui le tenait alité, Philippe Dubois meurt à l'hôpital Saint-Louis le [9]. L'incinération a lieu le au crématorium du Père-Lachaise[2].

Notes et références modifier

  1. a et b Archives de Paris, état civil du 9e arrondissement, registre des mariages de 1887, acte no 1134 (vue 27 sur 31).
  2. a b c d et e Bulletin de l'Association des journalistes parisiens, no 34, 1919, p. 46-47.
  3. Journal officiel de la République française, 28 novembre 1947, p. 11779.
  4. Joseph-Marie Quérard, Les Supercheries littéraires dévoilées (2e édition), t. III (P-Z), Paris, Daffis, 1870, col. 889.
  5. L'Intransigeant, 14 novembre 1891, p. 1.
  6. L'Aurore, 14 janvier 1898, p. 1.
  7. La Petite République, 12 mai 1918, p. 2.
  8. Journal officiel de la République française, 20 janvier 1908, p. 500.
  9. Archives de Paris, état civil du 10e arrondissement, registre des décès de 1918, acte no 2597 (vue 28 sur 31).

Œuvres modifier

  • (Avec Henri Varennes) Tous cyclistes ! Traité théorique et pratique de vélocipédie, Paris, Garnier, 1894, 347 p.
  • Les Machinations contre le colonel Picquart, Paris, Stock, 1898, 116 p.

Liens externes modifier