Philippe Devoucoux

homme politique français
Philippe Devoucoux
Portrait dessiné par André Gill (1877)
Fonctions
Préfet de Tarn-et-Garonne
Tarn-et-Garonne
-
Député du Cher
Première législature de la Troisième République française
Cher
-
Conseiller général du Cher
Cher
Canton de Bourges (d)
-
Président de conseil général
Conseil général du Cher (d)
-
Maire de Bourges
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Faculté de droit et des sciences économiques de Paris (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Philippe, Jean, Barnabé Devoucoux, né le à Château-Chinon (Nièvre), et mort le à Toulouse (Haute-Garonne), est un avocat et homme politique français.

Biographie modifier

Avocat à Autun, en Saône-et-Loire, Philippe Devoucoux est proscrit au lendemain du coup d‘État du 2 décembre 1851 en raison de ses opinions républicaines[1]. Réfugié en Suisse, il rentre en France en 1853 et s‘inscrit au barreau de Bourges. Il est nommé maire de la ville après le mais révoqué de ses fonctions le . Se portant candidat à la députation sur une liste républicaine du Cher, il est battu aux élections législatives du , puis à une élection partielle le .

Élu conseiller général du canton de Bourges le , il est porté à la présidence du conseil général du Cher en 1871 et 1872. Après un échec comme candidat républicain aux élections sénatoriales de 1876, il est élu la même année député de la 1re circonscription du Cher[2],[3]. Vice-président du groupe de la gauche républicaine à la Chambre des députés, il s‘oppose au ministère Broglie et signe le « Manifeste des 363 » qui fait chuter le gouvernement.

Aux élections législatives du 14 octobre 1877 qui suivent la dissolution de la Chambre, Philippe Devoucoux, en n'obtenant que 6 914 voix, subit un échec à Bourges contre le prince d'Arenberg, candidat du gouvernement du maréchal de Mac-Mahon (3e ministère Broglie) (9 096 voix sur 16 090 votants et 19 401 inscrits). Un assez grand nombre d'électeurs, parmi les républicains avancés, mécontents de l'attitude politique de M. Devoucoux, s'étaient abstenus de prendre part aux scrutins[4].

Nommé préfet de Tarn-et-Garonne sous le ministère Dufaure en , il devient deux ans plus tard conseiller à la cour d'appel de Toulouse où il meurt en 1889.

Notes et références modifier

  1. Pierre Lévêque, Bourgogne, de la Monarchie de juillet au Second Empire, 1983.
  2. Jean Jolly, Dictionnaire des parlementaires français: notices biographiques sur les ministres, députés et sénateurs français de 1889 à 1940, Presses Universitaires de France, 1977.
  3. Base de données des députés français depuis 1789, notice Philippe Devoucoux, Assemblée nationale
  4. « Arenberg, Auguste-Louis-Albéric, prince d' », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier