Pharmacopée dans l'Égypte antique

La pharmacopée dans l'Égypte antique était pratiquée par des médecins propharmaciens mettant en œuvre des traitements codifiés et renouvelables indiqués dans les papyrus médicaux, au nombre desquels le papyrus Ebers. Nous trouvons en effet dans ces derniers de véritables réceptaires où sont enregistrés tous les composants utilisés à l’époque. Ils sont accompagnés de leurs indications.

Traitements décrits dans une des pages du papyrus Ebers.

Les médications employées par les praticiens de l’époque pourraient nous surprendre. Nombre d’entre elles ont été qualifiées de « repoussantes ». Elles sont en effet issues des « produits de la nature ».

Cependant, des études historiques et pharmacologiques nous montrent que ces prescriptions pouvaient parfois être utiles[1],[2]. Leurs compositions pouvaient aussi correspondre à des préoccupations magiques et religieuses[3].

Les traitements médicamenteux modifier

 
Foulage du raisin pour la production du vin qui pouvait être utilisé en pharmacie (Tombe de Nakht).

Les traitements médicamenteux répondaient déjà à des descriptions pertinentes de la pharmacie moderne :

  • Indications
  • Posologies
  • Formes
  • Voies d’administration
  • Durées
  • Suspentions

Les formes galéniques modifier

 
Labour, moisson, vannage, stockage de céréales ; cueillettes du lin ; abattage d'un arbre - tous ces végétaux étant utiles à la pharmacopée (Tombe de Nakht).

Les formes galéniques correspondaient déjà à beaucoup que nous connaissons maintenant :

  • Pilules
  • Potions
  • Tisanes
  • Sirops
  • Collyres
  • Fumigations
  • Embrocations (Du latin médiéval embrochatio, emprunt au grec ancien ἐμβροχή (embrokhê) = enveloppe humide. Préparation huileuse de type emplâtre, souvent légèrement révulsive, car provoquant une subtile irritation cutanée locale, dans l'unique but de retenir le sang près de la peau, afin de calmer les douleurs et détendre les muscles.)
  • Illutations (Application locale de boues thermales)
  • Pommades
  • Poudres
  • Lotions
  • Injections vaginales
  • Pessaires (Du latin pessarium, lui-même dérivé du grec πεσσός (pessós) ou πεσσόv (pessón) = tampon. Dispositif intra-utérin où anal, palliatif en cas d'impossibilité où de refus chirurgical. Utilisé en cas : - de prolapsus génital (descente d'organe) ; - d'incontinence urinaire d'effort ; - où d'outil contraceptif : enduit de gel spermicide, il devient un diaphragme)
  • Suppositoires
  • Clystères (Lavement)
  • etc.

Les formulations modifier

 
Moisson des céréales (Tombeau de Menna).

On trouve parmi les composants énumérés dans les textes médicaux, différents minéraux, végétaux et extraits animaux prélevés dans le milieu environnemental. Les médications pouvaient être simples ou complexes.

Les produits minéraux modifier

Les produits minéraux[4]entrant dans les médications étaient surtout représentés par du natron (Carbonate hydraté naturel de sodium, de formule Na2CO3, 10H2O) et des sels métalliques comme des sels de cuivres. Différentes sortes de pierres pouvaient être utilisées broyées, par exemple pour une anesthésie locale (Cf. infra : Thérapeutique chirurgicale).


Voir également pour une utilisation simple :

« Illuter ses pieds et ses jambes de limon jusqu'à la guérison »

— Papyrus d'El-Lahoun[5].

Les produits végétaux modifier

 
Pressage des fleurs (Musée du Louvre).

Les produits végétaux[6]entrant dans les médications pouvaient être représentées par des fruits, des légumes ou des plantes médicinales. Plusieurs sortes d’huiles étaient extraites. Plusieurs végétaux pouvaient être transformés en bières, en vins ou en vinaigres. Certaines parties des simples pouvaient être toxiques et à manipuler avec précautions ; on pourra ainsi trouver du chanvre, du pavot et de la mandragore.

Voir par exemple pour une médication locale contre les œdèmes des jambes féminines :

« Graines de gousses (fraîches) de caroubier, graines groupées de soude (végétale). Broyer finement et mélanger avec… »

— papyrus du Ramesseum[7].

Les produits animaux modifier

 
Oiseaux et poissons (Tombe de Nebamon).

Les produits animaux[8]entrant dans les médications pouvaient correspondre à des parties d’animaux, des organes ou même des animaux entiers. Le miel, le lait et les produits fermentés étaient d'un grand usage. On notera encore par exemple des graisses de différents animaux et des pansements de viande fraîche.

Voir encore par exemple une utilisation locale de fiels médicinaux :

« de chevreau et de poisson (Tilapia du Nil) »

— papyrus de Berlin[9].

Les produits humains modifier

 
Brassage de la bière à partir de pains d'orge (XIIe dynastie - Ägyptisches Museum (Berlin).

Plusieurs produits humains pouvaient être prescrits.

Avec par exemple, dans un test pronostic vital :

« Un (petit) fragment de placenta (…) broyé dans du lait (…) trois jours de suite… »

— Papyrus du Ramesseum[10],[11].

Les mesures modifier

 
Poids et règle (Musée du Louvre).
Les mesures de poids[12]

Bien que non mentionnées dans les textes médicaux pharaoniques qui nous sont parvenus à ce jour, les pesées s’effectuaient, pour d'autres usages, notamment pour les métaux, avec des balances et des trébuchets dont la sensibilité était déjà assez précise. Les poids pouvaient être fait de matériaux assez stables comme différents types de pierres marquées. La pesée des substances médicamenteuses sera indiquée plus tardivement en grec dans les papyrus, comme à Alexandrie, ou même sur des monuments (comme à Kôm Ombo - cf. infra, dernière photo).

Par exemple :

Les mesures de capacité et de volume[13]

Les dosage pharmaceutiques sont décrits dans nos textes par la mesure des volumes dans des récipients spéciaux dont certains pouvaient porter des graduations.

Par exemple :

  • Au Nouvel Empire, le khar valant 76,88 litres correspond à quatre quadruple-héqat (boisseaux) de 19,22 litres chacun.
  • L'hénou, ou hin, est l'unité de volume habituellement utilisée pour la mesure des liquides comme la bière, le vin, le lait ou l'eau. Il correspond à environ 0,48 litre.

Les fractions étaient utilisées pour définir des quantités [14].

Par exemple :

  • Les poids inférieurs à la qité s'expriment par les fractions.
  • Les volumes en héqat sont exprimés à l'aide de fractions, ainsi, le ro', correspond à 1/320 de héqat, soit environ à 0,060 litre.

Fabrications modifier

 
Pots de terre cuite peints (Musée du Louvre).

Les médications pouvaient être l’objet de préparations à chaud ou à froid, certaines faisaient l'objet de véritables procédures de production et même incorporer des produits de synthèse.

Produits de synthèse

Une équipe française du CNRS a démontré l’utilisation de produits de synthèse comme la laurionite[15].

Dosages des composés, fabrication et posologie d'une recette simple

« Ryzome de souchet comestible : 1/64 (de héqat' = 5 ro) ; valériane : 1/64 (de héqat = 5 ro) ; lait de vache : 1 hénou. Faire cuire. Laisser refroidir. Agréger en un seul volume. Faire boire quatre matins de suite. »

— Papyrus d'El-Lahoun

Cette ordonnance correspond à faire prendre une potion de 1,08 litre en quatre prises de 0,27 litre par prise (soit à un peu plus de 1/4 de litre à chaque fois).

Les contenants modifier

 
Fiole en verre (Nouvel Empire) - Musée du Louvre.

Les formes médicamenteuses étaient contenues dans des vases ou des récipients dont certains pouvaient être très ouvragés et décorés[16] un peu à la manière de nos pots à pharmacie. Les produits secs pouvaient être stockés dans des petites boîtes en bois, en os, ou dans des petits sacs de lin. Les collyres pouvaient bénéficier de tubes de roseaux décorés ou non, et même être confectionnés en pierres fines ou en métal.

Les instruments chirurgicaux et les moyens de pansements modifier

 
Instruments mécico-chirurgicaux du temple de Kôm Ombo.

Pour pratiquer les gestes chirurgicaux, le médecin devait disposer de quelques instruments[17],[18],[19]. D’abord en silex, puis en métal cuivreux, plus tardivement en fer, plusieurs tailles d’objets existaient dans plusieurs modèles afin d’être employés à des stades opératoires différents.

Les objets de pansement comme les compresses et les bandes étaient principalement confectionnés en lin. Les contentions étaient pratiquées avec des cartonnages de papyrus, des tissus et des appareillages de bois. Des prothèses ont été confectionnées.

Thérapeutique médicale modifier

Pour tenter de soigner les maladies rencontrées dans leur exercice quotidien, les médecins égyptiens pouvaient puiser dans la pharmacopée pharaonique et se servir des médications inscrites dans des textes établis à l’avance, codifiés, et constituant de véritables traités.

En voici quelques exemples[20]

  • Médication contre la toux :
    • Potion « Caroube : 1 ; dattes écrasées : 1 ; une unité hénou de lait » (Papyrus Ebers).
    • Pâte pectorale « farine : 5 ro ; graisse d’oie : 5 ro ; miel : 5 ro. Cuire et absorber pendant quatre jours » (Papyrus Ebers).
  • Médication contre une laryngite :
    • Pâte adoucissante « Dates : 1/32 ; graisse fraîche. Mâcher des bouchées à bonne température au doigt » (Papyrus Rubensohn).
  • Médications pour soigner la trachée et les poumons :
    • Potion « Caroube : 5 ro ; bière douce : 2/3. Laisser reposer la nuit à la rosée. Le patient devra en boire pendant quatre jours de suite » (Papyrus Ebers).
    • Potion « Ocre : 1/32 ; gomme arabique : 1/32 ; miel : 1/8 ; figues : 1/8 ; eau : 25 ro. Laisser reposer la nuit à la rosée. Boire pendant quatre jours de suite » (Papyrus Hearst).
  • Médication pour le foie :
    • Potion « Feuilles de lotus : 1/8 ; vin : 20 ro ; sciure de bois de jujubier : 1/8 ; figues : 1/8 ; lait : 1/16 ; baies de genévrier : 1/16 ; résine de thérébinthe : 1/64 ; bière douce : 20 ro ; Laisser reposer la nuit à la rosée, puis filter. À boire pendant quatre jours de suite » (Papyrus Ebers).
  • Remède contre les vers :
    • Granules « Soude (d’une plante) maritime, natron, salsola » (Papyrus du Louvre).
    • Potion « Racine de grenadier : 5 ro ; eau : 10 ro. Laisser passer la nuit à la rosée, filtrer, et en boire toute la journée » (Papyrus Ebers).
  • Médication contre la diarrhée :
    • Boule orale « Caroube frais : 1/8 ; pâte fraîche : 1/8 ; gras ; miel : 1/4 ; cire : 1/16 ; eau : 25 ro. Cuire. Absorber pendant quatre jours » (Papyrus Ebers).
  • Médication contre la constipation :
    • Beignet « Orge : 1 une unité hénou. Faire griller et bien dorer, confectionner un beignet frit dans de l’huile. En faire manger le patient incapable d’aller à la selle » (Papyrus Ebers).
  • Médication contre les rectites :
    • Lavement : « Chanvre : 1/4 ; caroube : 1/32 ; eau de lessive : 25 ro. Passer par l'anus quatre jours de suite » (Papyrus Chester Beatty VI).
  • Médications contre les hémorroïdes :
    • Pommade « Huile de moringa : 1 ; suc de caroube : 1 ; graisse : 1 ; miel : 5 ro. Introduire dans l’anus » (Papyrus Ebers).
    • Suppositoire « Graisse de bubale : 1 ; cumin : 1. – Former un suppositoire et introduire dans l’anus » (Papyrus Ebers).
  • Application pour faire désenfler une jambe :
  • Un cataplasme résolutif :
  • Balnéothérapie :
  • Un contraceptif local féminin :
    • Tampon « Concrétions d’acacia ; (pulpe de) caroube ; dattes ; à écraser soigneusement dans (une) unité hénou de miel » (Papyrus Ebers).

Thérapeutique chirurgicale modifier

  • Anesthésie locale :
    • Utilisation de la pierre de Memphis en poudre dans du vinaigre[22].
  • Antiseptiques :
    • Miel, sels métalliques ...

Autres moyens modifier

 
Amulette représentant un Œil d'Horus gravé et monté sur or en pendentif (Paris - Musée du Louvre).

Parmi les moyens utilisés par les anciens, plusieurs produits naturels peuvent aujourd’hui nous surprendre, nous dégouter, ou nous laisser interrogateurs, ce sont :

  • Certains produits biologiques, comme des semences humaines et animales, des animaux entiers, des parties d’animaux, tout ou parties d’organes, des sangs, des fiels, des pourritures végétales…
    • Pourriture végétale dans un remède pour une plaie infectée : «… Tu devras lui appliquer du pain d'orge moisi jusqu'à ce que grâce à son action elle (la plaie) s'assèche… » (Papyrus Ebers).
  • Des produits excrémentiels, comme les selles, l’urine humaines, et, animales (bouses, fientes, crottes…)
    • Potion contre une morsure de cobra : « Plante "queue de souris" : 1/4, bouse de taureau rouge : 1/16, fiel de taureau rouge : 1/32. Agréger méticuleusement dans 15 ro de vin. En boire toute la journée » (Papyrus de Brooklyn 47.218.48).
  • Des produits de magie, comme des formules magiques orales, des fragments de papyrus magiques, des tissus de couleurs, des amulettes, des cordes à nœuds…
    • Magie contre une morsure de serpent : « Paroles à réciter sur une amulette de Ptah, une amulette d'Isis et une (amulette) de Serket ; à tracer sur une feuille vierge de papyrus. Placer au cou du patient qui a été mordu par un serpent henep, ou (par) n'importe quel autre serpent » (Papyrus de Brooklyn 47.218.48).

Problématique scientifique modifier

Si dans les quelques exemples de « thérapeutique médicale » exposés plus haut nous voyons que plusieurs produits pouvaient avoir des effets positifs, les quelques éléments indiqués ci-dessus peuvent nous faire frémir. Rappelons toutefois que beaucoup d’entre eux figuraient dans les ouvrages consacrés aux « matières médicales » en Europe et édités jusqu’aux XVIIIe, XIXe, et même XXe siècles pour certains[23]. Ils sont encore en usage dans des pays en voie de développement. Ceci peut tempérer notre effroi. Il faut aussi ajouter qu’ils s’en trouvent parmi eux qui donneront naissance, mais bien plus tard, par exemple à l’opothérapie (parties d’organes), à l’antibiothérapie (moisissures), à la chimiothérapie et à d'autres traitements modernes (se reporter par exemple aux notes 1, 2 et 9).

En ce qui concerne la magie, il faut resituer le contexte religieux de l’époque et comparer avec des espoirs dynamiques de guérison, stimulants[24], et pouvant déboucher sur ce qui sera considéré comme des « miracles ». La part psychologique est importante (se reporter par exemple à la notes 3).

Notes et références modifier

  1. Richard-Alain Jean, Anne-Marie Loyrette, « À propos des textes médicaux des Papyrus du Ramesseum nos III et IV, I », Encyclopédie religieuse de l’Univers végétal (ERUV - II), Montpellier, S.H. Aufrère (éd.),‎ , p. 567-589 pour la pharmacologie (ISBN 2-8426-9309-4).
  2. Richard-Alain Jean, Anne-Marie Loyrette, « À propos des textes médicaux des Papyrus du Ramesseum nos III et IV, I », Encyclopédie religieuse de l’Univers végétal (ERUV - III), Montpellier, S.H. Aufrère (éd.),‎ , p. 382-483 pour la pharmacologie (ISBN 2-84269-695-6).
  3. Richard-Alain Jean, À propos des objets égyptiens conservés du Musée d’Histoire de la Médecine, Paris, éd. Université René-Descartes - Paris V, Paris, coll. « Musée d'Histoire de la Médecine de Paris », , 14 et 75-79 (ISBN 2-9508470-3-X).
  4. Sydney Aufrère, L’Univers minéral dans la pensée égyptienne, Le Caire, IFAO,
  5. Richard-Alain Jean et Anne-Marie Loyrette, « À propos des textes médicaux des Papyrus du Ramesseum nos III et IV : I : la gynécologie (1) », Encyclopédie religieuse de l’Univers végétal (ERUV - III), Montpellier, S.H. Aufrère (éd.),‎ , p. 406-429 (ISBN 2-84269-695-6).
  6. Sydney-Hervé Aufrère (avec la coll. de Chr. Vartavan et de V. Asensí Amóros), « Flore botanique sacrée des anciens égyptiens. Bibliographie indexée », Encyclopédie religieuse de l’Univers végétal (ERUV - IV), Montpellier, S. Aufrère (éd.),‎ .
  7. Richard-Alain Jean, Anne-Marie Loyrette, « À propos des textes médicaux des Papyrus du Ramesseum nos III et IV, I : la gynécologie (1) », Encyclopédie religieuse de l’Univers végétal (ERUV - III), Montpellier, S.H. Aufrère (éd.),‎ , p. 382-406 (ISBN 2-84269-695-6).
  8. Pascal Vernus, Jean Yoyotte, Le Bestiaire des pharaons, Paris, .
  9. Richard-Alain Jean, Anne-Marie Loyrette, La mère, l’enfant et le lait en Égypte Ancienne. Traditions médico-religieuses. Une étude de sénologie égyptienne, Paris, S.H. Aufrère (éd.), éd. L’Harmattan, coll. « Kubaba – Série Antiquité – Université de Paris 1, Panthéon Sorbonne », , 516 p. (ISBN 978-2-296-13096-8, lire en ligne), p. 359 et 349-366 pour les utilisations des autres produits biliaires.
  10. Richard-Alain Jean et Anne-Marie Loyrette, « À propos des textes médicaux des Papyrus du Ramesseum nos III et IV, I », Encyclopédie religieuse de l’Univers végétal (ERUV - II), Montpellier, S.H. Aufrère (éd.),‎ , p. 562-563 (ISBN 2-8426-9309-4).
  11. Richard-Alain Jean, Anne-Marie Loyrette, La mère, l’enfant et le lait en Égypte Ancienne. Traditions médico-religieuses. Une étude de sénologie égyptienne, Paris, S.H. Aufrère (éd.), éd. L’Harmattan, coll. « Kubaba – Série Antiquité – Université de Paris 1, Panthéon Sorbonne », , 516 p. (ISBN 978-2-296-13096-8, lire en ligne), p. 181-208.
  12. Pierre Grandet & Bernard Mathieu, Cours d'égyptien hiéroglyphique [détail des éditions], p. 291-292.
  13. Pierre Grandet & Bernard Mathieu, Cours d'égyptien hiéroglyphique [détail des éditions], p. 286-288.
  14. Pierre Grandet & Bernard Mathieu, Cours d'égyptien hiéroglyphique [détail des éditions], p. 284 et 286-28.
  15. Philippe Walter et al., « Making make-up in Ancient Egypt », Nature, no 397,‎ , p. 483-484.
  16. Jeanne Vandier d’Abbadie, Les objets de toilette égyptiens au Musée du Louvre, Paris, .
  17. Richard-Alain Jean, À propos des objets égyptiens conservés du Musée d’Histoire de la Médecine, Paris, éd. Université René-Descartes - Paris V, Paris, coll. « Musée d'Histoire de la Médecine de Paris », (ISBN 2-9508470-3-X), p. 18-19, 34-74.
  18. Richard-Alain Jean, La chirurgie en Égypte ancienne. À propos des instruments médico-chirurgicaux métalliques égyptiens conservés au Musée du Louvre, Paris, Éditions Cybèle, , 126 p. (ISBN 978-2-915840-29-2), p. 35-114.
  19. Richard-Alain Jean, « Médecine et chirurgie dans l’ancienne Égypte », Pharaon Magazine, no 11,‎ , p. 46-51 (ISSN 1636-5224).
  20. Ces exemples sont tirés de : Richard-Alain Jean, La thérapeutique médicale pharaonique (1) La papyrologie, Paris, éd. Université Denis Diderot - Paris VII,, coll. « Les Conférences de la Faculté de Médecine Xavier Bichat », .
  21. Encore très souvent appelé dans la littérature : Papyrus de Kahun.
  22. Richard-Alain Jean, « Anatomie humaine. Le bassin – VIII. L’appareil génito-urinaire de l’homme - Atlas (2), Atlas chirurgical - La circoncision », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Angers, 25 juin 2016 = http://medecineegypte.canalblog.com
  23. Ces produits sont étudiés dans les rubriques « Indication historiques » des ouvrages indiqués ici-même en références
  24. Le terme de « théodynamie » a été proposé par Richard-Alain jean en 1999 et développé ensuite dans plusieurs travaux d’études et de recherches (voir par exemple : Richard-Alain jean, Recherche et identification des instruments chirurgicaux pharaoniques – La notion de soin en Égypte, Conférences ASR - École Normale Supérieure, Paris, 2000).

Bibliographie modifier

  • Ange Pierre Leca, La Médecine égyptienne au temps des Pharaons, Paris, éd. Dacosta, , 486 p. (ISBN 2-85128-029-5), p. 349-375 ;
  • Bruno Halioua, La médecine au temps des Pharaons, Paris, éd. Liana Levi, coll. « Histoire », , 265 p. (ISBN 2-86746-306-8), p. 45-50, 146-152, 171-172 ;
  • Richard-Alain Jean, À propos des objets égyptiens conservés du Musée d’Histoire de la Médecine, Paris, éd. Université René Descartes - Paris V, Paris, coll. « Musée d'Histoire de la Médecine de Paris », (ISBN 2-9508470-3-X) ;

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Lien externe modifier