Phare des îles Sanguinaires

Cet article est une ébauche concernant un phare, la mer Méditerranée et la Corse.

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Le phare des îles Sanguinaires.

Localisation
Coordonnées	41° 52′ 43″ N, 8° 35′ 39″ E
Localisation	Ajaccio, Corse-du-Sud France

Histoire
Construction	1844
Automatisation	oui
Patrimonialité	Recensé à l'inventaire général
Gardienné	non
Visiteurs	non

Architecture
Hauteur	18,5 m
Élévation	98 m

Équipement
Lanterne	Lampe halogène 180 W
Portée	24 milles (44 km)
Feux	blanc à 3 éclats groupés / 15 s

Identifiants
ARLHS	COR003
Amirauté	E0902
NGA	113-8036

Localisation sur la carte de France

Localisation sur la carte de Corse

Le phare des îles Sanguinaires^[a], ou phare du golfe d'Ajaccio^[a], est un phare qui domine le point le plus haut de la Grande Sanguinaire, l'île principale de l'archipel des Sanguinaires. Il se trouve à 18 km à vol d'oiseau à l'Ouest d'Ajaccio. Il balise la côte Sud-Ouest de la Corse et l'entrée du golfe d'Ajaccio.

Historique modifier

Le programme d'illumination de la Corse n'avait pas été étudié en 1825 par Augustin Fresnel. C'est en 1838 qu'il est décidé d'implanter cinq phares de premier ordre pour « ceinturer » l'île. Le phare des Sanguinaires est le premier construit ; il est suivi par celui de Pertusato, près de Bonifacio. Mis en service en janvier 1870, ce phare succède à un feu allumé en décembre 1844. Trois autres phares suivent autour des côtes de la Corse : ceux de la Chiappa, au Sud-Est de l'île, (Porto-Vecchio), de la Revellata, au Nord-Ouest, (Calvi), et de la Giraglia à l'extrême Nord? (au cap Corse).

Description modifier

Le phare est constitué d'une tour carrée en maçonnerie lisse, centrée sur un bâtiment rectangulaire d'allure médiévale — Viollet-le-Duc, par ses multiples restaurations pendant le Second Empire, avait probablement contribué à populariser ce style^[1]. Le phare fut automatisé en 1984 et son gardiennage supprimé l'année suivante.

Le phare dans les arts modifier

En 2019, la Poste a émis un carnet de douze timbres à validité permanente, intitulé « Repères de nos côtes , parmi lesquels figurait le phare des Sanguinaires^[2].

Notes et références modifier

Notes modifier

↑ ^{a et b} Typographie correspondant à une dénomination descriptive.

Références modifier

↑ René Gast (photogr. Jean Guichard), Tous les phares de France, Rennes, Éditions Ouest-France, 2010, 144 p. (ISBN 978-2-7373-4681-1), p. 137.
↑ « Carnet de 12 timbres - Repères de nos côtes 2019 - Lettre prioritaire », sur laposte.fr (consulté le 3 février 2021)

Voir aussi modifier

Littérature modifier

Alphonse Daudet, « Le phare des Sanguinaires », dans Lettres de mon moulin, Paris, Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche / Classiques », 1994, 236 p. (ISBN 978-2-253-00525-4), p. 68-74 — Septième récit des Lettres de mon moulin.

Articles connexes modifier

Liste des phares de France

Liens externes modifier

Photographie
Phare des Sanguinaires (photographie aérienne)
« Phare des Îles Sanguinaires », notice n^o IA2A001274, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culturepelouille
Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17511/13, 21 plans du phare des Îles Sanguinaires élaborés de 1839 à 1899.
(en) Lighthouses of France: Corse (Corsica)

[:0-1] {a et b} Typographie correspondant à une dénomination descriptive.

[2] René Gast (photogr. Jean Guichard), Tous les phares de France, Rennes, Éditions Ouest-France, 2010, 144 p. (ISBN 978-2-7373-4681-1), p. 137.

[3] « Carnet de 12 timbres - Repères de nos côtes 2019 - Lettre prioritaire », sur laposte.fr (consulté le 3 février 2021)

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