Paul Cain

auteur de romans policiers
(Redirigé depuis Peter Ruric)
Paul Cain
Nom de naissance George Carol Sims
Alias
Peter Ruric
Naissance
Des Moines, Iowa, Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès (à 64 ans)
North Hollywood, Los Angeles, Californie, Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Anglais américain
Genres

Paul Cain, né George Carol Sims le à Des Moines dans l’Iowa et mort le à North Hollywood quartier de Los Angeles, Californie, (États-Unis) est un écrivain et un scénariste américain.

Il signe ses scénarios du pseudonyme Peter Ruric.

Biographie modifier

Fils de William Dow Sims, propriétaire d'une pharmacie, et de Eva Sims, née Freberg, sténographe d'origine Suédoise, George Carol Sims grandit à Des Moines[1] puis dans la banlieue de Chicago[2],[3], après le divorce de ses parents. Sa mère puis son père s'installent à Los Angeles au début des années 1920[1],[4].

En 1925, George Sims prend Ruric comme pseudonyme et est assistant de production sur les films de Josef von Sternberg, Les Chasseurs de salut (The Salvation Hunters) (1925)[5] et A Woman at the Sea (1926)[1].

Après avoir rencontré et épousé l'actrice Gertrude Michael à New York en 1930, le couple revient s'installer à Los Angeles en 1932 quand l'actrice décroche une audition à la MGM[1]. C'est à ce moment qu'ayant croisé Raoul Whitfield, il écrit sa première nouvelle pour Black Mask, Fast One, qu'il dédie à sa femme[1]. De mars à , quatre autres nouvelles seront publiées dans le même pulp[4]. En 1933, il transforme ces cinq nouvelles en un roman, Fast One[4],[6], qui sera adapté au cinéma sous le titre Gambling Ship, réalisé par Louis Gasnier avec Cary Grant et Benita Hume dans les rôles principaux[1]. Jusqu'en 1936, Sims, devenu Peter Ruric, signe douze autres nouvelles pour Black Mask sous le nom de Paul Cain, sept d'entre elles composant ensuite le recueil Sept tueurs[4].

Il devient, à partir de 1934, scénariste pour le cinéma avec Affairs of a Gentleman de Edwin L. Marin puis Le Chat noir (The Black Cat) de Edgar G. Ulmer.

Après une deuxième mariage et un nouveau divorce, Sims croise Sinclair Lewis, ce dernier l'évoque dans sa correspondance[1]. Sa carrière de scénariste ne lui apportant pas la reconnaissance attendue, Sims lutte contre son alcoolisme. Plusieurs tentatives de relancer sa carrière n'aboutissent pas, des pièces de théâtre qu'il écrit ne seront jamais publiées. La réédition de ses nouvelles et de son roman par Joseph Shaw, l'ancien rédacteur en chef du Black Mask, ne l'incite pas à écrire de nouveau. Il co-écrit des pièces radiophoniques avec sa troisième femme, Virginia Radcliffe[1].

Dans Raconte pas ta vie, Marcel Duhamel évoque sa rencontre avec Paul Cain. Ils font connaissance alors que le roman de l'écrivain vient d'être traduit à la Série Noire. Grâce à l'avance sur les droits de la traduction de Sept Tueurs, Duhamel envoie Cain en Espagne[7]. Il y rencontre sa quatrième femme, Peggy Gregson, avec laquelle il a deux enfants, Peter Craig en 1956 et Michael Sean en 1958[1].

De nouveau divorcé et ne parvenant pas à renouer avec le succès, Sims revient à Los Angeles où il meurt d'un cancer du poumon et de l'urètre le au Toluca Lake Convalescent Hospital[1].

Œuvre modifier

Romans modifier

Filmographie modifier

Il est également assistant de production en 1925 sur le film de Josef von Sternberg, Les Chasseurs de salut.

Sources modifier

Références modifier

  1. a b c d e f g h i et j « Paul Cain - Black Mask Magazine - An American Classic... », sur www.blackmaskmagazine.com (consulté le )
  2. « Peter Ruric (biographie) », sur IMDb (consulté le )
  3. (en) William Marling, « Paul Cain, detdtive novelist », sur www.detnovel.com (consulté le )
  4. a b c et d Mesplède, Claude., Dictionnaire des littératures policières / 1, A-I., Nantes, Joseph K, (ISBN 978-2-910686-44-4, OCLC 742797489, lire en ligne), p. 341-342
  5. « Peter Ruric », sur IMDb (consulté le )
  6. « Пол Кейн библиография Paul Cain bibliography », sur rraymond.narod.ru (consulté le )
  7. Marcel Duhamel, Raconte pas ta vie, Paris, Mercure de France, , 624 p.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier