Perrine Goulet

personnalité politique française

Perrine Goulet
Illustration.
Perrine Goulet en 2022.
Fonctions
Députée française
En fonction depuis le
(6 ans, 10 mois et 3 jours)
Élection 18 juin 2017
Réélection 19 juin 2022
Circonscription 1re de la Nièvre
Législature XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique LREM (2017-2020)
MDDA (2020-2022)
DEM (depuis 2022)
Prédécesseur Martine Carrillon-Couvreur
Biographie
Date de naissance (46 ans)
Lieu de naissance Nevers (Nièvre, France)
Nationalité Française
Parti politique LREM (2017-2020)
MoDem (depuis 2020)
Diplômée de École supérieure d'informatique de Nevers

Perrine Goulet, née le à Nevers (France), est une femme politique française.

Elle est élue députée de la première circonscription de la Nièvre en 2017 sous l'étiquette La République en marche, avant de rejoindre le Mouvement démocrate en 2020. Elle est réélue lors des élections législatives de 2022.

Biographie modifier

Formation et carrière modifier

En 1999, après un bac littéraire, Perrine Goulet est embauchée chez EDF Gaz de France Distribution comme conseillère clientèle à Nevers. Elle passe ensuite un master de concepteur de système d'information à CS2I puis intègre en 2008 le Centre nucléaire de Belleville comme responsable système d'information[1],[2]. Après son élection comme députée, elle reste salariée d'EDF, en étant en congé sans solde en raison de l’exercice de son mandat[3].

Députée de la XVe législature modifier

Membre de La République en marche, elle est élue députée de la première circonscription de la Nièvre lors des élections législatives de 2017[4]. Elle réalise le meilleur score du parti en Bourgogne au second tour, avec 66,13 % des voix, face à la candidate Front national Pauline Vigneron[5],[2]. Elle est réélue en 2022 avec 54,43 % des voix au second tour, de nouveau face à Pauline Vigneron[6].

À l'Assemblée nationale, Perrine Goulet est membre de la commission des Finances. Elle est également membre du conseil d'administration de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) depuis , et siège au sein de la commission d'enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires[7].

En , après l'élection de Richard Ferrand à la présidence de l'Assemblée nationale, elle se porte candidate pour lui succéder à la présidence du groupe LREM[8]. En , à l'occasion du renouvellement des postes au sein du groupe LREM, elle se joint à la candidature de François Jolivet à la présidence du groupe LREM : si celui-ci était élu, elle bénéficierait ainsi du statut de « présidente déléguée »[9]. Alors que Gilles Le Gendre est réélu dès le premier tour, leur ticket arrive en quatrième position sur six avec 17 voix[10].

Dans le cadre de la mission sur l'Aide sociale à l'enfance[11], constituée début , elle en est désignée rapporteure, le député Les Républicains Alain Ramadier en assurant la présidence[12].

En , elle fait partie des six députés LREM qui s'abstiennent lors du vote sur le plan de déconfinement[13].

Elle devient apparentée au groupe MoDem en [14], avant de rejoindre le parti[15].

Vie privée modifier

Perrine Goulet réside à Marzy, et est mère de trois enfants[2]. Son mari est « responsable d’équipe » chez Enedis[7].

Controverses modifier

Le , Greenpeace porte plainte contre Perrine Goulet pour incitation au meurtre, à la suite d'une déclaration à l'Assemblée nationale datant du concernant les militants pénétrant dans des complexes nucléaires : « Pourquoi nous ne ferions pas un peu comme aux États-Unis, (…) avec possibilité de ne pas se poser de questions et, quand il y a une intrusion, de tirer[16],[17] ? »

La députée se défend le de vouloir tuer des militants de Greenpeace, disant penser « tirer dans les jambes »[18].

Notes et références modifier

  1. Site officiel.
  2. a b et c « Nièvre : la députée Perrine Goulet débute en politique », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté, (consulté le ).
  3. Jade Lindgaard, « Questions sur Maud Bregeon, la « députée EDF » », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  4. « Perrine Goulet et Patrice Perrot (En Marche !) élus députés de la Nièvre », sur Le Journal du Centre, (consulté le ).
  5. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  6. https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__legislatives-2022/(path)/legislatives-2022/058/05801.html
  7. a et b Simon Prigent, « À l’Assemblée, les élus qui s’imposent sur l’énergie », sur contexte.com, (consulté le ).
  8. « Présidence des députés LREM : 10 candidats sont en lice pour remplacer Ferrand », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  9. https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/efrancois-jolivet-depute-de-l-indre-candidat-a-la-presidence-du-groupe-lrem-a-l-assemblee
  10. Le Monde avec AFP, « Gilles Le Gendre reste président du groupe macroniste à l’Assemblée nationale », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Page de la Mission sur le site de l'Assemblée nationale
  12. La députée de la Nièvre Perrine Goulet désignée rapporteure de la mission parlementaire sur l'Aide sociale à l'enfance, 4 avril 2019
  13. AFP, « Déconfinement: Martine Wonner, seule députée LREM à avoir voté contre, convoquée », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  14. Modifications à la composition des groupes.
  15. Alain Gavriloff, « Présidentielle - Le comité de soutien à Emmanuel Macron se met en ordre de marche dans la Nièvre », sur Le Journal du Centre, (consulté le ).
  16. « Greenpeace France porte plainte contre une députée LREM pour incitation au meurtre », sur France Info, (consulté le ).
  17. « Intrusions dans des centrales nucléaires : une députée LREM défend la « possibilité » de « tirer » », sur LCP - Assemblée nationale, 22 mats 2018 (consulté le )
  18. B. L., « Perrine Goulet : « Je n'ai pas dit qu'il fallait tuer les militants de Greenpeace » », sur France 3 Bourgogne Franche-Comté, (consulté le ).

Liens externes modifier