Pays Bassa
Image illustrative de l’article Pays Bassa

Pays Cameroun
Siège du pays Edéa

Le Pays Bassa est une zone géographique du Littoral et du Sud ouest du Cameroun.

Histoire modifier

Terminologie modifier

L'expression Pays Bassa se retrouve dans la littérature abondante des premiers géographes camerounais.

Géographie du Pays Bassa modifier

Le Pays Bassa est une région peu montagneuse lotie aux abords du fleuve Sanaga et sur la rive droite du fleuve Nyong.


Le pays Basa est dans la forêt équatoriale. Bordé à l’ouest par la mer, à l’est par le plateau forestier de Yaoundé, le pays basa forme une avancée en direction du nord-est, au delà des Babimbi.

Désenclavé, sa pointe occidentale, proche de la mer, est la pointe de Souelaba.

C'est un plat-pays, de basse altitude, (inférieure à 300 mètres).

Vers l’intérieur, il présente une succession de collines boisées, d'altitude entre 300 et 800 mètres. Au bord du plateau forestier, l’altitude atteint 600 mètres. Au nord-est dans les Babimbi (800 m) et vers Makak.

Les fleuves limitrophes modifier

Deux fleuves traversent le pays basa :

La Sanaga, modifier

Le plus grand fleuve du Cameroun, coule en pays Bassa sur 250 kilomètres. “En aval du Mbam, elle descend de 370 mètres sur 70 kilomètres. Ses plus belles chutes et rapides sont les chutes Herbert et d’Edéa. La Sanaga n’est navigable qu’après son entrée en plaine, après Edéa et sur 70 kilomètres environ[dla 1].

Le Nyong modifier

Le Nyong est entrecoupé de nombreux rapides. Il n'est pas navigable, encore moins flottable. La majeure partie de son parcours en pays basa. En aval de Dehane, les 2 fleuves sont connecté en hautes eaux et jouxtent des marécages[dla 2].

Populations modifier

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • Pouka Louis-Marie, Les Bassa du Cameroun. In: Cahiers d'outre-mer, (www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1950_num_3_10_1676), pp. 153-166
  • René Gouellain, Douala, Ville et Histoire. Enquête réalisée dans le cadre de l'Orstom, (lire en ligne)
  1. p. 26
  2. p. 26 & 27