Paul Chaulot

poète français
Paul Chaulot
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Paul Chaulot est un poète et écrivain français né le à Lanty-sur-Aube[1] et mort le près de Versailles.

Biographie modifier

Gagnant sa vie comme fonctionnaire, il fut chroniqueur dans des revues : les Cahiers du Sud[2], Esprit[3], Le Mercure de France[4] et collaborateur de plusieurs revues étrangères[5],[6].

En tant que poète, il a publié de nombreux recueils dont les deux premiers, avant 1940, étaient plutôt d’inspiration surréaliste[7]. Après-guerre, sa poésie devint plus humaniste et en 1951, par l’entremise de Jean Rousselot, son collègue au ministère de l’Intérieur[8], il se lia d'amitié avec les auteurs de l’École de Rochefort[9]. En 1950, il reçut le Prix Apollinaire pour Contre-terre[10], le Prix Jules-Davaine de l’Académie française en 1964 pour Jours de béton et obtint le prix Max-Jacob en 1968 pour Soudaine écorce[11].

Paul Chaulot a traduit plusieurs poètes hongrois.

Il meurt le , victime d'une congestion cérébrale dans un train de la banlieue parisienne[12].

Œuvres modifier

  • Espoir (hors commerce, 1933)
  • Le Disque incolore (Messein, 1936)
  • À main armée (Les Lettres, 1948)
  • Comme un vivant (Seghers, 1950)
  • Contre-terre (Le cheval d'écume, 1949)
  • Risques (Cahiers de Rochefort, 1952)
  • La Ville à témoin (Cadenel, 1952)
  • Odette (Chemin des hommes, 1953)
  • Jours de béton (Amis de Rochefort, 1954)
  • L'Herbe de chaque escale (Seghers, 1956)
  • La Porte la plus sûre (Seghers, 1959)
  • Naissante Préhistoire (Seghers, 1963)
  • Rome, photographies de Henri Cartier-Bresson, Lausanne, Rencontre, 1963
  • Temps présumés, illustrations de Charles Lapicque (Éditions du Syrinx)
  • Luc Bérimont (Seghers, « Poètes d'aujourd'hui », no 145, 1966)
  • Soudaine Écorce (Seghers, 1967)
  • Pour plus amples périls (Rougerie, 1973)
  • Poèmes : 1948-1969, préface de Jean Rousselot, dessin de Roger Toulouse, Noah, 1983

Traductions modifier

  • György Somlyó, Que cela, choix de poèmes, traduits du hongrois par Paul Chaulot, Michel Deguy, Marc Delouze, Charles Dobzynski et al, P. Belfond, 1986
  • Janus Pannonius, Poèmes choisis, version française de Jean Rousselot, Michel Manoll, Paul Chaulot, Budapest, Corvina, 1973
  • L'Irréconciliable, Petőfi, poète et révolutionnaire, études et choix de poèmes de Sándor Petőfi, traduit du hongrois par P. Chaulot, J. Gaucheron, Guillevic, M. Manoll, etc., Budapest, Corvina, 1973
  • Endre Ady, Choix de poèmes, établi par Guillevic et László Gara, révision par Paul Chaulot et László Pődor, Budapest, Corvina, 1967
  • Elisabeth S. de Zagon, L’Europe des poètes : anthologie multilingue, traduction Paul Chaulot et al., Le Cherche-Midi / Seghers, 1980
  • Tibor Klaniczay, Pages choisies de la littérature hongroise des origines au milieu du XVIIIe siècle, traduction Paul Chaulot et al., Budapest, Corvina, 1981

Bibliographie modifier

  • Jean Rousselot, « Hommage à Paul Chaulot », Liberté, no 143, 1972, p. 124–127
  • Présence de Paul Chaulot, études, témoignages, messages par Jean Cassou, Agnès Nemes Nagy, Jean-Pierre Spilmont, Louis Dubost, etc., J. Millas-Martin, 1971 — en appendice, poèmes de Paul Chaulot partiellement extraits de diverses revues et publications, bibliographie
  • Rouben Mélik, Paul Chaulot, poèmes inédits, silhouette de Paul Chaulot par Jocelyne François, Rodez, Subervie, 1961
  • Marie Naudin, « Un poète heideggerien : Paul Chaulot », The French Review, Special Issue, vol. 43, no 1, 1970, p. 44–55
  • Jean-Yves Debreuille, « Point de vue sur l’œuvre de Paul Chaulot : l'écriture de l'affrontement », Sud, p. 41-42, 1981, p. 202-210
  • Alain Bosquet, « La poésie donne à deviner : Guillevic - Paul Chaulot - Jean-Guy Pilon », Revue de Paris, no 9, 1963, p. 92-98.

Notes et références modifier

  1. Plaque commémorative sur Geneanet
  2. google books
  3. google books
  4. « Mercure de France (1946-1965) [2e série] », sur revues-litteraires.com (consulté le ).
  5. Botteghe Oscure
  6. New World Writing (en) yale.edu
  7. « Marqué à ses débuts par le surréalisme, Chaulot allait s'en détourner dès 1936 et s'abstenir pendant douze ans de toute publication sinon de toute écriture. », Jean Rousselot, « Hommage à Paul Chaulot », Liberté, no 143, 1972, p. 124
  8. « JEAN ROUSSELOT », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  9. Jean-Claude Polet, Patrimoine littéraire européen. Prémices de l'humanisme (1400 - 1515), volume 6, De Boeck Supérieur, 1995, p. 867
  10. « Prix Guillaume Apollinaire - les lauréats », sur prix-apollinaire.fr (consulté le ).
  11. Marie Naudin, « Un poète heideggerien : Paul Chaulot », The French Review, Special Issue, vol. 43, no 1, 1970, p. 44
  12. Présence de Paul Chaulot, J. Millas-Martin, 1971, p. 7

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