Paul-Thérèse-David d'Astros

cardinal français

Paul d'Astros
Image illustrative de l’article Paul-Thérèse-David d'Astros
Biographie
Naissance
Tourves (France)
Ordination sacerdotale par
François d'Estienne
Décès (à 78 ans)
Toulouse (France)
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal

par le pape Pie IX
Titre cardinalice Cardinal-prêtre
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
Hyacinthe-Louis de Quélen
Archevêque métropolitain
de Toulouse et de Narbonne

(Primat des Narbonnaises)
Évêque de Bayonne
Évêque de Saint-Flour
Évêque nommé d'Orange
Autres fonctions
Fonction religieuse
Fonction laïque

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Paul d'Astros (Paul Thérèse David d'Astros), né le à Tourves et mort le à Toulouse, est un homme d'Église français, évêque, puis archevêque et cardinal.

Prêtre réfractaire, il est à partir d'octobre 1801 à la tête du cabinet de son oncle Jean Portalis, Conseiller d'Etat chargé des Cultes, où il participe à la mise en œuvre du Concordat de 1801. Il est l'un des rédacteurs principaux du Catéchisme Impérial instauré en 1806.

Vicaire général de Paris, il s'oppose à la nomination par Napoléon, sans l'accord du Pape, du cardinal Maury à Paris, ce qui lui vaut trois ans d'emprisonnement au secret de 1811 à 1814. Il est le premier supérieur des Bénédictines de la rue Monsieur.

Évêque de Bayonne, puis archevêque de Toulouse, il s'oppose au mennaissisme, crée des communautés du Sacré-Coeur et des séminaires, défend la liberté d'enseignement. Il est enfin créé cardinal en 1850. C'est un Gallican modéré dans la ligne de Bossuet, surnommé le "saint de Toulouse" à la fin de sa vie.

Biographie modifier

Origine modifier

Paul Thérèse David est le fils de Jean François Louis d'Astros (décédé en ), reçu avocat au Parlement de Paris, et notaire royal à Tourves, et de Marie Madeleine Angélique Portalis (décédée en ).

Il est le sixième d'une fratrie de neuf enfants[1], dont :

  • Marie Françoise d'Astros (-), dont l'archevêque Dominique Castellan est l'arrière petit-fils ;
  • le médecin et écrivain provençal Léon d'Astros, dont il joua le rôle de père de substitution après le décès de leur père.

Il est le neveu par sa mère du juriste, parlementaire et homme d’État provençal Jean Portalis qui fut un des rédacteurs principaux du Code civil.

Formation modifier

À l'âge de trois ans (c'est l'usage à l'époque), il est confirmé par Jean-Baptiste de Belloy, alors archevêque de Marseille, dont il sera plus tard le vicaire général à Paris.

À l'âge de huit ans, il reçoit la tonsure cléricale des mains de Jean de Dieu-Raymond de Boisgelin de Cucé, archevêque d'Aix. Il étudie dès 12 ans au collège du Bon-Pasteur de Marseille tout en se destinant au sacerdoce et y commençant ses cours de théologie.

Il retourne ensuite à Tourves dans la maison familiale (du fait du désordre semé par la constituante ou bien du décès de son père), poursuit ses études ecclésiastiques, et devient le père de substitution de ses deux jeunes sœurs et de son petit frère Léon. C'est à Tourves qu'il apprend le vote de la Constitution civile du clergé. Il refuse de prêter serment, ce qui oblige sa mère à se retirer à Marseille puis Aix avec toute sa famille (son père étant décédé depuis deux ans) où elle décède en . Revenu à Tourves, il est ensuite réquisitionné pour le siège de Toulon. Il s'y rend mais, sa santé se dégradant, il ne voit pas d'autre option que de déserter au bout de quelque temps.

En , il est arrêté, soupçonné de simple vagabondage, et s'évade la nuit même pour échapper au risque d'un interrogatoire à l'issue incertaine le lendemain.

En , il reçoit à Paris, des mains de Jean-Baptiste-Marie de Maillé de La Tour-Landry, dernier évêque de Saint-Papoul, le sous-diaconat le , et le diaconat le du même mois[1].

Prêtre modifier

Après accord de son évêque, Jean de Dieu-Raymond de Boisgelin de Cucé, archevêque d'Aix, il est ordonné prêtre le (une vingtaine de jours après le coup d'État du 18 fructidor an V) à Marseille, dans une chambre particulière de la rue Bernard-du-Bois, des mains du dernier évêque de Grasse, François d'Estienne de Saint-Jean de Prunières. Il commence l'exercice de son ministère presbytéral en tant que confesseur dans les diocèses de Marseille, Toulon et Fréjus.

Neveu de Jean Portalis, il participe à 29 ans à l'application du Concordat de 1801 auprès de son oncle qui lui confie la direction de son cabinet dès sa nomination du 8 octobre 1801. Il est notamment chargé de la sélection de l'ensemble des évêques. Selon son biographe Caussette, il aurait plutôt penché du côté du Pape.[2] Malgré son grand succès dans les missions qui lui avaient été confiées, il ne demande rien pour lui et se voit continuer son ministère presbytéral auprès du prédicateur René-Michel Legris-Duval.

Il est nommé le , chanoine à Notre-Dame de Paris[3]. Le suivant, il reçoit des lettres de grand-vicaire d'honneur écrites de la propre main de Étienne-Alexandre Bernier, évêque d'Orléans, dont il avait été le collaborateur à l'administration des cultes. Il ne néglige pourtant pas l'apostolat et ses efforts convertissent la femme de son cousin germain Joseph-Marie Portalis, initialement luthérienne.

Il est nommé ensuite à la commission chargée de rédiger le catéchisme de l’Empire. Le , un décret impérial ordonne l'usage d'un unique catéchisme impérial, qui aurait été presque intégralement rédigé par l'abbé d'Astros, à l'exception de la leçon sur les devoirs dus envers les souverains temporels qui aurait été rédigée par le cardinal Caprara[1].

Début , à 33 ans, il est nommé grand-vicaire par le cardinal Belloy, archevêque de Paris, alors âgé de 95 ans. À la mort du cardinal, en , il est nommé vicaire capitulaire (puis premier vicaire capitulaire en [4]) et administre le diocèse jusqu'à la nomination du nouvel archevêque.

À la fin de , lors du Te Deum demandé par Napoléon à la suite de ses victoires en Espagne, il se fait négativement remarquer de l'Empereur en appelant de ses vœux la paix dans son mandement[1].

Affaire de la nomination du cardinal Maury à Paris modifier

Après avoir pensé installer son oncle le cardinal Fesch, primat des Gaules, à la tête de l'archevêché de Paris, Napoléon désigne le le cardinal Maury à ce siège sans en avoir reçu, au préalable, la permission du pape Pie VII ni du nonce apostolique.

Le chanoine d'Astros reçut la copie (par l'intermédiaire du cardinal di Pietro) du bref apostolique daté du , du pape Pie VII déporté alors à Savone, adressé au cardinal Maury, confirmant la censure qui frappe et lui enjoignant de renoncer à l'administration de l'archidiocèse de Paris. Le jeune chanoine prend conseil auprès son cousin germain Jean-Étienne-Marie Portalis (fils de son oncle Jean-Étienne-Marie Portalis), qui prévient le préfet de police Pasquier, mais la rumeur de ce bref courait déjà auprès du clergé de Paris.

Un second bref apostolique de Pie VII censurant le cardinal Maury, datant du et adressé directement au chanoine d'Astros, parvient à la connaissance de l'Empereur. Napoléon, parfaitement informé par Gaspard de Chabrol des échanges entre le Pape et le chanoine d'Astros, assène au jeune chanoine lors de la réception du aux Tuileries :

« Je sais, monsieur, que vous êtes en opposition avec les mesures que ma politique prescrit. Vous êtes l’homme de mon empire qui m’est le plus suspect. Du reste (mettant la main sur la garde de son épée, ce qui était un geste assez familier à Napoléon, mais passablement déplacé en cette circonstance), j’ai le glaive à mes côtés, et prenez garde à vous ! [5] »

— Napoléon Ier, s'adressant au chanoine d'Astros le au palais des Tuileries

Au sortir des Tuileries, le cardinal Maury emmène le chanoine d'Astros à l'hôtel du duc de Rovigo où il est interrogé sur ses correspondances avec le Pape. Refusant de démissionner, le chanoine est emprisonné au donjon de Vincennes : Napoléon veut le faire fusiller mais, sur les conseils de son ministre Michel Regnaud de Saint-Jean d'Angély, se ravise et ordonne qu'il soit emprisonné à vie.

En prison, il est soumis au secret le plus absolu, privé de papier et de livres. Il ne sort de prison qu'à la chute du Premier Empire, en après avoir été transféré au château d'Angers à cause de l'avancées des troupes ennemies.

Après quelque temps de repos, il redevient vicaire capitulaire de Paris.

Durant les Cent-Jours, il émigre en Angleterre où il est présenté à la famille d'Orléans. Bonaparte, qui, revenu à Paris, s'informe de la situation du chanoine d'Astros, est informé que ce dernier a pris un passeport pour Londres sous le nom de David. C'est à la suite de ses relations, en Angleterre, avec la princesse Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé, qu'il accepte la fonction de supérieur des bénédictines de la rue Monsieur jusqu'à ce qu'il doive quitter Paris pour rejoindre son évêché. Il désigne l'abbé Denis Frayssinous pour le remplacer dans ses fonctions auprès des bénédictines[1].

La crise du sacerdoce et de l'Empire a des conséquences durables sur l'abbé d'Astros : initialement très conciliant vis-à-vis du nouvel ordre issu de la Révolution française, il s'affirme après comme l'une des grandes figures du clergé intransigeant.

Évêque modifier

À la suite de la restauration des Bourbons, il est nommé évêque d'Orange par le Pape le . Le diocèse n'ayant pas été rétabli, du fait de la non validation du Concordat du 11 juin 1817, il est nommé évêque de Saint-Flour et du Puy le . Cependant, l'évêché de Bayonne lui est proposé du fait de son climat plus tempéré qui serait plus favorable à sa santé dégradée par la prison, et son transfert est acté le . Il est sacré évêque à Notre-Dame de Paris le .

Son installation en tant qu'évêque a lieu le . Bon canoniste et administrateur talentueux, il se montre un évêque zélé et effectue scrupuleusement la visite pastorale de son diocèse. Il réorganise dès son arrivée dans son diocèse le petit séminaire de Larressore, puis crée en celui de Saint-Pé-de-Bigorre et en celui d'Oloron et bâtit un nouveau grand séminaire. En , il rétablit les retraites ecclésiastiques (dont la dernière remontait à avant la Révolution), et fonde la même année les Missionnaires d'Hasparren (-, Prêtres adorateurs du Sacré-Cœur de Jésus) congrégation diocésaine sous le patronage du Sacré-Cœur. En , il appelle dans son diocèse les Filles de la Croix, et fonde pour elles un noviciat à Igon et un à Ustaritz. En , il fait adopter par son diocèse la liturgie d'Auch.

Son secrétaire particulier à Bayonne est Charles-Thomas Thibault, par la suite nommé évêque de Montpellier. Ce secrétaire se fait souvent la voix de son évêque, déclamant les textes écrits par ce dernier qui prêche avec difficultés[1].

En ou , après l'avoir vu à l'œuvre, les habitants d'Orthez lui donnent la crosse de saint François de Sales qui fait partie du trésor de l'église d'Arudy[6].

Le , Denis Frayssinous, en démissionnant de sa charge de ministre des Cultes, propose d'Astros pour lui succéder alors que ce dernier songe également à démissionner de sa charge d'évêque pour raisons de santé. Charles X choisit finalement François-Jean-Hyacinthe Feutrier à ce poste pour ne pas avoir à combattre l'intransigeance d'Astros. En , Paul-Thérèse-David d'Astros refuse l'archevêché de Besançon pour se consacrer à son diocèse de Bayonne[1].

Archevêque de Toulouse modifier

L'abbé Berger, vicaire général de Toulouse, cherche à ce que le meilleur évêque possible soit nommé dans le diocèse dont il est vicaire général au décès du cardinal de Clermont-Tonnerre, et son dévolu s'est porté depuis longtemps sur d'Astros. L'abbé Berger finit d'obtenir de Frayssinous la nomination d'Astros. Ce dernier refuse d'abord la promotion mais cède à l'insistance de Frayssinous et accepte en le siège de Toulouse.

Il n'en prend possession que le à cause de la révolution de Juillet, à la suite de laquelle il s'efforce de faire observer par son clergé, de tendance nettement légitimiste, une attitude d'abstention à l'égard de la politique. Peu favorable au régime de Juillet et hostile au libéralisme, le prélat cherche en effet à obtenir la protection des autorités politiques dans l'intérêt du clergé et de la religion.

Pendant son épiscopat toulousain, Paul d'Astros s'attache à pourvoir en prêtres toutes les paroisses de son diocèse. Fidèle au gallicanisme modéré de Bossuet, le prélat se distingue cependant par une vive dévotion au Pape et promeut les dévotions à l'Immaculée Conception et au Sacré-Cœur. Soucieux de la formation de son clergé, il fait venir à Toulouse des professeurs sulpiciens et rétablit en les conférences ecclésiastiques. Il fonde également à Toulouse une société de prêtres missionnaires : les Prêtres adorateurs et contemplateurs du très saint Cœur de Jésus[7], aussi appelés prêtres du Sacré-Cœur de Toulouse, dont les statuts sont approuvés par Grégoire XVI, et dont est issu le cardinal Sourrieu[1].

Il installe à Toulouse les Bénédictines de la rue Monsieur, dont il a été le supérieur à Paris, pour redresser la fondation des bénédictines de l'Adoration perpétuelle du Très-Saint-Sacrement dans l'hôtel Dubarry. Il modifie les constitutions des religieuses du Saint-Nom-de-Jésus, et y rétablit une observance plus étroite[1].

En , il crée la bibliothèque de l'Oeuvre des bons livres, une des premières bibliothèques publiques[8]. La même année, il est nommé mainteneur au Fauteuil 16 de l'Académie des Jeux floraux de Toulouse[9].

Le , Grégoire XVI le nomme prélat assistant au trône pontifical, et comte romain.

En , il forme une commission consultative pour l'extinction de la mendicité, et institue une commission chargée de récolter des dons pour les nécessiteux de son diocèse. Il combat également pour la liberté de l'enseignement, et s'engage pour faire avancer le procès en béatification de Germaine Cousin, la bergère de Pibrac. En , il consacre son archidiocèse au Sacré-Cœur.

Il est surnommé le "saint de Toulouse" à la fin de sa vie[10]. Sentant ses forces faiblir, il se fait affecter en Jean-Marie Mioland, alors évêque d'Amiens, comme coadjuteur.

Cardinalat et décès modifier

En , au titre de sa constante fidélité au Saint-Siège et de sa résistance passive sous le régime napoléonien, il est créé cardinal-prêtre par Pie IX. Le chapeau cardinalice lui était destiné par Rome depuis les années 1830 mais la Monarchie de Juillet ne le permettait pas[10]. Ne pouvant pas se rendre à Paris pour recevoir sa barrette, il la reçoit dans sa chapelle privée des mains du cardinal Ferdinand-François-Auguste Donnet, archevêque de Bordeaux.

Il décède en odeur de sainteté le dans la maison des missionnaires diocésains de Toulouse. Son oraison funèbre est prononcée par l'abbé Jean-Baptiste Caussette, qui écrit par la suite sa biographie parue en et rééditée en [1].

Son cœur a été extrait pour reposer dans l'église de l'ordre des missionnaires diocésains de Toulouse qu'il avait fondé : l'église du Calvaire de Toulouse (aujourd'hui appelée église Sainte-Marie-des-Anges, ou des Récollets)[1]. Son corps repose dans le chœur de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse (caveau nord) .

Vie privée modifier

Il se lève à h du matin, commence sa journée par une heure d'oraison. Il dit tous les jours sa messe avec un grand recueillement, et pendant le carême la dit à la cathédrale. Chaque tâche de la journée a sa plage horaire dédiée.

Son palais épiscopal ne sent pas le luxe et le faste mondain. Il tient son conseil tous les mardis et vendredis, et y porte toutes les lettres reçues et les réponses faites.

A h de l'après-midi, il se rend à la cathédrale avec son secrétaire pour l'adoration du Saint-Sacrement. Suit l'office des Vêpres, la finalisation de sa correspondance et la lecture de la théologie (notamment la théologie de Poitiers qu'il lit de préférence). Après son diner il reçoit les ecclésiastiques de la ville.

Il consacre tous les revenus du secrétariat au grand séminaire, et déduit de son traitement une partie pour les nécessiteux[1].

Opposition au mennaissisme modifier

Dès , il se montre résolument hostile aux idées de Félicité de La Mennais. Dans son mandement de Carême de , l'archevêque de Toulouse dénonce les « doctrines corrompues » du mennaisisme. Il entreprend alors de faire dénoncer collectivement à Rome par l'épiscopat français les erreurs mennaisiennes : le , il fait adresser à Rome, sous la signature de treize évêques du Midi, une liste de cinquante-six propositions mennaisiennes censurées. C'est à d'Astros que le pape Grégoire XVI adresse le un bref félicitant l'épiscopat français pour sa lutte contre les idées nouvelles ; l'archevêque fait publier le bref dans la presse en juillet, ce qui aurait précipité l'évolution de Lamennais vers une rupture avec l'Église.

C'est également l'opposition au mennaisisme qui détermine Paul d'Astros à publier en contre Dom Guéranger la brochure L'Église de France injustement flétrie, dans laquelle il prend la défense du missel et du bréviaire parisiens contre les attaques des partisans du rite romain[11]. Dom Guéranger réplique à ces attaques en publiant en une Défense des Institutions liturgiques (formant la première partie de son quatrième tome des Institutions liturgiques paru en 1885)[12]. Paul d'Astros persiste en dans son Examen de la "Défense" de Dom Guéranger en défendant l'Eglise de France (et le rite parisien) contre l'accusation d'"hérésie anti-liturgique" [13].

Armoiries modifier

 
Armoiries d'Astros en , en tant qu'archevêque de Toulouse et de Narbonne.

Son blason est celui de sa famille : d'azur, à trois étoiles d'or posées 2 et 1.

Les armes d'Astros, en tant qu'archevêque de Toulouse et de Narbonne en , sont surmontées, dans l'ordre, des éléments suivants :

  • la couronne ducale, élément adopté par les archevêques de Narbonne[14] ;
  • la croix de procession à double traverse (posée en pal derrière l'écu), insigne des archevêques ;
  • le chapeau ecclésiastique à 5 rangées de glands, en référence au titre honorifique de primat associé à l'archevêque de Narbonne.

Publications modifier

Publications principales modifier

  • Discours sur le rétablissement de la religion en France, prononcé dans la basilique de Notre-Dame, le 15 août 1807, par M. Dastros, Paris, chez A. le Clerc, 1807, 26 p. (Notice sur data.bnf.fr)
  • Lettre aux habitans de la ville d'Orthez qui professent la religion protestante, datée du 15 octobre 1825, Paris, Impr. de Vignancour (Notice sur data.bnf.fr).
  • Seconde lettre aux habitans de la ville d'Orthez qui professent la religion protestante, où l'on montre que la première lettre qui leur a été adressée est restée intacte dans toutes ses parties, malgré la réponse, datée du 17 décembre 1825, Bayonne, Impr. de Duhart-Fauvet (Notice sur data.bnf.fr).
  • La vérité catholique démontrée, ou Lettres de Mgr l'évêque de Bayonne, actuellement archevêque de Toulouse, aux protestans d'Orthez, Toulouse, Impr. de J.-M. Douladoure, 1833 (Notice sur data.bnf.fr).
  • Règlement pour les oblations du diocèse de Toulouse, daté du 26 mars 1834, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1834, 11 p. (Lire en ligne).
  • Statuts Synodaux du Diocèse de Toulouse, Toulouse, Impr. de J.-M. Douladoure, 1837, 344 p. (Lire en ligne).
  • Catéchisme des sourds-muets qui ne savent pas lire, Paris chez Jeanthon, Toulouse chez Jean-Matthieu Douladoure, 1838, XXXI - 115 p. 35 pl.
  • Mémoire au roi en son Conseil et aux Chambres, en faveur de la liberté d'enseignement, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1843, 40 p. (Notice sur data.bnf.fr).
  • L'Église de France injustement flétrie dans un ouvrage ayant pour titre : Institutions liturgiques, par le R. P. Dom Gueranger, abbé de Solesmes, Toulouse, Dalsol et Cie, 1843, 167 p. (Notice sur data.bnf.fr).
  • Notice sur le jubilé de Saint-Bertrand, Toulouse, A. Manavit, 1844 (Notice sur data.bnf.fr).
  • Exemple mémorable des aberrations de notre siècle en matière de religion, Toulouse : impr. de A. Manavit, 1845 (Notice sur data.bnf.fr).
  • Examen de la "Défense" de Dom Guéranger, et courte réfutation de sa lettre à Mgr l'archevêque de Reims, Toulouse, J.-M. Douladoure, 1846 (Notice sur data.bnf.fr, Lire en ligne).
  • La Bible mutilée par les protestants, ou Démonstration de la divinité des Écritures rejetées par la Réforme, Toulouse, Impr. de J.-M. Douladoure, 1847 (Notice sur data.bnf.fr).
  • Mémoire aux Chambres concernant le projet de loi sur la liberté d'enseignement en matière d'instruction secondaire, Toulouse, A. Manavit, 1847 (Notice sur data.bnf.fr).

Ordonnances modifier

  • Ordonnance … qui divise le Diocèse en Archidiaconés, … et en règle l'asministration, datée du 24 août 1831, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1831, 11 p. (Lire en ligne).
  • Ordonnance … pour l'établissement d'une caisse de prévoyance ecclésiastique, datée du 8 avril 1832, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1832, 8 p. (Lire en ligne).
  • Ordonnance … portant organisation et règlement de l'Oeuvre des Bons Livres dans le Diocèse, datée du 25 mai 1833, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1833, 12 p. (Lire en ligne).
  • Ordonnance … en exécution du mandement qui rétablit les conférences ecclésiastiques, datée du 10 mars 1834, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1834, 3 p. (Lire en ligne).
  • Ordonnance … qui prescrit la fidèle observation des Statuts du Chapitre métropolitain, et lui donne un Règlement, datée du 2 juillet 1834, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1834, 20 p. (Lire en ligne).

Lettres pastorales et mandements modifier

  • Lettre pastorale … sur son arrivée dans sa ville épiscopale, datée du 23 décembre 1830, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1830, 8 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … pour la visite générale du Diocèse, daté du 12 janvier 1831, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1831, 10 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … pour le Carême de l'an de grâce 1831, daté du 28 janvier 1831, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1831, 11 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … qui ordonne des Prières publiques pour demander la cessation de la sécheresse, daté du 3 août 1831, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1831, 4 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … pour le Carême de l'an de grâce 1832, daté du 22 février 1832, Toulouse, Impr. de J.-M. Douladoure, 1832, 14 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … à l'occasion du Choléra-Morbus, daté du 7 avril 1832, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1832, 4 p. (Lire en ligne)
  • Mandement … pour ordonner la continuation des prières à l'occasion du Choléra-Morbus, daté du 26 avril 1832, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1832, 7 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … pour le Carême de l'an de grâce 1833, daté du 2 février 1833, Toulouse, Impr. de J.-M. Douladoure, 1833, 6 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … qui ordonne des prières pour la cessation de la sécheresse, daté du 18 juillet 1832, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1832, 4 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … qui annonce la Retraite ecclésiastique fixée au mardi 24 du mois d'Août prochain, daté du 19 juillet 1832, Toulouse, 1832, 12 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … pour le Jubilé de Saint-Jérôme, daté du 5 avril 1833, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1833, 8 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … pour le Jubilé de Saint-Bertrand, daté du 5 avril 1833, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1833, 8 p. (Lire en ligne).
  • Lettre pastorale … qui annonce la retraite ecclésiastique fixée au mardi 20 du mois d'Août prochain, datée du 28 juillet 1833, Toulouse, 1833, 4 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … pour le Jubilé accordé par notre Saint-Père, daté du 14 septembre 1833, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1833, 7 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … pour le rétablissement des conférences ecclésiastiques, daté du 22 janvier 1834, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1834, 20 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … pour le Carême de l'an de grâce 1834, daté du 22 janvier 1834, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1834, 7 p. (Lire en ligne).
  • Lettre pastorale … qui annonce deux retraites ecclésiastiques, datée du 21 juin 1834, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1834, 4 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … qui annonce la condamnation faite par le Saint-Siège, d'un livre intitulé : Paroles d'un croyant (de Félicité de Lamennais), daté du 2 août 1834, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1834, 15 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … pour la Publication du Catéchisme qui doit être le seul enseigné dans son Diocèse, daté du 25 janvier 1835, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1835, 8 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … pour le Carême de l'an de grâce 1835, daté du 15 février 1835, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1835, 15 p. (Lire en ligne).
  • Mandement … qui ordonne des prières publiques à l'occasion du Choléra-Morbus, daté du 14 août 1835, Toulouse, Impr. de A. Manavit, 1835, 4 p. (Lire en ligne).

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h i j k et l Jean Baptiste Caussette, Vie du cardinal d' Astros, Vaton, (lire en ligne).
  2. Droulers 1949.
  3. « Le futur cardinal d’Astros tente de récupérer les oeuvres d’art de Notre-Dame. – Traces Écrites : lettres autographes, manuscrits anciens et archives du moyen-âge à nos jours. » (consulté le )
  4. Louis-François Guérin, Dictionnaire de l'histoire universelle de l'Eglise,..., J. P. Migne, (lire en ligne)
  5. O. d’Haussonville, « L’Église romaine et les Négociations du Concordat (1800-1814) », 2e période,‎ , p. 586–633 (lire en ligne, consulté le )
  6. « Crosse pastorale dite de saint François-de-Sales », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  7. Benjamin Rosier, La fondation de la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram 1835-1877, 140 p. (lire en ligne)
    Mémoire de maîtrise, Histoire religieuse contemporaine, Année 1999-2000

    Université de Pau et des Pays de l’Adour, Département d’Histoire

    Sous la direction de Madame Guinle-Lorinet
  8. Jean-Claude Faur, « La bibliothèque municipale de Toulouse au XIXe siècle », sur bbf.enssib.fr, (consulté le )
  9. « CTHS - ASTROS Paul d', Paul Thérèse David », sur cths.fr (consulté le )
  10. a et b Droulers 1950, p. 102.
  11. Paul Droulers, Action pastorale et problèmes sociaux sous la monarchie de Juillet chez Mgr d'Astros, archevêque de Toulouse, censeur de La Mennais, Paris, Vrin, , 445 p.
  12. Dom Guéranger, « Institutions liturgiques - Tome IV », sur www.bibliotheque-monastique.ch (consulté le )
  13. Paul Thérèse David d' Astros, Examen de la "Défense" de Dom Guéranger, et courte réfutation de sa lettre à Mgr l'archevêque de Reims, Toulouse, J.-M. Douladoure, (lire en ligne)
  14. Il semble que les archevêques de Narbonne aient adopté la couronne ducale à partir de Pierre de Bonzi, peut-être à la suite de la publication du livre de Guillaume Besse, Histoire des Ducs, Marquis et Comtes de Narbonne, autrement appelés Prince des Gots, Ducs de Septimanie et Marquis de Gothie en où l'auteur, dans sa dédicace à François Fouquet, lui donne le titre de duc de Narbonne (Histoire générale de Languedoc, IV, p.259).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Jean Baptiste Caussette, Vie du cardinal d'Astros, Vaton, (lire en ligne).  
  • Louis-François Guérin, Dictionnaire de l'histoire universelle de l'Eglise,..., J. P. Migne, (lire en ligne), p. 582-600.  
  • Jean-Joseph-Auguste-Paul-Raymond Castellan, Œuvres provençales du docteur L. d'Astros, avec une notice sur cet auteur, Aix-en-Provence, Remondet-Aubin, (lire en ligne).  
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  • Pierre Cubizolles, Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours, p. 375, éditions Créer, Nonette, 2005 (ISBN 2-84819-030-2) (Notice sur data.bnf.fr) (extraits).
  • Claude-Alain Sarre, Louise de Condé, Éditions Jean-Paul Gisserot (Collection Les classiques Gisserot de l'histoire), 2005 : Annexe VII: Courte biographie de l'Abbé d'Astros 1772/1851, p. 254-255 (Notice sur data.bnf.fr) (Lire en ligne).
  • Jean-Michel Ducomte, Portalis, négociation et mise en œuvre du Concordat, , 25 p. (lire en ligne).

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