Patrick Careil

banquier et haut fonctionnaire français
Patrick Careil
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Patrick LeiracVoir et modifier les données sur Wikidata
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Patrick Careil (né en 1947) est un banquier et haut fonctionnaire français.

Biographie modifier

Né le à Neuilly-sur-Seine, dans la Seine[1], Patrick Careil est diplômé d'études supérieures en droit public[2] et de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1969)[3] et ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion Simone-Weil, 1974), dont il sort dans le corps des inspecteurs des finances[4].

Rapporteur des travaux de diverses commissions[5], il a été[Quand ?] maître de conférences à l'École polytechnique et à l'ENA[6]. Il devient en 1981 conseiller technique de Jacques Delors et Laurent Fabius, ministres de l'Économie et délégué au Budget, et travaille à la création de l'impôt sur les grandes fortunes (IGF)[7]. Il devient ensuite directeur du service de la législation fiscale du ministère de l'Économie (1983) et directeur du cabinet des ministres de la Défense Charles Hernu puis Paul Quilès (1984)[4]. Pierre Lacoste affirmera en 1997 son implication dans l'affaire du Rainbow Warrior[8], tandis qu'il sera mis en cause en 1999 par Gilles Ménage pour son rôle supposé à ce poste dans l'affaire des écoutes de l'Élysée[9].

Chargé de mission au cabinet de Pierre Bérégovoy, ministre de l'Économie (1988)[10], il passe en 1989 à la présidence de la banque Hervet, le dernier établissement bancaire public en France, dont il gère en 2000 la privatisation[11],[12] — laquelle sera critiquée en 2015 dans un hors-série de la Fondation iFRAP intitulé « Le dossier noir de l'ENA »[13]. préside en 1997-1998 la Société marseillaise de crédit[14], qu'il restructure[15]. Il est ensuite directeur général délégué d'HSBC France (2004), puis conseiller du président-directeur général de Rallye, Jean-Charles Naouri (2007)[4].

Engagement politique modifier

Militant[16] au Parti socialiste et à la Ligue des droits de l'homme sous le pseudonyme de « Patrick Leirac »[17], il a été membre en 1992 du Comité national pour le oui à Maastricht[18].

Références modifier

  1. « Patrick Careil », sur whoswho.fr, .
  2. « Banques Patrick Careil », sur lemonde.fr, .
  3. « Patrick Careil », sur sciences-po.asso.fr.
  4. a b et c « Patrick Careil », sur lesechos.fr, .
  5. « M. Patrick Careil devient responsable du service de la législation fiscale au ministère de l'Économie et des Finances », sur lemonde.fr, .
  6. « Défense », sur lemonde.fr, .
  7. Thierry Philippon, « Careil, un privatisable à haut risque », Le Nouvel Observateur,‎ , p. 86 (lire en ligne).
  8. « L'amiral Lacoste se livre à une autocritique dans l'affaire Greenpeace », sur lemonde.fr, .
  9. Pascal Ceaux et Hervé Gattegno, « Gilles Ménage met en cause « l'appareil d'Etat » dans l'affaire des écoutes », sur lemonde.fr, .
  10. « Cabinet Bérégovoy : à hue et à dia », sur lemonde.fr, .
  11. Sophie Fay, « Le gouvernement lance les enchères pour la banque Hervet », sur lemonde.fr, .
  12. « Hervet : le maintien de Patrick Careil à la présidence en balance », Les Échos,‎ , p. 30.
  13. Jean Nouailhac, « Nouailhac : le dossier noir de l'ENA », sur lepoint.fr, .
  14. Sophie Fay, « Patrick Careil prend la présidence de la Société marseillaise de crédit », sur lemonde.fr, .
  15. Thierry Fabre, « Comment l'Etat a laissé se creuser le gouffre de la Marseillaise de crédit », sur lexpansion.lexpress.fr, .
  16. Nathalie Raulin, « Patrick Careil, à gauche quand il faut. Le président de la banque Hervet dirigera aussi la SMC », sur liberation.fr, .
  17. Les Socialo-Capitalistes : portrait et métamorphose des élites roses, Paris, Albin Michel, , 236 p. (ISBN 2-226-06333-1), p. 138.
  18. « La campagne pour le référendum du 20 septembre Nouveaux adhérents au Comité national pour le " oui ". », sur lemonde.fr, .

Liens externes modifier