Paslières

commune française du département du Puy-de-Dôme

Paslières
Paslières
Les hameaux de Joub et Bazelet vus depuis Chopine.
Blason de Paslières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Thiers
Intercommunalité Communauté de communes Thiers Dore et Montagne
Maire
Mandat
Patrick Sauzedde
2020-2026
Code postal 63290
Code commune 63271
Démographie
Population
municipale
1 483 hab. (2021 en diminution de 3,45 % par rapport à 2015)
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 55′ 46″ nord, 3° 29′ 53″ est
Altitude Min. 275 m
Max. 800 m
Superficie 27,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Thiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Maringues
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Paslières
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Paslières

Paslières [paljɛʁ] est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes près de Thiers.

Géographie modifier

Localisation modifier

Paslières est située au nord de Thiers et au sud de Vichy et de Puy-Guillaume, au nord-est du département du Puy-de-Dôme.

Lieux-dits et écarts modifier

  • Bardet
  • Bas de Chabannes
  • Bas Poulet
  • Bazelet
  • Buis
  • Chabannes
  • Chabanny
  • Chabost
  • Chez Barias
  • Chez Colas
  • Chez Darbaud
  • Chez Mangon
  • Coudeyroux
  • Dosges
  • Fagot
  • Gonon
  • Guesles
  • Joub
  • La Bâtisse
  • La Charme
  • Lachaux
  • La Chauprillade
  • La Croix Rouge
  • La Croix Saint-Bonnet
  • La Goutte
  • La Rotte
  • La Tour
  • Lavaure
  • La Vernelle
  • Laville
  • Le Canelier
  • Le Chastel
  • Le Moulin Curaçon
  • Le Moulin d’Auvergne
  • Le Pas-du-Loup
  • Le Petit Bois
  • Les Blanchets
  • Les Buissons
  • Les Charbonniers
  • Les Côtineaux
  • Les Croquants
  • Les Croses
  • Les Farreras
  • Les Ferrats
  • Les Ferriers
  • Les Montagniers
  • Les Morels
  • Les Paccauds
  • Les Peux
  • Les Philippons
  • Les Roux
  • Les Sapins
  • Les Traversières
  • Les Vignettes
  • Ligneres
  • Londant
  • Marette
  • Marnat
  • Miallet
  • Montpeyroux
  • Murat
  • Plachot
  • Ronffet
  • Touzet

Communes limitrophes modifier

Huit communes sont limitrophes[1] :

Géologie et relief modifier

Hydrographie modifier

La commune est traversée, à l'ouest par la Dore, à l'est par le Dorson[1].

Voies de communication et transports modifier

Voies routières modifier

Paslières est traversée par la route départementale 906 (axe Le Puy-en-VelayThiersVichy).

La RD 44 dessert le lieu-dit des Paccauds. La RD 64 dessert les quartiers Est de la commune. La RD 85 dessert Joub et se dirige au nord vers les hauts quartiers de Puy-Guillaume. La RD 325 dessert Touzet[1].

Transport en commun modifier

Paslières est accessible par trois lignes interurbaines gérées par la région Auvergne-Rhône-Alpes[2] :

Réseau Ligne Tracé
Cars Région Puy-de-Dôme P03 VichyThiersAmbertArlanc
P06 PeschadoiresMaringuesClermont-Ferrand
P56 ChâteldonPuy-Guillaume – Thiers

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 917 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Courpière », sur la commune de Courpière à 20 km à vol d'oiseau[5], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 876,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Paslières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,6 %), prairies (31,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), zones urbanisées (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %), terres arables (0,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels et technologiques modifier

La commune est classée dans la zone de sismicité modérée[15].

Toponymie modifier

Histoire modifier

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune de Paslières est membre de la communauté de communes Thiers Dore et Montagne[16], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Thiers. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[17]. De 2010 à 2016, elle faisait partie de la communauté de communes entre Allier et Bois Noirs[18].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Thiers, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[16]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Châteldon[19].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Maringues pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[16], et de la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[19].

Élections municipales et communautaires modifier

Élections de 2020 modifier

Le conseil municipal de Paslières, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[20], pour un mandat de six ans renouvelable[21]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[22]. Les dix-neuf conseillers municipaux, issus d'une liste unique, sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 38,52 %[23].

Deux sièges sont attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Thiers Dore et Montagne[23].

Chronologie des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981 1983
(décès)
Michel Citerne DVG Conseiller général du canton de Châteldon (1976-1983)
2008 2014 Roland Virlogeux    
2014 2020 Jacques Coudour[24]    
2020 En cours
(au 28 août 2020)
Patrick Sauzedde[25]   Retraité[26]

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

En 2021, la commune comptait 1 483 habitants[Note 3], en diminution de 3,45 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3921 3451 4121 5741 4871 8331 8311 8111 803
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7841 8341 9111 9311 9571 9501 9461 9111 820
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7511 7231 8071 6291 5211 5441 2851 1301 021
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 0929291 0071 1041 2481 3621 4941 5131 566
2017 2021 - - - - - - -
1 5131 483-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Patrimoine religieux modifier

 
Église Saint-Bonnet, hameau de la Croix Saint-Bonnet.
  • Église paroissiale Saint-Bonnet (XIIe et XIIIe siècles, clocher reconstruit au XIXe siècle) ;
  • tombeau (1836) de Christophe de Chabrol de Crouzol, ministre de la Marine et ministre des Finances sous la Restauration et maire de Paslières.

Patrimoine civil modifier

  • Château de Chabanne (début du XIXe siècle). Bâti vers 1830 par Christophe de Chabrol de Crouzol qui y mourut en 1836. Le château passa à son second fils, le vicomte Victor, mort en 1867 sans enfant. Le château passa à sa sœur Anne Clémence, Madame Marcellin de Pommereau, morte en 1870. Celle-ci le transmit à son fils Maurice qui, en 1872, transforma l'habitation en lui donnant son aspect actuel[réf. nécessaire].
  • Château du Chastel (deuxième moitié du XIXe siècle).

Patrimoine naturel modifier

La commune de Paslières est adhérente du Parc naturel régional Livradois-Forez.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Christophe de Chabrol de Crouzol, qui fut député du Puy-de-Dôme et ministre des Finances de Charles X, est mort en 1836 à Paslières. Son tombeau se dresse face à l'église Saint-Bonnet.
  • Elvire Pélissier née Bonvin à Paslières, écrivain auteur de Ténèbres, roman. Paris, La Renaissance du livre 1930 ; Jeux de vilains Mercure de France 1936 qui lui valut le Prix Northcliffe en 1937. Paul Léautaud la cite à plusieurs reprises dans son Journal littéraire

Archives modifier

  • Registres paroissiaux et d'état civil depuis :
  • Dépouillements généalogiques :
  • Délibérations municipales depuis :

Divers modifier

 
Pierres du Pas-du-Loup.

Dans le lieu-dit du Pas-du-Loup se trouvent deux pierres dont l'une porte une marque traditionnellement considérée comme une empreinte de loup et l'autre le reste d'une croix qui a été brisée. Selon la légende, saint Bonnet cherchant à construire une église sur le territoire de la commune vint chercher des pierres dans la montagne, armé d'un marteau et de sa crosse épiscopale. Pour l'empêcher de construire l'église sur place, le diable se déguisa en loup et lui proposa le marché suivant : il poserait sa patte sur le rocher ; si Bonnet parvenait à l'écraser de son marteau, le saint ferait comme bon lui semble, mais si son marteau se brisait ou tombait, il lui faudrait construire son église à l'endroit où le marteau s'arrêterait. Le loup posa sa patte sur la pierre ; Bonnet brisa son marteau en la frappant et les morceaux tombèrent plus bas dans la vallée. Bonnet construisit donc son église au lieu-dit qui porte aujourd'hui le nom de la Croix-Saint-Bonnet.

Cette légende explique les armes de la commune de Paslières : coupé, au premier de gueules au loup courant d'argent, au second d'or à la crosse d'azur posée en pal accostée de deux marteaux du même.

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a b et c Paslières sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le ).
  2. Lignes d'autocar desservant Paslières, sur laregionvoustransporte.fr, Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Paslières et Courpière », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Courpière », sur la commune de Courpière - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Courpière », sur la commune de Courpière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Thiers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  15. Décret no 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français. La commune de Paslières n’est pas mentionnée dans les exceptions.
  16. a b et c « Commune de Paslières (63271) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. « CC Thiers Dore et Montagne (No SIREN : 200070712) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  18. « CC Entre Allier et Bois Noirs (No SIREN : 200023489) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  19. a et b « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  20. Loi no 2013-403 du relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51, et son décret d'application no 2013-938 du .
  21. « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL.
  22. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  23. a et b « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  24. Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 2 juin 2014).
  25. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  26. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 31 (édition du Puy-de-Dôme).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.