Parti communiste de Lettonie
Le Parti communiste de Lettonie (en letton : Latvijas Komunistiska partija, abrégé en LKP) est un ancien parti politique de Lettonie, qui dirigea la République socialiste soviétique de Lettonie jusqu'à sa dissolution. Cette organisation constituait une branche régionale du Parti communiste de l'Union soviétique (ci-après le « PCUS »), parti unique et dirigeant de l’URSS.
Parti communiste de Lettonie (lv) Latvijas Komunistiskā partija | ||||||||
Présentation | ||||||||
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Fondation | ||||||||
Disparition | (interdit) | |||||||
Siège | Riga | |||||||
Journal | Cīņa | |||||||
Organisation de jeunesse | Ligue léniniste des jeunes communistes de Lettonie (en) | |||||||
Positionnement | Extrême gauche | |||||||
Idéologie | Communisme Marxisme-léninisme |
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Affiliation nationale | Parti communiste de l'Union soviétique | |||||||
Couleurs | Rouge | |||||||
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Il a été interdit en 1991 après le rétablissement de l'indépendance de la Lettonie et à la suite du repli des troupes soviétiques lors des événements de janvier le , pendant laquelle il a manifestement œuvré à la rendre inopérante, mais il renaît sous le nom de Parti socialiste de Lettonie (PSL).
Secrétaires généraux du Comité central
modifier- – : Jānis Kalnbērziņš
- – : Arvīds Pelše
- – : Augusts Voss
- – : Boris Pougo
- – : Jānis Vagris
- – : Alfrēds Rubiks
Événements d’août et de septembre 1991
modifierLe , une tentative de coup d'État eut lieu à Moscou (à laquelle participa Alfrēds Rubiks en Lettonie). Un organe autoproclamé, nommé le « Comité étatique de l’état d’urgence », déclara le Président de l’URSS, Mikhaïl Gorbatchev, suspendu de ses fonctions, s’érigea en organe de pouvoir unique, et décréta l’état d’urgence « dans certaines régions de l’URSS ». Le même jour, le , le Comité central et le Comité de Riga du PCL déclarèrent leur soutien au « Comité étatique de l’état d’urgence », et créèrent un « groupe opérationnel » en vue de lui fournir de l’assistance. Selon le Gouvernement letton, le , le PCL, le groupe parlementaire « Lidztiesiba » (Égalité des droits) et certaines autres organisations signèrent et diffusèrent un appel intitulé « Godjamie Latvijas iedzvotji ! » (« Les habitants honorables de la Lettonie ! »), exhortant le peuple à se plier aux exigences de l’état d’urgence et à ne pas s’opposer aux mesures prises à Moscou par le « Comité étatique de l’état d’urgence ».
Selon Tatjana Ždanoka et ses partisans, la participation du PCL à tous ces événements n’est pas prouvée ; en particulier, les députés du groupe « Lidztiesiba » participaient alors aux débats du Conseil suprême letton pendant deux jours de suite et ne savaient même pas qu’un pareil appel serait diffusé (mais cette version des faits est fortement contestée par les historiens lettons). Ce coup d’État essuya un échec, à la suite duquel, le , le Conseil suprême de Lettonie adopta une loi constitutionnelle relative au statut étatique de la République de Lettonie et proclamant l’indépendance absolue et immédiate du pays. Le paragraphe 5 de la Déclaration du , relatif à la période de transition, fut abrogé. Par une décision du , le Conseil suprême déclara le PCL anticonstitutionnel.
Le lendemain, les activités du parti furent suspendues, et le ministre de la Justice fut chargé « d’instruire les activités illégales du PCL et de proposer (…) une motion relative à la possibilité d’autoriser son fonctionnement dans l’avenir ». Sur la base de la proposition du ministre de la Justice, le , le Conseil suprême ordonna la dissolution du parti. Entre-temps, le , le Conseil suprême forma une commission parlementaire chargée d’enquêter sur la participation des députés du groupe « Lidztiesiba » au coup d’État. Sur la base du rapport final de cette commission, le , le Conseil suprême annula les mandats de quinze députés ; mais celui de Tatjana Ždanoka ne figurait pas parmi ceux-ci.
Notes et références
modifierVoir aussi
modifierLiens externes
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