Parc bordelais
Le Parc bordelais est le plus vaste espace vert du centre de Bordeaux, chef-lieu du département français de la Gironde. Situé dans le quartier bordelais de Caudéran et limitrophe de la commune du Bouscat, il est accessible en tramway par la ligne D, station Courbet.
Parc bordelais | |
Plan d'eau du parc bordelais | |
Géographie | |
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Pays | France |
Commune | Bordeaux |
Quartier | Caudéran |
Superficie | 28 ha[1] |
Caractéristiques | |
Type | Parc à l'anglaise |
Gestion | |
Lien Internet | http://www.bordeaux.fr/ |
Accès et transport | |
Bus | 2 3 9 12 29 |
Localisation | |
Coordonnées | 44° 51′ 10″ nord, 0° 36′ 09″ ouest |
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Localisation
modifierCe parc est situé à environ deux kilomètres au nord-ouest du centre historique de Bordeaux (Grand-Théâtre, place des Quinconces, porte Dijeaux), non loin du boulevard du Président-Wilson (Bordeaux) et de l'avenue de la Libération (ancienne route du Médoc) au Bouscat, où se trouve la station Courbet.
Le parc est longé par l'avenue Charles-de-Gaulle au sud (Bordeaux), la rue du Bocage à l'est (Bordeaux), l'avenue d'Eysines au nord-est (Le Bouscat) et la rue Godard au nord-ouest (Bordeaux). Le côté ouest du parc est limitrophe de terrains d'habitation.
Son entrée principale donne sur le croisement entre la rue du Bocage et la rue Carnot (vers le boulevard Wilson). Une entrée secondaire se trouve sur la rue d'Eysines face à l'avenue Leclerc (vers l'avenue de la Libération).
Historique
modifierLes 28 hectares du parc ont été achetés en 1864 à un négociant anglais en vins à Bordeaux, le capitaine Frank Cutler, pour la somme de 500 000 francs. Il était alors occupé par des vignes, des champs et des forêts. L'acquéreur, une société anonyme, compte y installer un parc et un jardin d'acclimatation. Mais son projet échoue, et la ville de Bordeaux, grâce à un legs du négociant Camille Godard[2], rachète le « domaine Cutler » en 1882 pour 345 000 francs[3],[2].
Beaucoup plus récent que le jardin public, le parc Bordelais inauguré le par le président de la République Sadi Carnot, répondait à cet idéal de démocratie où « il faut donner une campagne à ceux qui n’en ont pas » en prenant comme modèle des grands parcs parisiens de la seconde moitié du XIXe siècle. Il est l'œuvre du paysagiste Eugène Bühler[4].
Camille Godard, qui a légué sa fortune à la ville pour l’acquisition et l’aménagement du parc, y fait planter de nouvelles espèces végétales[5] : séquoia, magnolia, noyer d'Amérique, cyprès chauves de Louisiane, la plupart introduite en Aquitaine par Toussaint-Yves Catros au début du siècle.
En 1997, un projet de construction d'une résidence dans une parcelle peu fréquentée a été sujet d'une polémique, la construction fut annulée en quelques mois mais des arbres ont déjà été rasés. Elle fut provisoirement transformée en poney-club et en lieu de stockage pour les jardiniers. C'est aujourd'hui un parc pour enfants vaste et sécurisé baptisé Parc Cérey.
Lors de la tempête de 1999 et après plusieurs semaines de fermeture totale, ce parc a perdu de nombreux végétaux (700 arbres) et une balançoire payante de type nacelle.
Depuis 2004, ce parc fait l’objet d’un réaménagement total pour le transformer en un parc à l'anglaise (déplacement de jeux d'enfants, création d'un parc à chiens, création d'un chemin non goudronné pour joggeurs, mise aux normes du parc animalier). Le maître d'œuvre est Françoise Phiquepal.
Description
modifierLe parc comporte un étang artificiel de faible profondeur (40 cm), très poissonneux et fréquenté de divers canards d’ornement ou sauvages, d'oies, cygnes et de poules d'eau.
On y trouve des petits bois, des sentiers pour courir, des massifs de fleurs, un parc animalier (animaux de la ferme des espèces d'origine aquitaine), et des animaux en liberté (écureuils, lapin, hérissons, voire chats errants).
Les activités sont également présentes tels que : théâtre de Guignol, karts motorisés, petit-train, jeux pour enfants (plusieurs aires de jeux), mini-circuit urbain installé par la Prévention Routière (accès réservé), buvette, boîte à livres… Certaines pelouses sont assez vastes et résistantes pour recevoir de nombreux jeux collectifs, d'autres zones sont moins entretenues et grillagées pour conserver un aspect sauvage.
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Théâtre de Guignol
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Circuit pour la prévention routière
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Le Vaincu, statue de Gabrielle Dumontet
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L'étang avec des canards, des cygnes et des poules d'eau
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Chèvre et son petit
Attractions payantes
modifier- Kart à moteur
- Petit train
- Théâtre de Guignol (Guignol Guérin)
Notes et références
modifier- Bordeaux.fr
- « Histoire du Parc Bordelais - Association de quartier du Parc Bordelais », Association de quartier du Parc Bordelais, (lire en ligne, consulté le )
- « Parcs et Jardins de France - PARC BORDELAIS », sur www.parcsetjardins.fr (consulté le )
- TALIANO-DES GARETS, Françoise et BÉRIAC, Jean-Pierre, Le Parc bordelais, Bordeaux, Confluences, (ISBN 2-910550-08-7), p. 15-17
- TALIANO-DES GARETS, Françoise et BÉRIAC, Jean-Pierre, Le Parc bordelais, Bordeaux, Confluences, (ISBN 2-910550-08-7), p. 14
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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Bibliographie
modifier- Laruë-Charlus, Michèle, Portrait de quartier[s] 5 Bordeaux Caudéran Parc bordelais, Pins-Francs, Maréchaux, Bel-Air/Balaresque, Cardoze, Saint-Amand. Bordeaux (France) : "Sud-Ouest"-SAPESO, 2012. (ISBN 978-2-9537401-3-4)
- Taliano-des Garets, Françoise et Bériac, Jean-Pierre, Le Parc bordelais. Bordeaux (France) : Confluences, 1994. (ISBN 2-910550-08-7)