Pandémie de Covid-19 à Cuba

Pandémie de Covid-19 à Cuba
Une fille de 8 ans recevant le vaccin SOBERANA 02 à Cuba en septembre 2021.
Maladie
Agent infectieux
Localisation
Premier cas
Date d'arrivée
Depuis le
(4 ans et 1 mois)
Bilan
Cas confirmés
1 111 273 (au )[1]
Cas soignés
1 102 673 (au )[1]
Morts
8 530 (au )[1]

La pandémie de Covid-19 est une crise sanitaire majeure provoquée par une maladie infectieuse émergente apparue fin 2019 en Chine continentale, la maladie à coronavirus 2019, dont l'agent pathogène est le SARS-CoV-2. Ce virus est à l'origine d'une pandémie[note 1], déclarée le par l'Organisation mondiale de la santé.

La pandémie de Covid-19 à Cuba démarre officiellement le . À la date du , le bilan est de 8 530 morts.

Cuba a refusé d'adhérer au dispositif COVAX, mis en place par l’Organisation mondiale de la santé ayant pour objectif un accès équitable aux vaccins en particulier pour les pays à faible économie. Développant plusieurs vaccins, les autorités sanitaires cubaines décident, en mai 2021, un début de vaccination de la population sans attendre la fin des essais cliniques.

Propagation du virus modifier

Première vague maitrisée modifier

Le , quatre cas de contamination sont reconnus à Cuba[2]. Il s’agit de trois touristes italiens et d’un cubain. Le le premier mort est annoncé ainsi que 10 cas de contamination[3]. Le , 21 cas de contamination sont confirmés[4], le le nombre de contamination est de 80 cas[5]. Le , 123 cas de contamination sont annoncés officiellement[6]. Le 1er avril, il est dénombré 186 cas de contamination et 6 morts[7]. Puis le , 212 cas sont signalés[8]. Ensuite 320 cas de contamination et huit morts sont annoncés le [9]. Le , 564 cas de contamination et 15 morts sont comptabilisés[10]. Pour le le pays présente 620 cas et 16 morts[11], puis 726 cas le [12]. Le , 24 morts et 814 contaminations sont annoncées[13].

En , la gestion par le gouvernement cubain de la crise sanitaire est saluée. Le pays affiche une bonne gestion de l'épidémie et les chiffres des autorités sont confirmés par l'Organisation mondiale de la Santé[14]. Cuba présente ainsi un taux de contamination beaucoup plus faible que la moyenne latino-américaine. Les Cubains étaient 24 fois moins susceptibles d'attraper le virus que les Dominicains, 27 fois moins que les Mexicains et plus de 70 fois moins que les Brésiliens[15].

Au , 7 639 cas de contaminations et 131 décès sont enregistrés[14].

Deuxième vague plus importante modifier

En , le média 14ymedio, indépendant du pouvoir, annonce 22 611 contaminations et 200 morts avec une deuxième vague de diffusion du virus plus importante que lors de la première vague [16]. Le variant « sud-africain », beaucoup plus contagieux, est détecté à Cuba [17]. En février, les autorités cubaines indiquent 1 000 nouveaux cas de contamination par jour au lieu des 50 habituels. Le , le bilan s'élèvent alors à 233 décès et 32 011 cas de COVID-19 [18],[19].

Au 31 mars 2021, le nombre total de cas est de 75 263, celui de guérisons est de 70 614, le nombre de décès est de 424, le taux de mortalité est de 0,56%, celui de guérison est de 93,82%. Le taux de personnes encore malades est de 5,61% [20].

Le mois d'avril 2021 affiche le bilan le plus important depuis le début de la pandémie avec, selon les chiffres officiels, 30 431 contaminations et 219 décès. Les vaccinations doivent commencer au mois de mai[21].

Au 9 juin 2021, le nombre total de cas est de 152 420, celui de décès de 1 045 soit un taux de mortalité à 0,69% et de guérison de 95,35%[20].

Défaillance du système de santé modifier

Alors que la pandémie se développe rapidement dans l'île avec la diffusion du variant Delta[note 2], le Premier ministre Manuel Marrero Cruz indique avoir eu connaissance de « mauvais traitements et négligence » de la part de certains médecins. D'autres responsables cubains reprochent l'absence de médecins de leurs cliniques pour prendre des vacances. À ces critiques, plusieurs médecins répondent, sur les réseaux sociaux, reprochant aux autorités cubaines d'être déconnectées des réalités du terrain. Il est par ailleurs évoqué les décès de par l'absence d'oxygène en quantité suffisante ou des pannes d'incinérateurs à cause de l'afflux, en trop grand nombre, de cadavres[22].

Pour sa part, le Président Miguel Díaz-Canel annonce, en août 2021, la défaillance du système de santé cubain : « La situation actuelle de l’épidémie a surpassé les capacités du système de santé, mettant en tension le travail de tout son personnel »[23].

Mesures modifier

De protection modifier

Les Cubains ne peuvent pas se procurer des masques de protection et du gel antibactérien, aussi les autorités cubaines demandent aux habitants de l'île de les fabriquer par eux-mêmes. À la mi-mars 2020, les principaux événements culturels et sportifs sont suspendus mais les écoles et les restaurants restent ouverts. Les liaisons aériennes avec le reste du monde sont maintenues afin de permettre l'accueil des touristes[2],[24]. À partir du le Lycée français Alejo Carpentier de La Havane est fermé pour au moins 15 jours[25].

Le les frontières sont fermées pour les non-résidents, mais les 60 000 touristes encore présents sur l'île pourront rentrer chez eux[4]. Cependant, les mesures de restriction prises par certains pays ont contraint 4 000 étrangers et 5 845 émigrés cubains à rester à Cuba, ne pouvant pas rentrer chez eux[26]. Par ailleurs l'île sera toujours ravitaillée par bateaux et avions de marchandises car elle importe 80 % de ce qu’elle consomme. La majorité des hôtels et restaurants doivent cesser leurs activités. Cependant, les écoles restent ouvertes[4].

Le les autorités cubaines changent de stratégie et placent les touristes restant sur l'île en confinement dans les hôtels propriété de l'État. Un touriste canadien indique : « Nous sommes entassés l'un sur l'autre dans un hôtel de la Havane avec des ressortissants de l’Italie ». De plus les écoles sont fermées[27],[28]. Par contre, la population cubaine n'est pas confinée. Le les transports publics sont arrêtés et les magasins importants de La Havane fermés. La vente d'alcool est interdite dans les magasins d'alimentation. Mais les mesures de protection sont difficiles à faire appliquer[29]. À Santiago de Cuba, les habitants vivent bien souvent dans des logements surpeuplés, la nourriture est rationnée. Pour Nelva Ortega, de l'Union patriotique de Cuba et épouse de José Daniel Ferrer : « La situation est critique. On nous demande de rester confinés chez nous, mais ce n'est pas possible, nécessité fait loi ! Dans tous les foyers, des produits alimentaires manquent, faute d'un approvisionnement suffisant »[30]. Afin de pallier le manque de produits alimentaires et d’éviter les files d’attente devant les magasins, le gouvernement augmente le rôle de la libreta, le carnet de rationnement mis en place par Fidel Castro en 1963 [31].

En avril 2020, Keilylli De La Mora Valle, militante de l'Union patriotique de Cuba est arrêtée « alors qu'elle fumait une cigarette dans la ville de Cienfuegos, où elle réside, et on lui a dit qu'elle ne portait pas correctement le masque ». En mars 2021, elle est libérée après 10 mois d'emprisonnement [32].

Le personnel médical cubain effectue un travail de porte-à-porte, rendant visite aux habitants afin de s'enquérir de leur santé[33]. Certains observateurs ont jugé cette méthode autoritaire et portant atteinte à la vie privée[15]. Les masques et les solutions hygiéniques sont pratiquement tous confectionnés localement. Les personnes présentant les symptômes de la maladie sont invitées à se rendre rapidement dans le centre médical qui se trouve dans chaque quartier[33]. Ce travail de détection et d'information est rendu possible par l'importance du secteur de la santé dans le pays. Cet investissement massif a notamment pour conséquence une très forte densité du nombre de médecins sur l'île : Cuba compte, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), 82 médecins pour 10 000 habitants, contre 32 pour la France ou 26 pour les États-Unis[33]. L'Organisation panaméricaine de la Santé souligne que si 30 % des 630 millions de personnes vivant en Amérique latine et dans les Caraïbes n'ont « aucun accès aux soins de santé pour des raisons financières », tout le monde à Cuba est couvert par le système médical [15].

En , le gouvernement décide de fermer les écoles, 74 enfants sont alors contaminés. Pour le journal indépendant 14ymedio : « Ce chiffre a suscité des tensions entre la population et le gouvernement, même si la proportion [des moins de 20 ans] par rapport au nombre total de personnes contaminées n’est pas différente des pourcentages habituels sur l’île, qui se situent autour de 10 ou 12 %. ». En février, avec en moyenne 1 000 nouveaux cas de contamination par jour, les autorités cubaines décident d'appliquer de nouvelles restrictions de circulation. Ainsi La Havane est isolée du reste de l'île. Les Cubains qui ne respectent pas les mesures mises en place reçoivent une amende de 2 000 pesos, soit 70 euros, c'est-à-dire le double du salaire moyen à Cuba. Des mesures pénales sont aussi envisagées à l'encontre des récalcitrants [18],[34].

Soins médicaux modifier

Pour combattre l’infection virale, Cuba utilise dès le début l'Interferon Alfa 2B, l’une des premières molécules développée par la biotechnologie cubaine dans les années 1980, utilisée pour des infections virales pour le VIH, le papillomavirus ou certains cas de cancers et hépatites[35].

En avril, la population cubaine commence à recevoir des gouttes de Prevengho-Vir, « un traitement homéopathique pour renforcer ses défenses immunitaires »[36]. Le Prevengho-Vir est employé en priorité dans des maisons de retraite[37].

Vaccination modifier

Un vaccin pouvant être administré par voie nasale était en développement en fin d'année 2020[38].

Les autorités prévoient de lancer le programme de vaccination de la population cubaine dans les six premiers mois de l'année 2021. Les personnes âgées, les enfants, les femmes enceintes et les membres du corps médical seront prioritaires. Cuba s'est engagé à mettre ensuite ses vaccins à disposition des pays membres de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) et de le rendre disponible à travers les réseaux de l’Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS)[38]. En mars 2021 Vicente Vérez, directeur de l'Institut Finlay de Cuba, annonce un retard et un début de vaccination en juillet 2021[39].

Dans une vidéo publicitaire, diffusée en sur la chaine vénézuélienne Telesur, il est proposé aux touristes de venir se faire vacciner à Cuba : « Plages, Caraïbes, mojitos et vaccins, le tout en un seul endroit ». Il est prévu de produire 100 millions de doses pour vacciner tous les Cubains, mais aussi de l'offrir au Vietnam, à l’Iran, au Venezuela et à l’Inde[16].

Cuba a refusé d'adhérer au dispositif COVAX, mis en place par l’Organisation mondiale de la santé permettant un accès équitable aux vaccins en particulier pour les pays à faible économie [40],[41]. Ainsi Cuba sera le dernier pays du continent américain à commencer la vaccination de ses habitants. En effet les autres pays ont déjà reçu des doses de vaccin de plusieurs fournisseurs. Cuba engage le 1er mars 2021 la phase 3 des essais cliniques de son vaccin SOBERANA 02[42]. Avant de connaitre le résultat des essais cliniques les autorités cubaines décident de commencer la vaccination du personnel médical de l'île [43], puis de la population. L'objectif des autorités est de vacciner 70% de celle-ci pour le mois d’août prochain. Mais les moyens matériels font défaut pour mener à bien ce projet, ainsi il manque 20 millions de seringues. Des dons sont mis en place dans plusieurs pays pour aider Cuba[44].

En juin 2021, la médecin Hilda Molina s'interroge sur l'efficacité des vaccins cubains SOBERANA 02 et CIGB-66 utilisés pour vacciner la population alors qu'ils ne sont pas encore approuvés par les agences de santé y compris à Cuba. Par contre elle relève que la « dictature » cherche à commercialiser les vaccins et à les utiliser idéologiquement pour vanter le régime communiste[45].

À la suite des manifestations de juillet 2021 à Cuba, Joe Biden propose d'aider la population en envoyant de façon importante des doses de vaccin anti-Covid, puisque le régime cubain a refusé d'adhérer au dispositif COVAX. Il offre également l'aide des États-Unis pour rétablir internet[46].

Aide internationale modifier

Envoi de personnel médical à l'étranger modifier

Des médecins cubains sont intervenus en Chine, épicentre de l'épidémie et au Venezuela. Miguel Díaz-Canel a aussi accepté une demande de Rosario Murillo pour venir en aide au Nicaragua. C'est la brigade Henry Reeve qui doit intervenir.

En , l'Italie, dont le système de santé est saturé, demande de l'aide à Cuba. Le ministère cubain des Affaires étrangères a répondu positivement et annoncé qu'il enverra « du personnel spécialisé dans le traitement des maladies contagieuses ». Le , 37 médecins et 15 infirmières cubains, ayant notamment combattu l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, arrivent à Milan[47].

Plusieurs centaines de médecins cubains ont été déployés dans plusieurs pays caribéens (Haïti, Jamaïque, Antigua-et-Barbuda, Dominique, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines et Grenade)[48]. La France obtient également le déploiement de missions médicales cubaines dans plusieurs de ses départements d’outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Saint-Pierre-et-Miquelon)[49]. En ce qui concerne la Martinique, les autorités cubaines ont reçu officiellement 300 000 euros pour les 3 mois de présence sur l’île de 15 médecins cubains. La sénatrice martiniquaise Catherine Conconne déplore que cette intervention :« était du tourisme médical qui a coûté très cher pour une opération qui n’a pas servi à grand-chose »; ignorant de la langue française, de la pharmacopée française et n'ayant pas le droit de plein exercice, ils sont restés des stagiaires toujours supervisés par un médecin français[50],[51],[52].

Les États-Unis ont condamné cette aide, affirmant que les médecins cubains étaient mal rémunérés et contraints de travailler dans des conditions insalubres[48]. Des sénateurs du Parti républicain présentent en un projet de loi visant à faire classer par le département d’État tout pays bénéficiant d'une aide médicale de Cuba comme coupable de trafic des êtres humains. Ce projet de loi a été ouvertement dénoncé par plusieurs pays ; Gaston Browne, Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda a ainsi affirmé : « les médecins et les infirmières cubains font partie intégrale de la structure sanitaire de beaucoup de pays de la Caraïbe. Si on nous oblige de se séparer des Cubains, notre système de santé va s’effondrer[53]. »

Livraison de médicaments à Cuba modifier

L'embargo des États-Unis ne concerne plus, depuis 1992, la livraison à Cuba de médicaments. Dans les faits cependant, les entreprises restent très réticentes à travailler avec Cuba dans le domaine humanitaire, les États-Unis menaçant de sanctions toute personne faisant des affaires, même indirectement, avec des biens nationalisés après la révolution de 1959[10]. Début avril la Chine fait livrer du matériel médical à Cuba[54]. Toutefois selon les autorités cubaines une cargaison de matériel médical n'a pas été livrée. En effet le transporteur américain ayant redouté des sanctions des autorités américaines s'est désisté de cette livraison[12].

Accueil de bateaux modifier

Le 2020, les autorités cubaines acceptent d'accueillir les passagers du navire de croisière MS Braemar, de la compagnie britannique Fred Olsen Cruise Lines, plusieurs pays ayant refusé de recevoir le bateau qui a cinq cas de contamination au virus à son bord. Une évacuation vers le Royaume-Uni par quatre avions charters est immédiatement organisée[55]. Puis Cuba refuse l'accostage d'un autre bateau le Costa Magica qui a à son bord plusieurs malades du coronavirus, celui-ci doit faire route vers les États-Unis[56].

Statistiques modifier

 
Nombre de cas à Cuba depuis le début de l'épidémie.
 
Nombre de morts à Cuba depuis le début de l'épidémie.

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Cette pandémie affecte tous les continents.
  2. À la mi-août 2021, le nombre de cubains contaminés dépasse le demi million avec plus de 4 000 morts.

Références modifier

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  5. Nota informativa sobre el COVID-19 en Cuba: 26 de marzo
  6. Cuba arriba a la cifra de 139 casos confirmados con Covid-19
  7. A Cuba, le porte-à-porte des étudiants en médecine pour traquer le coronavirus L’Obs, 1er avril 2020
  8. La lutte contre la COVID-19, une priorité du gouvernement cubain Granma (journal), 2 avril 2020
  9. Dans la lutte contre le coronavirus, Cuba s'impose comme un allié de choix Slate, 6 avril 2020
  10. a et b «L’embargo, encore plus cruel» en temps de pandémie, dénonce Cuba La Presse, 10 avril 2020
  11. Cuba registers 56 new patients and one death by COVID-19 in the last 24 hours
  12. a et b Coronavirus. L’embargo américain contre Cuba complique la lutte contre le virus Ouest France, 13 avril 2020
  13. Cuba registers 48 new infections; three deaths today from COVID-19
  14. a et b « Covid-19: la gestion de la crise sanitaire par les autorités cubaines saluée », sur RFI,
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  17. Covid : le variant « sud-africain » détecté à Cuba
  18. a et b Cuba: face à une accélération des contaminations La Havane repasse sous couvre-feu RFI, 6 février 2021
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  27. Rapatriements difficiles de Canadiens en Inde, aux Philippines et à Cuba La Presse, 26 mars 2020
  28. Coronavirus : Cuba place tous ses touristes à l’isolement
  29. Coronavirus à Cuba : transports publics à l'arrêt, grands magasins fermés 10 avril 2020
  30. Pénuries.À Santiago de Cuba, un confinement impossible Courrier International, 9 avril 2020
  31. Bruno Sat avec Reuters Covid-19 : à Cuba le rationnement revient en force via la "libreta".
  32. Liberada tras 10 meses en prisión la activista de la Unpacu Keilylli De La Mora 14ymedio, 11 mars 2021.
  33. a b et c « Face au Covid-19, Cuba se bat sur tous les fronts », sur France 24,
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  40. Tout savoir sur Covax, le dispositif international visant à garantir un accès équitable aux vaccins Cnews, 2 mars 2021
  41. Coronavirus : Cuba dans la course au vaccin. France Info, 31 décembre 2020.
  42. Cuba será el último país del continente en vacunar a su población. 14Ymedio, 25 février 2021.
  43. Domitille Piron Covid-19: Cuba lance la vaccination de ses soignants avec son vaccin Soberana 2 RFI, 25 mars 2021
  44. Covid-19: Cuba accélère le tempo de la vaccination. RFI, 21 mai 2021.
  45. Hilda Molina, ex médica de Fidel Castro, insta a exigir la documentación de las « vacunas cubanas ». Cubanos, juin 2021.
  46. Joe Biden prêt à « aider le peuple de Cuba ». Le Figaro, 15 juillet 2021.
  47. « Coronavirus : la Lombardie demande l'aide de la Chine, de Cuba et du Vénézuela », sur Les Echos,
  48. a et b « Coronavirus : Donald Trump condamne Cuba pour sa coopération médicale », sur France Info,
  49. « Coronavirus: la France accepte des médecins cubains dans ses départements d’outre-mer », sur RFI,
  50. En Martinique, les médecins cubains n’ont pas totalement convaincu
  51. Cuba: départ des médecins cubains de Martinique sur fond de questions et polémiques RFI, 12 octobre 2020
  52. Una revista francesa investiga "el misterio de los médicos cubanos" en Martinica 14ymedio
  53. « Les brigades médicales de Cuba dans le collimateur des États-Unis », sur France Info,
  54. La Chine donne du matériel médical à Cuba Le Quotidien du Peuple, 8 avril 2020
  55. « A Cuba, l'escale d'une croisière avec à son bord... le coronavirus », sur L'Obs, (consulté le )
  56. Cuba refuse finalement l’accostage du Costa-Magica qui file vers Miami