Palluau
Palluau | |||||
![]() Église Saint-Gilles et plan d'eau. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | La Roche-sur-Yon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Vie et Boulogne | ||||
Maire Mandat |
Marcelle Barreteau 2020-2026 |
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Code postal | 85670 | ||||
Code commune | 85169 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Palludéen | ||||
Population municipale |
1 106 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 148 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 48′ 21″ nord, 1° 37′ 06″ ouest | ||||
Altitude | 43 m Min. 18 m Max. 64 m |
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Superficie | 7,49 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Challans | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Palluau est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
GéographieModifier
Le territoire municipal de Palluau s’étend sur 749 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 43 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 18 et 64 mètres[1],[2].
Palluau est l’ancien chef-lieu de son canton, située à moins de 10 km du Poiré-sur-Vie, 22 km de Challans et 26 km de La Roche-sur-Yon, la préfecture. Elle dépend administrativement de la sous-préfecture des Sables-d'Olonne.
ÉconomieModifier
En tant que chef-lieu de canton, Palluau possède un collège (le collège Saint-Paul) dont la particularité est d'avoir une forte section athlétisme, avec de très fréquentes participations aux championnats de France (athlétisme, cross entre autres).
Palluau dispose de quelques commerces (épicerie, boulangerie, garage), d'un bureau de poste, d'un cabinet médical, d'une antenne de l'ADMR. Les entreprises présentes sur le territoire sont principalement artisanales, et l'on retrouve quelques exploitations agricoles et vinicoles.
HistoireModifier
Pendant la guerre de Cent Ans, Palluau fut assiégée par les Anglais, sans qu'elle ne leur soit cédée, en 1371.
Au XVe siècle, la seigneurie de Palluau était dépendante de la vicomté de Thouars, qui appartenait alors à la famille d'Amboise. Les familles qui possédèrent la seigneurie de Palluau furent :
- les Belleville, aussi seigneurs de Montaigu et de nombreux autres fiefs dans la région ;
- les Clisson : Jeanne de Belleville (~1300-~1359), fille de Maurice IV de Belleville et Létice de Parthenay, vit son troisième époux Olivier IV de Clisson décapité sur ordre du roi Philippe VI de Valois pour trahison. Ils eurent pour fils le connétable Olivier ;
- les Penthièvre : Marguerite de Clisson, † 1441, fille du connétable, marie Jean Ier de Châtillon-Blois-Bretagne comte de Penthièvre ;
- les de Brosse : leur fille Nicole de Châtillon épouse en 1437 Jean II de Brosse ;
- les Gouffier : leur arrière-petite-fille Françoise de Brosse épouse en 1545 Claude Gouffier, duc de Roannais[3] ;
- les Clérambault : parmi les fils de Claude Gouffier, on trouve le duc Gilbert et son frère cadet Claude Gouffier, sire de Palluau ; à la génération suivante, Louis Gouffier — soit le duc Louis fils de Gilbert, soit son cousin germain homonyme Louis, fils de Claude — vend Palluau le à Jacques de Clérambault[4], † 1631, père du maréchal Philippe (1606-1665 ; comte de Palluau dit le maréchal de Palluau), père lui-même d'un autre Philippe de Clérambault comte de Palluau, † 1704 ;
- les Phélypeaux : Jérôme Phélypeaux comte de Pontchartrain (1674-1747), secrétaire d'Etat à la Maison du Roi et à la Marine, achète en 1713 à la Maréchale douairière de Clérembault, Louise Bouthillier de Chavigny (1634-1722) ;
- les d'Asnières : en 1774, Les Phélypeaux de Pontchartrain vendent au marquis Henri d’Asnières (1736-1814), seigneur d’Aizenay. A la Révolution, ce dernier émigra en 1791.
Remarque : on confond souvent, mais à tort, la seigneurie de Belleville en Poitou avec celle de Palluau aux confins de la Touraine et du Berry, que posséda notamment le gouverneur de la Nouvelle-France Louis de Buade de Fontenac ; l'erreur peut d'autant plus s'expliquer que la mère de Frontenac était Anne Phélypeaux de La Vrillière, 1595-~1633, cousine germaine de Louis Ier de Pontchartrain, le grand-père de Jérôme.
Pendant la guerre de Vendée, Palluau fut le théâtre de divers affrontements :
- en 1793, les insurgés chassèrent la garde nationale de Palluau, entre le 12 et le , et s'emparèrent du Marais.
La bataille de Palluau, le , opposa les républicains du général Boulard aux insurgés commandés par Charette pour la prise de cette place forte située sur l’axe de communication Nantes - Les Sables.
- en 1795, les forces républicaines y affrontèrent de nouveau les insurgés.
HéraldiqueModifier
Blasonnement :
De gueules au château de deux tours couvertes d'or, à la bordure burelée d'argent et de sable de dix pièces.
Commentaires : La devise de Palluau : Palude Excrevit Acer : « Du marais est sorti le champ » ; ou Labore Improbo Crevit A Palude Ager : « Par un travail constant, du marais est sorti le champ ».
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Politique et administrationModifier
Liste des mairesModifier
DémographieModifier
Évolution démographiqueModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7].
En 2018, la commune comptait 1 106 habitants[Note 2], en augmentation de 1,94 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âgesModifier
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,3 %, 15 à 29 ans = 20,6 %, 30 à 44 ans = 23 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 14,3 %) ;
- 51,6 % de femmes (0 à 14 ans = 18,8 %, 15 à 29 ans = 19,5 %, 30 à 44 ans = 18,3 %, 45 à 59 ans = 21,2 %, plus de 60 ans = 22,2 %).
Lieux et monumentsModifier
- Le château de Palluau, inscrit aux monuments historiques par arrêté du . Château fort construit au XIIIe siècle, dont ne subsistent que des vestiges. A l'emplacement de l'ancienne forteresse a été reconstruit un château en 1661 pour le maréchal de Clérambault, modifié au XVIIIe siècle par le comte de Pontchartrain. Le château, incendié en 1793, pendant la Révolution, est demeuré en ruine depuis cette époque. L'intérêt de l'édifice tient autant aux vestiges médiévaux qu'à ceux du château du XVIIe siècle[12],[13].
- Église Saint-Gilles, reconstruite en 1887, à l’emplacement de l’ancienne église et du cimetière contigu.
Personnalités liées à la communeModifier
- Le maréchal de France Philippe de Clérembault, dit « Le maréchal de Palluau ».
- Charles-François-Gabriel Morisson, homme politique français.
- Jacques Nanteuil, poète et écrivain français.
Pour approfondirModifier
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Réélu en 1995 et 2001.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
RéférencesModifier
- « Commune 14278 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « La Meilleraie-Tillay », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- « Maison de Gouffier, p. 5 à 7 », sur Racines & Histoire (consulté le 23 septembre 2019)
- « Le château de Palluau », sur Ville de Palluau (consulté le 23 septembre 2019)
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le 6 mai 2011)
- « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le 5 juin 2011)
- Notice no PA00110195, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Office de Tourisme de Palluau - Visitons les châteaux - Le château de Palluau