Palais des rois Bell

bâtiment en Afrique
Palais des rois Bell
Le palais au début du XXe siècle
Présentation
Destination initiale
Palais royal
Destination actuelle
Restaurant
Construction
Commanditaire
Patrimonialité
Monument du Cameroun (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Région
Département
Ville
Coordonnées
Carte

Le palais des rois Bell, est à l'origine la résidence royale de la dynastie Bell, édifié au début du XXe siècle, pendant la colonisation allemande, il est situé dans le centre historique de la ville de Douala au Cameroun.

Situation modifier

Il s'élève au cœur du quartier historique et administratif de Bonanjo, ancien plateau Joss, dans la commune d'arrondissement de Douala I.

Histoire modifier

Construit en 1905 par les bâtisseurs allemands pour le roi Auguste Manga Ndumbe, il s'impose encore aujourd'hui dans le paysage de la ville de Douala. Cette résidence a hébergé la dynastie des rois Bell. Il est communément appelé « la Pagode », d'après le nom que lui a attribué l'écrivain français Louis-Ferdinand Céline (qui a séjourné au Cameroun en 1916-1917) dans son roman Voyage au bout de la nuit[1].

Après Auguste Manga Ndumbe, 11e souverain de la dynastie Bell (1897-1908), son fils Rudolf Douala Manga Bell, né en 1872, lui succède en 1908 et habite ce bâtiment jusqu'à son arrestation en .

Architecture modifier

Son architecture particulière marquée, par une succession de toitures fait de lui un monument original d'où le nom La Pagode[2]. Cette bâtisse abrite en son sommet une espèce de balcon qui, selon les riverains, servait d'estrade pour le chef lorsqu'il convoquait une réunion ou voulait s'adresser au peuple.

Galerie modifier

Notes et références modifier

  1. Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932
  2. Douala capitale économique : l'architecture, Communauté urbaine de Douala, , 56 p., p. 41-42

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Roger Bernard Onomo Etaba, « Palais du Prince Bell à Douala », in Le Tourisme culturel au Cameroun, L'Harmattan-Cameroun, 2009, p. 56 (ISBN 9782296236400)
  • Jacques Soulillou, Rives coloniales : architectures, de Saint-Louis à Douala, Parenthèses, Marseille ; ORSTOM, Paris, 1993, 316 p. (ISBN 2-86364-056-9)