Óscar Romero

prélat et martyr catholique
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Óscar Romero
Saint catholique
Image illustrative de l’article Óscar Romero
Óscar Romero en 1978.
Biographie
Nom de naissance Óscar Arnulfo Romero y Galdámez Nuñez García Ruiz
Naissance
Ciudad Barrios (Salvador)
Ordination sacerdotale
Décès (à 62 ans)
San Salvador
Saint de l'Église catholique
Canonisation par le pape François
Béatification par le pape François
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
Girolamo Prigione
Archevêque de San Salvador
Évêque de Santiago de María
Évêque auxiliaire de San Salvador
Évêque titulaire de Tambeae (de)

Signature de Óscar Romero Saint catholique

Blason
« Sentire cum Ecclesia »
« Sentir avec l'Église »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Óscar Romero, de son nom complet Óscar Arnulfo Romero y Galdámez (né le à Ciudad Barrios au Salvador et mort assassiné le ), est un prélat de l'Église catholique. Il meurt en martyr, assassiné en pleine messe, alors qu'il est archevêque de San Salvador (Salvador) pour avoir été le défenseur des droits de l'homme et particulièrement des paysans de son diocèse.

Sa canonisation est célébrée le à Rome, sous le pontificat du pape François.

Les Églises d'Amérique Latine le considèrent comme le saint patron des Amériques et de San Salvador[1]. Au-delà du catholicisme, Oscar Romero est honoré par d'autres Églises chrétiennes notamment la Communion anglicane : il se trouve être l'un des dix martyrs du XXe siècle à figurer parmi les statues situées au-dessus de la grande porte Ouest de l'abbaye de Westminster à Londres au Royaume-Uni. Il est fêté le 24 mars.

Biographie modifier

Óscar Romero est le second d'une famille nombreuse de sept enfants (cinq frères et deux sœurs), dont le père est postier. Il est baptisé à l'âge d'un an le . Il naît dans un pays déchiré où 40 % des terres sont détenues par treize familles. À l'époque, l'Église est persécutée et les assassinats sont fréquents.

Après quelques années à l'école il devient apprenti menuisier à l'âge de douze ans. Deux ans plus tard, en 1933, il entre au séminaire des prêtres Clarétains à San Miguel, contre l'avis de son père.

En 1937, il rejoint le séminaire national de San Salvador, dirigé par les Pères Jésuites puis continue ses études à Rome, où il est ordonné prêtre le . Il vise l'obtention d'un doctorat en théologie mais doit en 1943, à l'âge de 26 ans, interrompre ses études et sous la pression de l'évêque, dans une Italie encore fasciste, rentre au Salvador. Sur la route du retour, il fait escale en Espagne puis à Cuba où la police cubaine l'interne au motif qu'il provient de l'Italie mussolinienne. Des ennuis de santé lui valent son élargissement et un retour vers le Salvador via Mexico.

Romero travaille comme prêtre de paroisse à Anamorós, puis est affecté pendant vingt trois ans (1944-1967) dans le cadre du diocèse de San Miguel. Il promeut différents groupes apostoliques, inaugure une équipe des « Alcooliques anonymes », aide à la construction de la Cathédrale San Miguel et soutient la dévotion à la « Vierge de la Paix ». Il est par suite nommé recteur du séminaire inter-diocésain de San Salvador.

Sa vie publique démarre avec sa nomination de secrétaire de la Conférence épiscopale du Salvador[2] en 1967[3]. Il est également secrétaire du Secrétariat épiscopal d’Amérique centrale[2]. Il devient le directeur-éditeur du journal Orientacion qui adopte une ligne assez conservatrice, dans le cadre d'un magistère plutôt traditionaliste de l'Église catholique.

Nommé évêque auxiliaire de San Salvador par Paul VI le avec le titre d'évêque titulaire ou in partibus de Tambeae (de), il est consacré le suivant par Girolamo Prigione nonce apostolique au Salvador.

Archevêque de San Salvador modifier

Le il est nommé évêque de Santiago de María puis, trois ans plus tard, le , devient archevêque de San Salvador, Rome souhaitant barrer la route à la nomination de Rivera y Damas[réf. nécessaire].

Óscar Romero est réputé être un conservateur : il n'avait pas hésité, du temps où il était encore évêque auxiliaire, à dénoncer publiquement, lors de la célébration de la transfiguration du Christ (fête patronale de San Salvador), « la nouvelle Christologie » comme étant une menace pour la doctrine de l'Église et de la Foi[4]. Ainsi en 1975, à l'occasion de la mort de Josemaría Escrivá de Balaguer, fondateur de l'Opus Dei, il envoie au pape Paul VI une lettre louant les mérites du défunt et adjurant le pape d'ouvrir rapidement son procès en canonisation. Il indique notamment « avoir confié avec satisfaction à l'Œuvre la direction spirituelle de sa propre vie et de celle d'autres prêtres »[5].

L'assassinat du père Rutilio Grande modifier

Comme il est considéré comme conservateur, sa nomination est d'abord bien accueillie par l'oligarchie salvadorienne. Le clergé plus progressiste redoute son opposition aux engagements vis-à-vis des plus pauvres tels que ceux formulés dans le cadre notamment de la théologie de la libération. Mais quelques semaines plus tard, le , l'assassinat d'un prêtre de son diocèse (et ami personnel), le jésuite Rutilio Grande avec deux compagnons de voyage par un escadron de la mort, soutien du pouvoir en place, va tout changer. La mort en martyr du Père Rutilio bouleverse profondément le nouvel archevêque qui considère que « la mort de Grande l'avait converti ». Il dira plus tard : « Quand je vis Rutilio, étendu mort, j'ai pensé que s'ils l'avaient tué pour ce qu'il avait réalisé, alors moi aussi j'avais à avancer sur le même chemin »[6].

Le jour même des funérailles, il écrit au président Arturo Armando Molina pour lui demander une enquête exhaustive des faits et ajoute : « Je ne suis pas disposé à participer à un acte officiel du gouvernement aussi longtemps que ce dernier n'aura pas fait tous ses efforts pour rendre la justice au sujet de ce sacrilège qui a horrifié tout le monde et soulevé une vague de protestation et de violence »[7] Et, effectivement, jamais Óscar Romero n'assiste à aucun acte officiel, car jamais aucune enquête sérieuse n'est menée au sujet de ce triple meurtre.

La dénonciation des persécutions de l'Église modifier

 
Le pape Paul VI et Óscar Romero, juin 1978.

Dès lors, il ne craint pas de dénoncer désormais ouvertement la pauvreté, l'injustice sociale, les assassinats et les actes de torture[8].

En 1979, une junte gouvernementale prend le pouvoir dans un climat de violations des droits de l'homme opérées tant par le gouvernement que par des ligues d'extrême droite. Óscar Romero dénonce l'aide militaire apportée au nouveau régime par les États-Unis : en , il écrit au président Jimmy Carter : « Une aide militaire accrue de la part des États-Unis aurait sans doute pour effet d'accentuer l'injustice et la répression infligée à des hommes qui s'organisent pour défendre les droits humains les plus fondamentaux. »[9]. L'administration américaine maintiendra son soutien au régime en place, craignant, semble-t-il, que le Salvador ne devienne un autre Nicaragua.

L'orientation pastorale d'Óscar Romero modifier

Les actions d'Óscar Romero lui gagnent la notoriété internationale : en , il reçoit un doctorat honoraire de l'Université catholique de Louvain.

Il rappelle que la foi chrétienne comporte une dimension politique du fait que la foi ne sépare pas le croyant du monde réel, mais au contraire l'y plonge tout entier. La raison d'être de l'Église est d’être solidaire des pauvres. Dans son discours à l'Université catholique de Louvain, en Belgique, il lance : « Le monde des pauvres nous apprend que la libération arrivera non seulement quand les pauvres seront les destinataires privilégiés des attentions des gouvernements et de l'Église, mais bien quand ils seront les acteurs et les protagonistes de leur propre lutte et de leur libération en démasquant ainsi la dernière racine des faux paternalismes, même ceux de l'Église[10] ».

À l'occasion de sa visite en Europe, il rencontre le pape Jean-Paul II auquel il fait part de ses préoccupations concernant la situation de son pays, où un gouvernement use régulièrement de la torture et de l'assassinat :

« En moins de trois ans, plus de cinquante prêtres ont été attaqués, menacés ou calomniés. Six qui ont été assassinés méritent d'être considérés comme martyrs. Certains ont été torturés, d'autres expulsés du pays. Des sœurs ont été également persécutées. La radio de l'archidiocèse, des institutions éducatives catholiques ou d'inspiration chrétienne ont été attaquées, menacées, intimidées ou ont subi des attentats à l'explosif. Plusieurs communautés paroissiales ont fait l'objet de « raids ». Si tout cela s'est produit à l'encontre des représentants de l'Église, on peut imaginer ce qui a été fait aux chrétiens ordinaires, aux paysans, aux catéchistes, aux délégués et aux communautés de base. […] Mais il est important de remarquer pourquoi l'Église est persécutée : Ce n'est pas tous les prêtres ou n'importe lequel d'entre eux. Ce n'est pas toutes les institutions ou n'importe laquelle de ces institutions. Est attaquée ou persécutée cette partie de l'Église qui s'est mise aux côtés du peuple et se pose en défenseur du peuple. Ici aussi, se trouve la même clé d'explication de la persécution de l'Église : les pauvres[11]. »

L'assassinat d'Óscar Romero modifier

 
Óscar Romero, pastel, 2013.

Ses prises de position, comme sa dénonciation des crimes, enlèvements et assassinats perpétrés quotidiennement par l'armée salvadorienne et les escadrons de la mort le font passer pour un dangereux agitateur aux yeux du pouvoir en place et de l'oligarchie salvadorienne.

Le , à l'occasion d'un sermon dans la basilique du Sacré-Cœur de San Salvador, Óscar Romero lance un appel aux soldats face aux exactions de l'armée : « Un soldat n'est pas obligé d'obéir à un ordre qui va contre la loi de Dieu. Une loi immorale, personne ne doit la respecter. Il est temps de revenir à votre conscience et d'obéir à votre conscience plutôt qu'à l'ordre du péché. Au nom de Dieu, au nom de ce peuple souffrant, dont les lamentations montent jusqu'au ciel et sont chaque jour plus fortes, je vous prie, je vous supplie, je vous l'ordonne, au nom de Dieu : Arrêtez la répression ! »[12]

Le lendemain, alors qu'Óscar Romero prononce une homélie pendant la célébration de la messe dans la chapelle de l'hôpital de la Divine-Providence, un coup de fusil atteint l'Évêque en pleine poitrine : il meurt quelques minutes plus tard[13].

Les funérailles d'Óscar Romero sont accompagnées par 350 000 personnes à San Salvador. Trois cents prêtres et trente évêques du monde entier y assistent. Mais tandis que la messe commence, une bombe éclate et des coups de feu provoquent un début de panique parmi la foule. Une cinquantaine de personnes (dont de nombreux enfants) meurent piétinés, tandis qu'on relève une dizaine de corps tués par balle. Le corps d'Óscar Romero est enterré à la hâte dans une tombe située dans le transept droit de la basilique du Sacré-Cœur, la messe de funérailles ne pouvant se terminer. Tandis que les médias et gouvernements américain et salvadorien accusent une attaque de groupuscules d'extrême gauche, un texte ronéotypé daté du , signé par vingt-deux hauts représentants du clergé présents aux funérailles, affirmait que la panique avait été déclenchée par l'explosion d'une bombe jetée du palais présidentiel, suivie de tirs de mitrailleuse et d'armes automatiques provenant du second étage[14].

L'assassin d'Óscar Romero ne fut officiellement jamais retrouvé. Se fondant sur un grand nombre d'interviews de militants du parti Arena et de responsables américains, ainsi que sur l'étude de télégrammes du département d'État, les journalistes Craig Pyes et Laurie Beclund affirmèrent dès 1983 que le major Roberto d'Aubuisson avait planifié le meurtre avec un groupe d'officiers d'active qui tirèrent même au sort à qui « reviendrait l'honneur » d'être chargé de l'exécution. L'ex-ambassadeur américain Robert White, qui lorsqu'il était en poste au Salvador avait accès aux télégrammes du département d'État, entre autres informations internes, déclara en 1984 devant le Congrès des États-Unis qu'il ne faisait pas « l'ombre d'un doute » que d'Aubuisson avait lui-même « planifié et ordonné l'assassinat » d'Óscar Romero[14]. Il expliqua ensuite en 1986, toujours devant le Congrès des États-Unis, qu'il y avait suffisamment d'éléments pour mettre en cause des escadrons de la mort menés par le major Roberto d'Aubuisson[15]. Cette thèse fut reprise en 1993 par un rapport officiel des Nations unies, décrivant d'Aubuisson comme le maître d'œuvre de l'assassinat.

Une enquête judiciaire conduite au Salvador par le juge Atilio Ramirez avait rapidement désigné d'Aubuisson et le général Medrano (protégé des États-Unis). Mais après des menaces et une tentative d'assassinat, Atilio Ramirez quitta subitement le pays et les poursuites judiciaires cessèrent. En exil, le juge Ramirez expliqua que l'équipe d'enquêteurs de la police criminelle ne s'était présentée sur les lieux du crime que quatre jours après qu'il eut été commis et que ni la police ni le représentant du ministère de la justice ne présentèrent au procès aucune pièce à conviction. Sa conclusion était qu'il existait « indubitablement », depuis le début, une « sorte de conspiration pour couvrir le meurtre »[14]. Quelques années plus tard, Roberto d'Aubuisson fut nommé président du Parlement salvadorien.

Mémoire et cause pour la canonisation modifier

 
Statue d'Oscar Romero portant un enfant, parmi les neuf autres Martyrs de l'abbaye de Westminster.

La question de la mémoire d'Óscar Romero et de son héritage politique et spirituel fait l'objet de divergences importantes d'analyse. Ses adversaires politiques, tout comme les opposants de gauche au régime, voient en lui une figure de la théologie de la libération.

Le Vatican souligne au contraire l'ampleur spirituelle des homélies d'Óscar Romero, qu'il qualifie de « prophète de l'espérance ». Concernant son propre rôle, Óscar Romero y développe le thème du ministère vécu comme un service bien plus qu'un pouvoir : « Je ne me suis jamais posé en chef d’un peuple, car il n’y a qu’un chef : Jésus-Christ. Jésus est la source de l’espérance. » (homélie du )[16].

Ainsi qu'en témoigne Jon Sobrino, dès l'annonce de sa mort, les fidèles pauvres du Salvador ont immédiatement dit : « Il est saint ! » et Pedro Casaldáliga, dans un long poème composé dans les jours qui suivent, proclame : « Saint Romero d’Amérique, notre pasteur et martyr »[17]. Depuis 1998, une statue d'Oscar Romero figure dans la série des dix martyrs de l'abbaye de Westminster, entre celles des pasteurs protestants Martin Luther King et Dietrich Bonhoeffer[18].

En 2007, le pape Benoît XVI se prononce en faveur de la béatification, voyant en lui un « grand témoin de la foi » mais en s'opposant à une lecture exclusivement politique de sa mort[19]. Le pape considère d'ailleurs qu'éviter une « récupération politique » par certaines parties est la difficulté principale rencontrée par la procédure de béatification[20].

Depuis le début de son pontificat, le pape François encourage le procès en béatification d'Oscar Romero et souhaite qu'il soit béatifié au plus vite. Vincenzo Paglia, qui est le président du Conseil pontifical pour la famille et qui est aussi le postulateur de la cause en béatification, annonce en que le pape va autoriser l'ouverture du procès romain pour la béatification. S'agissant d'un martyr, la procédure est plus rapide, un miracle préalable n'étant pas nécessaire[21]. Le , le pape François reconnaît Oscar Romero comme martyr de la foi, engendrant la signature du décret de la Congrégation pour les causes des saints[22],[23]. En 2015, le pape François a autorisé le décret en vue de sa béatification, célébrée le à San Salvador[24].

Le , le pape François reconnaît comme authentique un miracle attribué à l'intercession d'Oscar Romero[25]. Cette reconnaissance ouvre la voie à sa canonisation[26]. La cérémonie durant laquelle il est proclamé saint se déroule le à Rome, durant le synode des jeunes, par le pape François[27].

Oscar Romero est le premier Salvadorien à être élevé aux autels, le premier archevêque d'Amérique à être déclaré martyr après le concile Vatican II[28]. Il est également le premier saint autochtone d’Amérique centrale[29] : en effet, même si saint Pierre de Betancur, canonisé dans la ville de Santiago de los Caballeros de Guatemala pour l'activité qu'il y a accomplie, est par conséquent également un saint de l’Amérique centrale, il était natif de Tenerife, en Espagne[30].

En outre, la sanctification de l’Église catholique romaine n’est pas la première que Mgr Romero ait reçue, puisque l'Église anglicane l'avait déjà reconnu comme saint du seul fait de son martyre[31], de même que l'Église luthérienne l'avait inscrit dans son calendrier liturgique[32][source insuffisante].

Hommages et distinctions modifier

 
Peinture murale de la Faculté des sciences juridiques et sociales de l'Université du Salvador.
  • Le  : Oscar Romero est fait docteur honoris causa post mortem de l'Université du Salvador
  • En 1983, la première scène du film d'espionnage fictif SAS à San Salvador établit le méchant comme l'assassin de Oscar Romero.
  • En 1985 : Pierre-Michel Gambarelli écrit en 1985 la chanson Le vent des prophètes en hommage à Oscar Romero.
  • En 1986, Oliver Stone réalise le film Salvador et le rôle de l'archevêque est interprété par José Carlos Ruiz. Son assassinat y est reconstitué, commandité par un certain major Maximiliano Casonava, personnage inspiré du major Roberto D'Aubuisson.
  • En 1989, John Duigan réalise Romero (en), un film biographique où l'archevêque est interprété par Raúl Juliá.
  • En 2008, il est désigné comme l'un des quinze « Champions de la démocratie mondiale » par le magazine européen « A Different view ».
  • En 2009 : le nouveau président du Salvador, Mauricio Funes (FMLN), visite la tombe d'Oscar Romero juste avant de prendre ses fonctions, en [33].
Le , lors du trentième anniversaire de la mort d'Oscar Romero, le président salvadorien Mauricio Funes a présenté au nom de l'État des excuses officielles pour ce meurtre. En présence de la famille Romero, des représentants de l'Église Catholique, des diplomates étrangers et officiels du Gouvernement, le président Funes déclare que « malheureusement ceux qui ont perpétré cet assassinat ont agi avec la protection, la collaboration ou la participation d'agents de l'État. »[34]

Notes et références modifier

  1. Ce titre n'est pas officiel mais attribué par la vox populi.
  2. a et b (es) « San Óscar Arnulfo Romero : Obispo y Mártir » [« Saint Óscar Arnulfo Romero : Évêque et Martyr »], sur iglesia.org.sv, site de la Conférence épiscopale du Salvador (consulté le ).
  3. R.L. Dumont: les Prêtres subversifs (Éditions Labor 2001, p. 156).
  4. R.L. Dumont Les Prêtres subversifs, Éditions Labor, 2002, p. 157).
  5. Archbishop Oscar Romero: Letter to the Pope on Escriva's death.
  6. Michael A. Hayes (Chaplain, Toms, David (2001-04) Truth and Memory : The Church and Human rights in El Salvador and Guatemala.
  7. R.L. Dumont, Les Prêtres subversifs, Éditions Labor, 2002, p. 157.
  8. Eaton Helen-May (1991), The impact of the Archbishop Oscar Romero's alliance with the struggle for liberation of Salvadorian people : a discussion of church-state relations (El Salvador), MA thesis, Wilfrid Laurier University.
  9. anniv/romero-carter.htm.
  10. R.L Dumont, Les Prêtres subversifs, Éditions Labor - 2002, p. 164.
  11. Oscar Romero : Discours à l'Université catholique de Louvain, Belgique, le 2 février 1980, repris dans Oscar Romero, Voice of the voiceless: The four Pastoral Letters and Other Statements, Maryknoll, NY: Orbis Books, 1985, p. 177-187.
  12. R.L. Dumont: Les Prêtres subversifs (Éditions Labor - 2002, p. 168).
  13. J.R. Brockman: Mgr Romero, martyr du Salvador, p. 318.
  14. a b et c Noam Chomsky et Edward Herman, La Fabrication du consentement. De la propagande médiatique en démocratie, Agone, 2008.
  15. Philadelphia Inquirer, Nordland Rod, 23 mars 1984.
  16. http://www.vatican.va/news_services/press/sinodo/documents/bollettino_20_x-ordinaria-2001/03_francese/b20_03.html.
  17. (it) Alver Metalli, « LOS QUE NO APLAUDEN », sur Tierras de America, (consulté le ).
  18. Scott Wright, Oscar Romero and the Communion of Saints : A Biography, Orbis Books, , p. 292.
  19. Conférence de presse de Benoît XVI dans l'avion le menant au Brésil, Dépêche Zenit, 9 mai 2007.
  20. « Voyage apostolique au Brésil : Entretien avec les journalistes pendant le vol… », sur vatican.va (consulté le ).
  21. La Croix, « Mgr Oscar Romero pourrait être bientôt béatifié », 23 avril 2013.
  22. (it) « Promulgazione di Decreti della Congregazione delle Cause dei Santi », Bolletino Salla Stampa della Santa Sade,‎ (lire en ligne).
  23. « Béatification de Mgr Romero, archevêque de San Salvador, martyr », sur Opus Dei, (consulté le ).
  24. « Au Salvador, la foule acclame Mgr Romero, béatifié 35 ans après son assassinat », sur leparisien.fr, (version du sur Internet Archive).
  25. (en) « Pope Francis approves decrees of miracles, martyrdom, and heroic virtues - Vatican News », Vatican News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. (de) « Salvador : Les évêques espèrent que la canonisation de Mgr Romero aura lieu au pays - cath.ch », sur cath.ch (consulté le ).
  27. (it) « Piazza San Pietro. Sette nuovi santi. Ecco chi sono (con Paolo VI e Romero) », Avvenire,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Y el Vaticano dio la razón a quienes veneran a san Óscar Romero.
  29. La historia de Monseñor Romero ; el primer santo centroamericano.
  30. Festividad de San Pedro de San José Betancur (Hermano Pedro), primer santo canario.
  31. Un santo para la iglesia anglicana.
  32. Arzobispo Católico Salvadoreño Romero: Amigo y un gran ecumenista.
  33. Funes asume la presidencia y anuncia el restablecimiento de relaciones entre El Salvador y Cuba, La Vanguardia, .
  34. Official El Salvador apology for Oscar Romero's murder, BBC News 2010-03-25 : « l'archevêque a été la victime d'escadrons de la mort d'extrême droite qui ont malheureusement agi avec la protection, la collaboration et la participation d'agents de l'État ».
  35. « Mgr Romero donne son nom à l’aéroport de San Salvador » sur le site radiovaticana.va, 25 mars 2014.
  36. « Saint Oscar Arnulfo Romero », sur nominis.cef.fr (consulté le ).
  37. (en) « New National Shrine of St Oscar Romero » [« Nouveau sanctuaire national Saint-Óscar-Romero »], sur indcatholicnews.com (consulté le ) : « The Archdiocese of Southwark has announced that the Diocesan Shrine of St Oscar Romero at St George’s Cathedral, Southwark, has been elevated to the status of a National Shrine for England and Wales. » (« L’archidiocèse de Southwark a annoncé que le sanctuaire dicésain Saint-Óscar-Romero a été élevé au statut de sanctuaire national pour l’Angleterre et le pays de Galles. »)

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Oscar Romero, L'Église ne peut garder le silence. Inédits 1977-1980, Éd. Parole et Silence.
  • [lire en ligne] Oscar Romero: esquisses pour un portrait , María López Vigil.
  • [lire en ligne] Journal d'Oscar Romero, Óscar Arnulfo Romero, Maurice Barth, Editions Karthala.
  • [lire en ligne] L'Amérique latine en mouvement: situations et enjeux, Alain Durand, Nicolas Pinet : « Il y a 25 ans, l'assassinat de Mgr Romero ».
  • Yves Carrier, Mgr Oscar A. Romero, Histoire d’un peuple, destinée d’un homme, Éditions du Cerf.
  • James R. Brockman, Mgr Romero, martyr du Salvador, 1917-1980, Bayard Centurion.
  • Roberto Morozzo della Rocca, Monseigneur Oscar Romero, DDB.
  • Chantal Joly, Oscar Romero, martyr de la cause des pauvres, Éd. Salvator.
  • Jon Sobrino, Mgr Oscar Romero, Dieu est passé par le Salvador, Éd. Jésuites.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier