Orhippos de Mégare

vainqueur olympique antique
Orhippos de Mégare
Vase noir et rouge, avec des hommes nus courant
Coureurs de stadion
Amphore panathénaïque à figures noires, vers 500 av. J.-C.
Peintre de Cléophradès (Louvre G65)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Tomb of Orsippos in Megara (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Sport
Distinction
Vainqueur du stadion aux Jeux olympiques antiques (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Orhippos de Mégare ou Orsippos de Mégare (grec ancien : Ὄριππος Μεγαρεὺς / Ὄρσιππος Μεγαρεὺς) est un vainqueur olympique originaire de la cité de Mégare.

Il remporta la course à pied du stadion d'une longueur d'un stade (environ 192 m) lors des 15e Jeux olympiques, en 720 av. J.-C.

Selon Pausanias, Orhippos de Mégare aurait été le premier vainqueur à courir nu, par accident. Son pagne serait tombé durant la course. Comme le vainqueur olympique était l'athlète favorisé par les dieux, la réflexion a alors été que les dieux avaient choisi l'athlète nu, ce qui devait leur plaire plus. Les autres athlètes auraient alors décidé de courir eux aussi nus. Plus prosaïquement, courir nu limitait les entraves : les athlètes auraient alors choisi de courir nus, à l'exemple d'Orhippos, pour des raisons purement pratiques[1],[2]. D'autres sources suggèrent que le premier à courir nu aurait été (lors des mêmes Jeux olympiques) Acanthos de Sparte, vainqueur du dolichos (course de fond de plusieurs stades)[3].

D'autres traditions font d'Orhippos un Spartiate qui aurait couru en 724 ou en 652 av. J.-C.. Il n'aurait pas couru nu lui-même, mais aurait été à l'origine de cette pratique : lors d'une course à Athènes, il aurait perdu son pagne, s'y serait pris les pieds et serait tombé. Il aurait été tué dans sa chute[2].

On lui attribue aussi la reconquête du territoire mégaride occupé par Corinthe[4].

Orhippos de Mégare fut enterré à côté de Corèbe d'Élis[5],[4].

Sources modifier

Notes et références modifier

  1. Matz 1991, p. 77-78.
  2. a et b Golden 2004, p. 119.
  3. Golden 2004, p. 1.
  4. a et b Golden 2004, p. 120.
  5. Matz 1991, p. 78.