Opération des Nations unies en Somalie I

Opération des Nations unies en Somalie I
Abréviation ONUSOM I
Résolution(s) 751 (1992)
775 (1992) [renforcement]
Durée -
7 mois et 9 jours
Siège Mogadiscio (Somalie)
Représentant spécial Drapeau de l'Algérie Mohamed Sahnoun (avril 1992 – novembre 1992)
Drapeau de l'Irak Ismat Kittani (novembre 1992 – décembre 1992)
Commandement de la force Drapeau du Pakistan Brigadier-Général Imtiaz Shaheen
Financement 42,9 millions de dollars
Contribution et personnel
Contributeurs
Observateurs militaires 54 (max. 50)
Troupe 893 (max. 3500)
Pertes 6 soldats
Navigation

L’Opération des Nations unies en Somalie I (ONUSOM I) est l’une des deux opérations des Nations unies visant à faciliter et sécuriser l’apport de l’aide humanitaire en Somalie, ainsi qu’à surveiller la mise en œuvre du cessez-le-feu de la guerre civile somalienne du début des années 1990.

Convoi pakistanais de l'ONUSOM.
Militaires canadiens en Somalie en 1992.

L’opération fut établie le Date invalide (24avril 1992) par la résolution 751 du Conseil de sécurité des Nations unies[1] . et fut en place jusqu’à ce que ses fonctions soit transférée à la mission UNITAF en . À la suite de la dissolution de l’UNITAF en , la nouvelle mission des Nations unies en Somalie fut appelée ONUSOM II.

Contexte modifier

En 1991, la suite de l'escalade des violences en Somalie durant la guerre civile, les Nations unies et l'Organisation de l'unité africaine (OUA) connurent des difficultés dans leurs tentatives de réduction des souffrances causées à la population du fait du conflit. Sur les 4,5 millions de Somaliens, environ la moitié souffrait de maladies liées à la malnutrition ou la famine, principalement dans les zones rurales touchées par la sécheresse[2].

Un risque de malnutrition modérée touchait 1,5 million de personnes. Trois mille personnes décédèrent les premiers mois de 1992 et un autre million a fui le pays en tant que réfugiés[2].

Les Nations unies se sont engagées en Somalie au début des années 1991 quand les violences civiles commencèrent. Le personnel des Nations unies s'est retiré à plusieurs occasions à la suite d'escalades sporadiques de la violence. Une série de résolutions du Conseil de sécurité (733 et 746) et de visites diplomatiques permirent l'instauration d'un cessez-le-feu, signé à la fin du mois de , entre les deux principales factions. Ces efforts furent soutenus par d'autres organisations internationales tels que l'OUA, la Ligue des États arabes et l'Organisation de la conférence islamique[2].

Déroulement modifier

Déploiement modifier

 
Soldats australiens se préparant à embarquer à bord d'une hélicoptère de l'United States Marine Corp.

Évolution modifier

Transition vers UNITAF modifier

En , les États-Unis ont proposé d'établir une force multinationale sous sa direction pour sécuriser les opérations humanitaires. Cette proposition fut acceptée par le Conseil de sécurité et devint UNITAF qui était autorisée à utiliser « tous les moyens nécessaires » à assurer la protection des efforts humanitaires.

Contingent modifier

La résolution 751 autorisa l'envoi de 50 observateurs militaires, de 3 500 personnels de sécurité et jusqu'à 719 personnels de soutien militaire[3].

Décoration modifier

Le ruban de la médaille de l’ONUSOM est composé de cinq bandes : sable/jaune pâle (10 mm), vert pâle (2 mm), bleu ONU (10 mm), vert pâle (2 mm) et sable/jaune pâle (10 mm). Cette médaille est décernée pour 90 jours de service dans l'opération entre le et le .

 
Ruban de la Médaille de l'ONUSOM

Sources modifier

Références modifier

  1. Jocelyn Coulon, Dictionnaire mondial des opérations de paix : 1948-2011, Athéna Editions, , 313 p. (ISBN 978-2924142080), p. 116
  2. a b et c Backround – UNOSOM I
  3. Facts and figures – UNOSOM I

Bibliographie modifier

Compléments modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier