Olivier Suray

footballeur belge

Olivier Suray
Image illustrative de l’article Olivier Suray
Biographie
Nationalité Belge
Naissance (52 ans)
Namur
Taille 1,84 m (6 0)
Période pro. 1989-2007
Poste Défenseur latéral
Parcours junior
Années Club
1980-1981 Stade Gedinnois
1981-1983 FC Vencimont
1983-1986 Stade Gedinnois
1986-1989 Charleroi SC
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1989-1993 Charleroi SC 118 0(5)
1993-1996 RSC Anderlecht 037 0(2)
1996-1997 Charleroi SC 029 0(2)
1997-1998 Standard de Liège 017 0(0)
1998-1999 Altay İzmir 030 0(2)
2000 Adanaspor 006 0(0)
2000-2001 KSK Beveren 025 0(0)
2001-2002 RAA La Louvière 022 0(0)
2002-2005 RAEC Mons 066 0(0)
2005-2006 AC Allianssi 00? 0(?)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
?-? JS Morialmé
?-? FC Gerpinnes
2012-2014 Léopold-Uccle
2014-2016 R. Léopold FC
2016 Schaerbeek 2v 1n 2d
2016-2019 RCS Braine 54v 19n 23d
2019-2020 R. Léopold FC 1v 1n 3d
2021 R. Gosselies Sports 0v 0n 5d
2021-2023 RCS Braine 6v 2n 8d
1 Compétitions officielles nationales et internationales.

Olivier Suray, né le à Namur, est un joueur de football belge, qui évoluait comme défenseur latéral, aussi bien à droite qu'à gauche. Formé à Charleroi, il joue ensuite notamment pour Anderlecht et le Standard de Liège. Sa carrière est minée par des blessures, et un scandale de corruption vient entache sa réputation en 2006, moment qu'il choisit pour arrêter sa carrière. Il devient ensuite entraîneur, entre autres la Jeunesse Sportive de Morialmé et du FC Gerpinnes, des clubs de provinciales. Il accompagne la montée du RCS Brainois en D3 amateur, club qui frôle la montée en D2 amateur lors de la saison 2018-2019. Il démissionne le à la suite d'un mauvais début de saison du club brainois.

Carrière modifier

Olivier Suray commence sa carrière au Sporting de Charleroi à seulement 18 ans. Il est vite considéré comme un défenseur solide, pouvant jouer aussi bien à droite qu'à gauche. Sa polyvalence attire les recruteurs d'autres clubs, et après trois saisons, il est transféré à Anderlecht, un club du top belge. Son transfert est conclu avant une grave blessure au genou encourure lors de la finale de la Coupe de Belgique 1993, qui le maintient à l'écart des terrains pendant la première moitié de la saison. Il ne dispute son premier match avec les mauves que le [1]. Il ne joue que 8 matches de championnat et 3 matches de Coupe de Belgique, deux trophées remportés par le club bruxellois cette saison[1]. Mais une rechute en fin de saison le prive de la finale de la Coupe, et l'empêche de disputer la Coupe du monde 1994, alors qu'il était pressenti pour intégrer l'équipe nationale belge. Il passe trois saisons à Anderlecht, remportant un nouveau titre de champion en 1995, mais plusieurs blessures l'écartent régulièrement de l'équipe.

En 1996, Olivier Suray décide de se relancer à Charleroi. Sans blessure, il retrouve son niveau d'antan, et après une saison, il est transféré au Standard de Liège. Là, il est à nouveau longuement blessé, et il ne reste qu'un an à Liège. En 1998, il décide de partir à l'étranger et rejoint l'Altay İzmir, dans le championnat turc. Il passe deux ans là-bas, dont les six derniers mois à Adanaspor, puis revient en Belgique durant l'été 2000 via un transfert à Beveren. Il y joue un an puis rejoint La Louvière, où il reste également un an.

En 2002, il relève un nouveau challenge et signe à Mons, qui va entamer la première saison de son histoire en première division. Le passage de Suray à Mons connaît un bon début, mais la suite est émaillée de quelques incidents. Il entre notamment en conflit avec l'entraîneur italien Sergio Brio au sujet d'une tartine de Nutella, suivi d'une vive dispute[2]. Il est « définitivement » écarté du noyau professionnel par son entraîneur[3], mais est réintégré deux jours plus tard après avoir présenté ses excuses[4]. Néanmoins, cet incident pousse la direction à ne pas renouveler son contrat en fin de saison, d'autant plus que le club est relégué en division 2.

Libre de contrat, il retrouve de l'embauche en juillet 2005, dans le club finlandais d'Allianssi. Il y arrive par l'intermédiaire de son agent Pietro Allatta, et y est également nommé responsable sportif. Lors d'un match face au Haka Valkeakoski, le club de Suray s'incline 8-0, laissant plâner des doutes sur la « motivation » des joueurs, d'autant plus que de fortes sommes d'argent ont été misées sur ce match sur les marchés des paris asiatiques. À la suite de ces forts soupçons de corruption, la fédération finlandaise refuse d'accorder une licence de football professionnel au club pour la saison suivante, ce qui provoque sa faillite au début de 2006.

Entretemps, en 2005, le scandale des matches truqués dans le football belge a éclaté, et le nom d'Olivier Suray est souvent cité, lié à ceux de Pietro Allatta et de Zheyun Yé, un homme d'affaires chinois, propriétaire notamment de l'AC Allianssi. Le , il avoue le trucage d'un match en Finlande, sans préciser lequel[5]. Finalement acquitté des faits pour les matches arrangés dans le championnat de Belgique, il devient entraîneur dans les séries provinciales. D'abord a la JS Morialmé, il dirige ensuite le FC Gerpinnes.

Palmarès modifier

Annexes modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. a et b Statistiques du joueur sur un blog consacré aux anciens joueurs d'Anderlecht, page consultée le 11 mai 2011
  2. Le choco interdit, site du quotidien belge "La Libre Belgique", article du 20 septembre 2004, page consultée le 11 mai 2011
  3. Mons : «Avec moi, Suray c'est fini», site du quotidien belge "La Dernière Heure", article du 22 septembre 2004, page consultée le 11 mai 2011
  4. Le grand pardon, site du quotidien belge "La Dernière Heure", article du 24 septembre 2004, page consultée le 11 mai 2011
  5. Olivier Suray a avoué, site du quotidien belge « La Dernière Heure », article du 16 mars 2006, page consultée le 11 mai 2011

Liens externes modifier