Octave-Joseph d'Hespel

personnalité politique française

Octave-Joseph d'Hespel
Fonctions
Sénateur du Nord

(2 ans, 11 mois et 5 jours)
Successeur Jules Dutilleul (Centre gauche)
Député du Nord

(5 ans et 28 jours)
Conseiller général du Nord
(élu pour le Canton d'Haubourdin)

(22 ans)
Prédécesseur Comte Edmond d'Hespel (Droite)
Successeur Auguste Potié père
Maire de Wavrin

(30 ans)
Prédécesseur Louis Stanislas Deleporte
Successeur Édouard Conia
Biographie
Nom de naissance Octave, Joseph d'Hespel
Date de naissance
Lieu de naissance Haubourdin (Nord)
Date de décès (à 57 ans)
Lieu de décès Wavrin (Nord)
Parti politique Conservateur-monarchiste
Centre droit
Profession Exploitant agricole

Octave-Joseph d'Hespel
Maires de Wavrin

Octave-Joseph, comte d'Hespel, né le à Haubourdin (Nord) et décédé le au château de Wavrin (Nord), est un homme politique français.

Biographie modifier

Fils d'Adalbert d'Hespel, il devient maire de Wavrin en 1855, et remplit cette fonction jusqu'à sa mort. Conseiller général du canton d'Haubourdin en remplacement de son père en 1858, il est réélu en 1871 et en 1874 jusqu'en 1880

Il est membre du Jockey Club, cercle aristocratique.

C'est à son initiative qu'est due la création, en 1869, d'un nouveau réseau de chemins de fer dans le Nord. 

Le , d'Hespel est nommé, comme conservateur-monarchiste, député du Nord. Il prend place au centre droit

Il se présente aux élections sénatoriales du , comme candidat « constitutionnel », sans cacher d'ailleurs ses préférences pour la monarchie. D'Hespel est élu sénateur du Nord et siège, comme précédemment, au centre droit[1],[2].

Il prend pour femme à Haubourdin le Céline-Marie Decroix, fille de Joseph-Marie et de Féliciana-Marie-Mamessa Urutia. L'épouse nait à Lille le et décède à Bruxelles. Le couple a 6 enfants[3].

Notes et références modifier

  1. « Octave, Joseph d'Hespel », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  2. « D'HESPEL Octave », sur senat.fr (consulté le ).
  3. Paul-Denis du Péage, Recueil de généalogies lilloises, tome II, Lille, 1907, p. 739, lire en ligne.

Liens externes modifier