Observatoire astronomique d'Arecibo

observatoire situé à Arecibo, à Porto Rico
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National Astronomy and Ionosphere Center

Observatoire d'Arecibo
Caractéristiques
Propriétaire
Opérateur
Directeur
William E. Gordon (en), Frank Drake, Gordon Pettengill, Tor Hagfors (en), Donald B. Campbell, Riccardo Giovanelli, Sixto González (en), Michael C. Nolan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Type
Construction
Patrimonialité
Inscrit au NRHP ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Altitude
498 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Coordonnées
Code MPC
251Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Carte

L'observatoire d'Arecibo, également connu sous le nom de National Astronomy and Ionosphere Center (NAIC), est un observatoire situé à Arecibo, à Porto Rico, appartenant à la National Science Foundation (NSF) des États-Unis.

Le principal instrument de l'observatoire était le télescope Arecibo, un réflecteur sphérique de 305 m (1 000 ft) intégré dans une doline naturelle, avec une plateforme supportée par des câbles comportant un récepteur orientable et plusieurs radars émetteurs de signaux s'élevant à 150 m au-dessus de l'antenne sphérique. Achevé en 1963, c'était le plus grand télescope à ouverture unique du monde depuis 53 ans, dépassé en juillet 2016 par le télescope sphérique à ouverture de cinq cents mètres (FAST) en Chine. À la suite de deux ruptures de câble supportant la plate-forme du récepteur au cours des mois précédents, la NSF a déclaré le 19 novembre 2020 qu'elle décommissionnait le télescope pour des raisons de sécurité, mais avant que la démolition contrôlée puisse être effectuée, le télescope principal a souffert d'un effondrement, le [1].

L'observatoire comprend également un radiotélescope de 12 m, une installation LIDAR et un centre des visiteurs, qui devraient tous rester opérationnels après l'évaluation des dommages causés par l'effondrement du télescope principal[2],[3].

Installations modifier

Le télescope d'Arecibo modifier

La principale caractéristique de l'observatoire était son grand radiotélescope, dont l'antenne parabolique principale était un dôme sphérique inversé de 305 m de diamètre avec un rayon de courbure de 265 m[4], construit dans une doline karstique[5]. La surface de l'antenne était composée de 38 778 panneaux d'aluminium perforés, chacun d'environ un mètre sur deux, soutenus par un treillis de câbles en acier.

Le sol sous l'instrument est couvert d'une végétation tolérante à l'ombre[6].

Le télescope a été utilisé comme toile de fond d'une séquence dans GoldenEye, et est apparu dans d'autres films hollywoodiens[7].

Télescopes supplémentaires modifier

En plus du télescope principal, l'observatoire d'Arecibo dispose également d'autres installations, notamment un radiotélescope de 12 m destiné à l'interférométrie à très longue base (VLBI) avec le télescope principal[8] et une installation LIDAR[9] dont les recherches se poursuivent depuis l'effondrement du télescope principal.

Directeurs modifier

Voir également modifier

Références modifier

  1. « Le télescope géant d’Arecibo s’est effondré », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « Arecibo Observatory Telescope Collapses, Ending An Era Of World-Class Research », sur NPR.org (consulté le )
  3. (en) « Huge Puerto Rico radio telescope, already damaged, collapses », sur AP NEWS, (consulté le )
  4. P. F. Goldsmith, L. A. Baker, M. M. Davis et R. Giovanelli, « Multi-feed Systems for the Arecibo Gregorian », Astronomical Society of the Pacific Conference Series, vol. 75,‎ , p. 90–98 (Bibcode 1995ASPC...75...90G)
  5. « Telescope Description » [archive du ], National Astronomy and Ionosphere Center (consulté le )
  6. « Environmental Impact Statement for the Arecibo Observatory Arecibo, Puerto Rico (Draft) », sur nsf.gov, NSF : « At the Arecibo Observatory, a mix of shade-tolerant species have colonized the area beneath the 305-meter radio telescope dish. », p. 66
  7. « Puerto Rico's Iconic Arecibo Telescope That Starred In James Bond Movie Collapses », sur NDTV.com (consulté le )
  8. D. Anish Roshi, L. D. Anderson, E. Araya, D. Balser, W. Brisken, C. Brum, D. Campbell, S. Chatterjee, E. Churchwell, J. Condon, J. Cordes, F. Cordova, Y. Fernandez, J. Gago, T. Ghosh, P. F. Goldsmith, C. Heiles, D. Hickson, B. Jeffs, K. M. Jones, J. Lautenbach, B. M. Lewis, R. S. Lynch, P. K. Manoharan, S. Marshall, R. Minchin, N. T. Palliyaguru, B. B. P. Perera, P. Perillat, N. Pinilla-Alonso, D. J. Pisano, L. Quintero, S. Raizada, S. M. Ransom, F. O. Fernandez-Rodriguez, C. J. Salter, P. Santos, M. Sulzer, P. A. Taylor, F. C. F. Venditti, A. Venkataraman, A. K. Virkki, A. Wolszczan, M. Womack et L. F. Zambrano-Marin, « Astro2020 Activities and Projects White Paper: Arecibo Observatory in the Next Decade », arXiv:1907.06052 [astro-ph],‎ (arXiv 1907.06052)
  9. (en) « NSF begins planning for decommissioning of Arecibo Observatory's 305-meter telescope due to safety concerns [News Release 20-010] » [archive du ], sur www.nsf.gov (consulté le )
  10. (en) « Tor Hagfors, astronomy professor and Arecibo pioneer, dies at age 76 » [archive du ], sur Cornell Chronicle, (consulté le )
  11. (en) Jen Christiansen, « Pop Culture Pulsar : The Science Behind Joy Division's Unknown Pleasures Album Cover » [archive du ], sur Scientific American Blog Network (consulté le )
  12. a et b Traci Watson, « Arecibo Observatory director quits after funding row », Nature, vol. 527, no 7577,‎ , p. 142–143 (PMID 26560275, DOI 10.1038/nature.2015.18745, Bibcode 2015Natur.527..142W)

Bibliographie modifier

Liens externes modifier